Les marchés d'actions européens s'orientent vers une baisse, en attendant la motion de censure en France. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.877,75 points (+0,64%), le CAC 40 à 7.255,42 points (+0,26%), le DAX 40 à 20.016,75 points (+0,42%), le FTSE 100 à 8.359,41 points (+0,56%), le SMI à 11.824,03 points (-0,04%), l’AEX à 889,92 points (+0,26%), le BEL 20 à 4.248,84 points (+0,12%), l’IBEX 35 à 11.873,60 points (+1,18%), le DJIA à 44.705,53 points (-0,17%), le Nasdaq à 19.480,91 points (+0,40%), le S&P 500 à 6.049,88 points (+0,05%), et le Nikkei 225 à 39.276,39 points (+0,1%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0518 (+0,09%), l’EUR/JPY à 157,80 (+0,37%), et l’USD/JPY à 150,02 (+0,29%).

Le groupe de grande distribution Casino a annoncé mardi avoir signé un accord pour céder un portefeuille d'actifs immobiliers au groupement Les Mousquetaires (Intermarché). Le prix de cession, de 77 millions d'euros, doit être perçu au premier semestre 2025, a précisé le distributeur dans un communiqué.

Le producteur de matériaux de construction Saint-Gobain a annoncé mardi avoir atteint avec un an d'avance son objectif de racheter pour 2 milliards d'euros de ses propres actions sur la période 2021-2025.

JPMorgan a relevé sa recommandation sur le titre de l'assureur Scor de "sous-performance" à "neutre" et rehaussé son objectif de cours de 20 à 25 euros.

Les marchés d'actions devraient ouvrir en baisse mercredi, les investisseurs attendant le vote des députés français sur deux motions de censure contre le gouvernement de Michel Barnier. Vers 7h50, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 5,9 points, soit -0,1%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 perdait 14,6 points, soit -0,1%, tandis que celui sur le FTSE 100 perdait 29,6 points, soit -0,35%.

Afin d’obtenir des indicateurs sur la voie que suivra la banque centrale, ainsi que sur le discours du président de la Fed de

Les investisseurs suivront par ailleurs le discours de la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, devant le Parlement européen et recevront toute une salve d'indicateurs économiques, notamment les indices PMI sur le secteur des services pour la zone euro et les Etats-Unis, ainsi que le rapport ADP sur l'emploi et les stocks hebdomadaires de pétrole outre-Atlantique.

De leurs côtés, les marchés continuent à analyser la promesse du président élu américain, Donald Trump, d'imposer des droits de douane à ses principaux partenaires commerciaux. Le S&P 500 et le Nasdaq se sont offerts de nouveaux records mardi en clôture à la Bourse de New York, dans un marché peu animé avant une série d'indicateurs qui pourraient influer sur la prochaine décision de la Réserve fédérale (Fed) sur les taux.
L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en repli de 0,2%, à 44.705,53 points. L'indice S&P 500 a pour sa part, poursuivi sur son élan de la veille en atteignant un nouveau sommet de 6.049,88 points après une courte hausse de 0,05%. L'indice Nasdaq a également enchaîné un deuxième record consécutif en gagnant 0,4%, à 19.480,91 points, tiré notamment par le retour au sommet de l'action Meta, la maison-mère de Facebook.
A Tokyo, le Nikkei gagnait 0,1% en clôture et le Hang Seng était stable en fin de séance à Hong Kong, tandis que le Shanghai Composite cédait 0,6%.. L'indice PMI publié mercredi par Caixin et S&P Global est ressorti à 51,5 pour novembre, contre 52 en octobre.

Davide Oneglia, économiste chez GlobalData TS Lombard a indiqué que les acteurs du marché se concentrent actuellement sur le niveau que pourrait atteindre l’écart de rendement, ou spread, niveau que pourrait atteindre l'écart de rendement, ou spread, entre les obligations d'Etat françaises et allemandes à 10 ans en cas de chute du gouvernement de Michel Barnier. Pour l’économiste, les opérateurs se focalisent sur ce que la Banque centrale européenne pourrait faire si les obligations d’Etat françaises divergeaient des autres emprunts d’Etat européens "en entrant dans une spirale spéculative". Il estime que le marché obligataire fraçais bénéficiait jusqu’à présent d’un" privilège exorbitant", qui permettait à son gouvernement de mener une politique budgétaire beaucoup plus expansionniste que celle de l'Allemagne, sans que cela se reflète dans le spread OAT-Bund 10 ans, mais ce privilège pourrait finir par être perdu.

Vers 7h50, le taux de l'emprunt à dix ans augmentait de 1 point de base, à 4,23%. Celui du titre à deux ans reculait de 1,5 points de base, à 4,17%.
  

L'euro est en hausse face au dollar, à 1,0526 dollar, mercredi matin. Selon les analystes de Monex Europe, il risque de chuter si le gouvernement français est renversé après le vote des députés mercredi sur une motion de censure. A en croire « il est possible que les possible que les Français retournent aux urnes en 2025, et des dysfonctionnements politiques devraient peser sur [l'euro] d'ici-là ». Les analystes estiment que si le gouvernement est écarté du pouvoir, le récent élargissement de l'écart de taux entre les obligations d'Etat françaises et allemandes devrait se poursuivre, et le risque politique pourrait faire reculer l'euro vers 1,04 dollar ».
 

Alors que les acteurs du marché attendent l’issue de la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés, prévue plus tard dans la semaine, les contrats à terme sur le pétrole s’inscrivent en légère hausse ce matin. Selon Joseph Dahrieh, de Tickmill, « les opérateurs pourraient adopter une approche attentiste avant cette réunion, au cours de laquelle l'Opep+ devrait prolonger ses réductions de production actuelles jusqu'à la fin du premier trimestre 2025 ». Pour lui, la prolongation des réductions de production pourrait apporter un soutien à court terme. A en croire Joseph Dahrieh, l’évolution générale des prix du marché suggère des perspectives baissières pour les prix du brut à court et à moyen terme, la perspective d'une offre excédentaire limitant tout potentiel de hausse significatif.

A 7h50, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord coté à Londres gagnait 23 cents (+0,3%), à 73,85 dollars le baril, tandis que le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 20 cents (+0,29%), à 70,14 dollars le baril.