Les marchés d'actions européens devraient être bien orientés à l'ouverture. Cependant, Eurostoxx 50 s’est ouvert à 4.733,15 points (-0,61%), le CAC 40 à 7.143,03 points (-0,72%), le DAX 40 à 19.261,75 points (-0,18%), le BEL 20 à 4.213,77 points (+0,64%), l’IBEX 35 à 11.579,50 points (-0,33%), le DJIA à 44.722,06 points (-0,31%), le Nasdaq à 19.060,48 points (-0,60%), le S&P 500 à 5.998,74 points (-0,38%) et le Nikkei 225 à 38.349,06 points (+0,56%, cours à 7h20).

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD à 1,0556 (-0,12%), l’EUR/JPY à 159,60 (+0,19%) et l’USD/JPY à 151,60 (+0,32%).

Le Sénat a approuvé mercredi l'augmentation de la taxe sur les billets d'avion dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025, a indiqué l'AFP. Les sénateurs ont toutefois nettement réduit le barème de la taxe.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse jeudi, alors que les volumes d'échanges s'annoncent peu nourris compte tenu de la fermeture de Wall Street pour la fête de Thanksgiving. Vers 7h50, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 38,1 points, soit 0,5%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 prenait 65,2 points, soit 0,3%, et celui sur le FTSE 100 montait de 7 points, soit 0,1%.

L'attention des marchés se portera jeudi sur la publication des chiffres préliminaires de l'inflation en Allemagne pour novembre. Les actifs de la zone euro, y compris les actions, les obligations et l'euro, devraient enregistrer une performance inférieure à celle de leurs homologues américains car l'économie se détériore dans la région. La croissance en Allemagne et en France est faible depuis quelques mois en raison d'un ralentissement de la demande étrangère et est en outre pénalisée par les incertitudes politiques.

La Bourse de New York a terminé en baisse mercredi, après une série de records signés par les principaux indices et l'annonce d'une inflation aux Etats-Unis toujours ferme en octobre. Le compartiment technologique a notamment été pénalisé par les nets reculs des géants informatiques Dell (-12,3%) et HP Inc. (-11,4%) qui ont fait part de résultats décevants et de prévisions moins optimistes qu'attendu pour le prochain trimestre.

Dans l'ensemble, les investisseurs ont accueilli sans grands éclats l'annonce d'une accélération de l'inflation en octobre, selon l'indice PCE, la mesure préférée de la Réserve fédérale (Fed). En Asie, le Nikkei gagnait 0,6% en fin de séance à Tokyo et le Shanghai Composite prenait 0,1%. En revanche, le Hang Seng perdait 1,1% à Hong Kong.

Les taux des titres du Trésor américain à 10 ans ont terminé la séance de mercredi à leur niveau le plus bas depuis environ un mois, les opérateurs s'étant tournés vers les obligations à long terme à la suite d'une avalanche d'indicateurs économiques avant la fête de Thanksgiving. De nouvelles statistiques ont mis en évidence la résilience de l'économie américaine en dehors du secteur manufacturier, ce qui pose la question de l'ampleur de la baisse des taux d'intérêt à laquelle la Fed sera en mesure de procéder l'année prochaine.

Le marché obligataire américain est fermé jeudi pour Thanksgiving. Vers 7h20, le taux de l'emprunt à dix ans reculait de 4,6 point de base, à 4,264%. Celui du titre à deux ans cédait 2,1 points de base, à 4,237%.

L'euro cède un peu de terrain face au dollar mais s'apprécie par rapport au yen jeudi matin. Le billet vert s'inscrit lui aussi en hausse par rapport à la devise japonaise. Le yen recule face aux autres monnaies asiatiques et du G10, en raison de probables ajustements de position après la récente appréciation de la devise nippone. Le dollar est tombé à 150,46 yens mercredi, son plus faible niveau en séance depuis la fin octobre. Les volumes d'échanges devraient être réduits en raison de la fermeture des marchés financiers américains pour la fête de Thanksgiving, avant une séance écourtée vendredi, indique UOB.

Les marchés pétroliers attendent la prochaine décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), indique ANZ. Le groupe doit se réunir dimanche pour discuter de son projet d'augmenter sa production de pétrole de 2,2 millions de barils par jour. Vers 7h10, le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord coté à Londres perdait 5 cents, à 72,78 dollars le baril, tandis que le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 2 cents, à 68,70 dollars le baril.