Les marchés d'actions européens sont attendus en baisse, la situation politique en France scrutée. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.804,40 points (+0,96%), le CAC 40 à 7.235,11 points (+0,78%), le DAX 40 à 19.626,45 points (+1,03%), le FTSE 100 à 8.287,30 points (+0,07%), le SMI à 11.764,20 points (+0,46%), l’AEX à 881,73 points (+0,59%), le BEL 20 à 4.227,31 points (+0,25%), et l’IBEX 35 à 11.641,30 points (+0,26%), le DJIA à 44.910,65 points (+0,42%), le Nasdaq à 19.218,17 points (+0,83%), le S&P 500 à 6.032,38 points (+0,56%), et le Nikkei 225 à 38.424,35 points (+0,57%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0527 (-0,50%), l’EUR/JPY à 158,63 (+0,12%), et l’USD/JPY à 150,70 (+0,63%).

Les immatriculations de voitures particulières neuves en France ont diminué de 12,7% sur un an en novembre, en données brutes, a annoncé dimanche la Plateforme automobile (PFA), qui rassemble la filière dans l'Hexagone. Pour le mois de novembre, l'indice PMI du secteur manufacturier sera annoncé à 9h50.
 

Dans la soirée du vendredi, Standard & Poor's (S&P) a annoncé maintenir la note "AA-" de la France, avec une perspective "stable". Selon l’agence de notation, « la France reste une économie équilibrée, ouverte, riche et diversifiée, dotée d’un important réservoir national d’épargne privée ». Contestés par les oppositions de gauche et d'extrême droite qui menacent de censurer le gouvernement, la décision de S&P est intervenue dans un contexte de fortes tensions politiques autour des projets de loi de finances pour 2025.

Vendredi soir, le groupe immobilier Icade a relevé son objectif de cash-flow net courant pour l'année en cours après la décision de l'exploitant de centres de santé Praemia Healthcare, dont il est actionnaire, de verser un acompte sur dividende.
 

Avant la publication d'une série d'indicateurs dans la zone euro et aux Etats-Unis, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en baisse lundi. Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 53,3 points, soit 0,7%, selon les données du courtier IG, alors que les investisseurs s'inquiètent d'une possible chute du gouvernement Barnier. Le contrat sur le DAX 40 cédait 59,6 points, soit 0,3%, tandis que celui sur le FTSE 100 reculait de 1,6 point.

L'attention se portera lundi sur les indices PMI du secteur manufacturier de part et d'autre de l'Atlantique, ainsi que sur le taux de chômage dans la zone euro en octobre. En outre, les investisseurs surveilleront un discours du gouverneur de la Réserve fédérale (Fed) Christopher Waller sur les perspectives de l'économie américaine. Alors que l'optimisme prédomine pour l'économie américaine et les bénéfices de ses entreprises, la Bourse de New York a célébré Thanksgiving en s'offrant de nouveaux records vendredi. Après avoir franchi en séance la barre des 45.000 points pour la première fois de son histoire, l'indice Dow Jones (DJIA) a finalement terminé à 44.910,65 points. L'indice élargi S&P 500 a lui aussi inscrit un nouveau record en progressant de 0,6%, à 6.032,38 points. L'indice Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a de son côté pris 0,8%, à 19.218,17 points, échouant à un peu plus de 40 points de son sommet du 7 novembre.
Après l'élection présidentielle et la victoire de Donald Trump, la nouvelle hausse des indices illustre la confiance des investisseurs pour l’an prochain Le S&P 500, le Dow Jones et l'indice Russell 2000 des plus petites capitalisations ont ainsi signé en novembre leur meilleure performance mensuelle de l'année avec des hausses respectives de plus de 3%, 6% et 8%.

Le marché attend la publication des chiffres de l'emploi non agricole aux Etats-Unis, qui fourniront des indications supplémentaires sur la trajectoire des taux d'intérêt de la Fed, vendredi.

Les marchés d'actions asiatiques progressent lundi matin. A Tokyo, le Nikkei gagnait 0,6% en fin de séance. Le Hang Seng montait de 0,3% à Hong Kong et le Shanghai Composite prenait 1,1%.  

L'activité manufacturière a continué à  progresser en novembre en Chine, signe que les efforts de Pékin pour relancer la croissance ont permis de stabiliser l'économie du pays. Selon les données publiées lundi par Caixin et S&P Global, l’indice PMI manufacturier de Caixin et S&P Global s'est établi à 51,5 le mois dernier, après avoir atteint 50,3 en octobre. Pour Caixin, il s'agit du deuxième mois consécutif de croissance de l'activité et de sa progression la plus soutenue depuis juin.

Ce matin, le rendement du titre du Trésor américain à 10 ans monte après être tombé vendredi à son plus bas niveau en cinq semaines, lorsque les opérateurs sont revenus pour une séance écourtée au lendemain de la fête de Thanksgiving. Malgré la parution de bons indicateurs économiques outre-Atlantique, le recul des rendements est intervenu alors que les inquiétudes concernant la croissance économique ont entraîné un repli des taux des obligations souveraines européennes pendant la journée fériée de Thanksgiving aux Etats-Unis.

Vers 7h20, le taux de l'emprunt à dix ans augmentait de 4,7 points de base, à 4,222%. Celui du titre à deux ans progressait de 4,5 points de base, à 4,204%.
  

L'euro perd du terrain face au dollar ce matin, mais progresse face au yen, qui s’affaiblit également par rapport au billet vert. Le dollar s'est renforcé après que Donald Trump a annoncé sur les réseaux sociaux qu'il exigerait que les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) s'engagent à "ne pas créer une nouvelle monnaie des BRICS et à ne pas soutenir une autre monnaie pour remplacer le puissant dollar américain", sous peine d'être soumis à des droits de douane de 100%. A en croire Michael Wan, analyste devises chez MUFG Bank, les propos de Donald Trump donnent un aperçu de la tournure que pourrait prendre sa diplomatie des droits de douane pendant son deuxième mandat.

Alors que l'attention des opérateurs se tourne vers la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés prévue jeudi, les cours du pétrole augmentent ce matin. ING s'attend à ce que l'Opep+ discute à cette occasion de sa politique de production pour 2025, ce qui sera important pour l'évolution des prix du pétrole.

Vers 7h20, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord coté à Londres gagnait 53 cents, à 72,37 dollars le baril, tandis que le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 52 cents, à 68,52 dollars le baril.