Le pétrole a chuté vendredi, se dirigeant vers une baisse hebdomadaire de plus de 3%, sous la pression de l'apaisement des inquiétudes concernant les risques d'approvisionnement liés au conflit entre Israël et le Hezbollah et de la perspective d'une offre plus abondante en 2025, même si l'OPEP+ devrait prolonger les réductions de production.

Le baril de Brent perdait 48 cents, soit 0,7%, à 72,80 dollars à 09h30 GMT. Les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate s'échangeaient à 68,68 dollars, en baisse de 20 cents, soit 0,3%, par rapport à la dernière clôture précédant le jour férié de Thanksgiving, jeudi. Le Brent a perdu 3,3% sur la semaine tandis que le WTI a perdu 3,8%.

Le conflit au Moyen-Orient n'a pas perturbé l'offre, qui devrait être plus abondante en 2025. L'Agence internationale de l'énergie prévoit une offre excédentaire de plus d'un million de barils par jour (bpj), soit plus de 1 % de la production mondiale.

« L'instantané mis à jour insinue que l'année prochaine promet d'être plus lâche que l'année actuelle et que les prix du pétrole devraient être en moyenne inférieurs au niveau de 2024 », a déclaré Tamas Varga du courtier pétrolier PVM.

Le groupe OPEP+, composé de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés, dont la Russie, a reporté sa prochaine réunion politique au 5 décembre, au lieu du 1er décembre. L'OPEP+ devrait décider d'une nouvelle prolongation des réductions de production lors de la réunion.

Les stocks de brut américains ont chuté de 1,8 million de barils, selon les données hebdomadaires, alors que les attentes tablaient sur une baisse de 605 000 barils.