Les marchés d'actions européens sont attendus en baisse avant l'indice PCE aux Etats-Unis. Ainsi, ce mercredi 27 novembre 2024, l’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.761,99 points (-0,79%), le CAC 40 à 7.194,51 points (-0,87%), le DAX 40 à 19.295,98 points (-0,56%), le FTSE 100 à 8.258,61 points (-0,40%), le SMI à 11.632,88 points (-0,39%), l’AEX à 875,14 points (-0,48%), le Nasdaq à 19.175,58 points (+0,63%), le S&P 500 à 6.021,63 points (+0,57%) et le Nikkei 225 à 38.074,97 points (-0,95%, cours à 7h20).

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD est à 1,0480 (-0,10%), l’EUR/JPY à 159,69 (-0,58%) et l’USD/JPY à 152,38 (-0,48%).

Le Premier ministre, Michel Barnier, a mis en garde mardi soir contre "une tempête assez grave" sur les marchés financiers en cas de chute du gouvernement, alors que la gauche et le Rassemblement national menacent de déposer une motion de censure à l'Assemblée sur le budget. Interrogé sur TF1, Michel Barnier a dit que le 49.3 serait "assurément" utilisé pour faire adopter le budget, faute de majorité.

  Dans l'actualité des entreprises, le producteur d'énergies renouvelables Neoen a abaissé mardi son objectif d'excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté pour 2024.

  Teleperformance a annoncé avoir signé un accord définitif en vue d'acquérir ZP Better Together (ZP) auprès de la société d'investissement américaine Kinderhook Industries, pour un montant de 490 millions de dollars, soit environ 470 millions d'euros.

  Selon le quotidien Les Echos, Stellantis a réduit de 20% son objectif de production dans ses sites français pour 2024, dedans un contexte de décrochage du marché automobile européen.

  Du côté macroéconomique, l'indice de confiance des ménages pour le mois de novembre paraîtra à 8h45.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse mercredi, alors que les investisseurs analysent les minutes de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed), qui ont signalé que la banque centrale américaine se montrerait prudente concernant les futures réductions de taux d'intérêt en cas de progrès insuffisants dans la désinflation. Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 32,7 points, soit 0,5%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 cédait 15,8 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 grappillait 1,3 point.

La Bourse de New York s'est hissée à de nouveaux records mardi malgré la menace de nouveaux droits de douane brandie par Donald Trump, qui a fortement pesé sur les valeurs automobiles.

  L'indice Dow Jones (DJIA) a gravi un nouveau sommet pour la deuxième séance consécutive en gagnant 0,3%, à 44.860,31 points. L'indice élargi S&P 500, qui avait commencé la séance de manière hésitante, a également établi un nouveau record, à 6.021,63 points.

  Les minutes de la dernière réunion de la Fed ont confirmé qu'une pause dans la réduction des taux d'intérêt pourrait être envisagée par l'institution si l'inflation reste trop élevée. Dans l'ensemble, les banquiers centraux américains restent toutefois confiants dans le retour à terme à une inflation de 2% par an, soit l'objectif de la Fed, selon les minutes.

En Asie, le Nikkei perdait 1% en fin de séance à Tokyo. Le Hang Seng gagnait 0,6% à Hong Kong et le Shanghai Composite prenait 0,5%.

Le taux du titre du Trésor américain à 10 ans a terminé la séance en hausse mardi après la parution des minutes de la réunion de novembre de la Fed, qui ont laissé présager un rythme plus progressif de réduction des taux d'intérêt l'année prochaine. Vers 7h20 mercredi, le taux de l'emprunt à dix ans reculait de 1,5 point de base, à 4,295%. Celui du titre à deux ans était quasi stable, à 4,248%.

L'euro cède un peu de terrain face au dollar mercredi matin et s'inscrit en net recul par rapport au yen, à l'instar du billet vert. Le yen pourrait profiter de la recherche de sécurité des investisseurs après les annonces de Donald Trump sur l'imposition de taxes douanières au Mexique, au Canada et à la Chine. Le yen "s'est apprécié cette semaine, probablement en raison de son statut de devise refuge", indique Philip Wee, de DBS Group.

Les contrats à terme sur le pétrole évoluent peu mercredi matin. Des informations de presse font état d'un possible nouveau report des augmentations de production prévues par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), indique ANZ.

  Des médias ont rapporté que la réunion de l'Organisation des pays exportateur de pétrole et de leurs alliés (Opep+) ce week-end se ferait en ligne, ce qui peut parfois indiquer que le groupe n'a pas l'intention d'apporter de grands changements à ses projets en matière de production.

Vers 7h20, le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord coté à Londres gagnait 4 cents, à 72,85 dollars le baril, tandis que le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 3 cents, à 68,80 dollars le baril.