Après les propos de Powell, les marchés d'actions européens sont attendus en recul. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.833,53 points (+1,97%), le CAC 40 à 7.311,80 points (+1,32%), le DAX 40 à 19.263,70 points (+1,37%), le FTSE 100 à 8.071,19 points (+0,51%), le SMI à 11.783,65 points (+0,68%), l’AEX à 874,48 points (+1,33%, le BEL 20 à 4.237,33 points (+0,58%), l’IBEX 35 à 11.524,30 points (+1,29%), le DJIA à 43.750,86 points (-0,47%), le Nasdaq à 19.107,65 points (-0,64%), le S&P 500 à 5.949,17 points (-0,60%), et le Nikkei 225 à 38.777,37 points (+0,63%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0543 (+0,11%), l’EUR/JPY à 164,89 (+0,21%), et l’USD/JPY à 156,41 (+0,09%).

Les statistiques définitives sur les prix à la consommation pour le mois d'octobre paraîtront à 8h45.
Du côté des entreprises, le sproducteur d'énergies renouvelables Neoen a annoncé jeudi avoir remporté sept projets solaires et agrivoltaïques lors du dernier appel d'offres gouvernemental géré par la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Ces nouveaux contrats permettent à Neoen de franchir le seuil des 2,5 gigawatts de "capacité sécurisée" en France.
Jeudi soir, Amundi a annoncé l'acquisition d'aixigo, une plateforme allemande de services technologiques dédiée aux distributeurs de produits d'épargne, pour un montant de 149 millions d'euros. Sanofi a annoncé jeudi que le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) dans l'Union européenne avait rendu un avis favorable à sa demande d'autorisation de mise sur le marché de son médicament Sarclisa pour le traitement des adultes atteints d'un myélome multiple nouvellement diagnostiqué, non éligibles à une transplantation.

Vallourec publie vendredi ses résultats du troisième trimestre.
 

Après les déclarations du président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, selon lesquelles la banque centrale américaine n'est pas pressée de réduire ses taux d'intérêt, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en baisse vendredi.

Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 47 points, soit 0,6%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 cédait 89,3 points, soit 0,5% et celui sur le FTSE 100 reculait de 34,4 points, soit 0,4%. Les investisseurs examineront vendredi la première estimation du produit intérieur brut du Royaume-Uni au troisième trimestre.
Dans le sillage des élections américaines, la Bourse de New York a clôturé en baisse jeudi, confirmant la pause observée cette semaine après les records battus. La fin de séance a été marquée par des déclarations du président de la Fed, Jerome Powell, au sujet de la bonne santé de l'économie américaine, qui devrait permettre à la banque centrale de prendre son temps pour réduire ses taux. Jerome Powell a indiqué lors d'un événement à la Chambre de commerce de Dallas que « l’économie n'envoie aucun signal indiquant qu'il faut se dépêcher d'abaisser les taux ». Pour ce dernier, « la vigueur que nous observons actuellement dans l'économie nous permet d'aborder nos décisions avec prudence ».
En Asie, le Nikkei prenait 0,6% en fin de séance à Tokyo, le Hang Seng gagnait 0,6% également à Hong Kong, tandis que le Shanghai Composite abandonnait 0,03%.

L'économie chinoise a montré des signes d’amélioration le mois dernier, mais les économistes estiment que Pékin devra prendre de nouvelles messures pour maintenir cette dynamiqu, alors que la réélection de Donald Trump fait planer le spectre d'une nouvelle guerre commerciale avec les Etats-Unis.
Selon des données publiées vendredi, la production industrielle chinoise a légèrement ralenti en octobre et le secteur de l’immobilier est resté déprimé. A en croire le Bureau national des statistiques, la industrielle du pays a augmenté en octobre de 5,3% sur un an, contre une hausse de 5,4% en septembre, a indiqué le Bureau national des statistiques. Dans le secteur de l'immobilier en difficulté, les investissements ont chuté de 10,3% pour la période de janvier à octobre par rapport aux dix premiers mois de l'année précédente, soit une baisse plus importante que celle de 10,1% enregistrée pour la période de janvier à septembre.
Au Japon, la croissance économique a légèrement ralenti au troisième trimestre, mais la consommation a continué à se redresser. Selon les données préliminaires publiées vendredi par le gouvernement, le produit intérieur brut réel du pays a augmenté de 0,2% par rapport au trimestre précédent, conformément aux prévisions. Cette progression est inférieure à celle de 0,5% enregistrée au deuxième trimestre et porte la croissance annualisée du Japon à 0,9%.

Bien que faible, la croissance a été soutenue par une augmentation de 0,9% de la consommation des ménages.
 

Le rendement du bon du Trésor américain à deux ans, sensible à la politique monétaire, a progressé jeudi en réaction aux commentaires de Jerome Powell. Selon Stephen Juneau, économiste pour les Etats-Unis chez Bank of America, « il semble que l’on s’oriente vers un cycle de réduction des taux moins important compte tenu de la résilience de l’activité et de la persistance de l’inflation ».

Vendredi vers 7h10, le taux de l'emprunt à dix ans montait de 2,7 points de base, à 4,470%. Celui du titre à deux ans gagnait 0,7 point de base, à 4,367%.
  

L'euro s'inscrit ce matin en hausse face au dollar et au yen. Le billet vert gagne lui aussi du terrain par rapport à la devise japonaise. Le dollar reste un bénéficiaire éhonté de la victoire de Trump à la présidentielle américaine et son irrésistible ascension n'est pas sans dommages pour certains actifs et matières premières des marchés émergents. Kevin Dempter, analyste à Renaissance Macro Research a indiqué que « le dollar est suracheté et défie ses niveaux de résistance, tandis que plusieurs métaux et marchés émergents sont survendus et tentent de se maintenir au-dessus de supports clés ».

Les cours du pétrole reculent ce matin. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a abaissé cette semaine sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour l'année prochaine, citant l'impact du ralentissement économique de la Chine. Selon Milad Azar, analyste de marché chez XTB MENA, la demande chinoise reste sous-performante malgré les mesures de relance du pays. A l’en croire, le marché du pétrole brut devrait rester sous pression pour l’instant, à moins d’une sensible rebond de la demande.

Vers 7h10, le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord coté à Londres perdait 76 cents, à 71,80 dollars le baril, tandis que le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 79 cents, à 67,91 dollars le baril.