En cette fin de semaine, les marchés d'actions européens sont attendus dans le rouge pour la fin de semaine. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.950,25 points (+0,63%), le CAC 40 à 7.330,54 points (+0,37%), le DAX 40 à 20.358,80 points (+0,63%), le BEL 20 à 4.238,10 points (-0,17%), l’IBEX 35 à 12.118,70 points (+1,57%), le DJIA à 44.765,71 points (-0,55%), le Nasdaq à 19.700,26 points (-0,18%), le S&P 500 à 6.075,11 points (-0,19%) et le Nikkei 225 à 39.091,17 points (-0,8%, cours à 7h30).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’affiche à 1,0571 (-0,17%), l’EUR/JPY à 158,50 (-0,29%) et l’USD/JPY à 149,92 (-0,12%).

La situation politique française reste confuse, alors que le président de la République Emmanuel Macron a annoncé jeudi soir se donner quelques jours avant de nommer un nouveau Premier ministre.

En Europe, les investisseurs surveilleront les données sur le PIB de la zone euro au troisième trimestre, qui doivent être publiées à 11h.

Le constructeur automobile Stellantis a annoncé jeudi avoir conclu un accord stratégique avec la société américaine Zeta Energy visant à développer des batteries lithium-soufre destinées aux véhicules électriques.

Vivendi a annoncé jeudi soir que le tribunal de commerce de Paris avait rejeté la demande du fonds CIAM d'ajourner son assemblée générale prévue le 9 décembre. Le groupe Canal+, qui fait partie de Vivendi, a par ailleurs annoncé le retrait de ses quatre chaînes payantes de la TNT, évoquant un accroissement des contraintes fiscales et réglementaires en France et le non- renouvellement de la fréquence de sa chaîne en clair C8.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse vendredi, pour la dernière séance d'une semaine qui fut chargée en événements politiques, tandis que les investisseurs attendent la publication du rapport sur l'emploi aux Etats-Unis pour le mois de novembre.

Vers 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 25,3 points, soit 0,3%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 perdait 35,5 points, ou 0,2%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 12,5 points, soit 0,15% également.

Les économistes sondés par le Wall Street Journal tablent sur la création de 214.000 postes nets le mois dernier aux Etats-Unis, après seulement 12.000 en octobre. Les chiffres d'octobre étaient toutefois difficiles à interpréter en raison de la grève chez Boeing et du passage des ouragans dans le sud-est des Etats-Unis.

Les marchés surveilleront par ailleurs la publication vendredi matin du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro au troisième trimestre, puis l'enquête de confiance des ménages de l'Université du Michigan et l'allocution du président de la Fed de Chicago, Austan Goolsbee.

La Bourse de New York s'est légèrement écartée de ses records historiques jeudi, optant pour la prudence à la veille des chiffres mensuels sur l'emploi aux Etats-Unis. L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en repli de 0,6%, à 44.765,71 points pour repasser sous la barre des 45.000 points dépassée pour la première fois mercredi. L'indice élargi S&P 500 a de son côté cédé 0,2%, à 6.075,11 points, et le Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a perdu 0,2%, à 19.700,26 points.

  "Pour les 12 prochains mois, nous sommes d'un optimisme prudent concernant les marchés d'actions, mais à leurs niveaux actuels, je pense qu'ils prennent déjà une partie du rendement de 2025", affirme Megan Horneman, directrice des investissements chez Verdence Capital Advisors.

  Par ailleurs, la crise politique en France survient à un moment difficile où l'Europe ne dispose pas des investissements stratégiques nécessaires pour rester compétitive, tandis que l'économie chinoise ralentit et que les incertitudes liées au prochain gouvernement américain se font sentir, indique Lombard Odier dans un commentaire.

A Tokyo, le Nikkei perdait 0,8% vendredi à la clôture. En revanche, le Hang Seng prenait 1,6% à Hong Kong et le Shanghai Composite gagnait 1%.

Le coût d'assurance contre un risque de défaut sur la dette française, mesuré par le CDS souverain à 5 ans, reste stable, tout près du point haut en plusieurs années atteint cette semaine, après la chute du gouvernement Barnier à la suite de l'adoption d'une motion de censure à l'Assemblée nationale. Cette situation exacerbe les inquiétudes concernant le budget de la France et son déficit élevé.

Vers 7h45, le taux des emprunts du Trésor américain à dix ans est stable, à 4,17%. Celui du titre à deux ans montait de 1 point de base, à 4,16%.

L'euro recule légèrement face au billet vert vendredi matin. "Les trajectoires divergentes en matière de réduction des taux d'intérêt et les prévisions relatives aux droits de douane soutiennent le dollar", affirme Brian Coulton, chef économiste de Fitch Ratings. A 7h45, l'euro s'échangeait 1,0578 dollar, en repli de 0,1%.

Le bitcoin est repassé sous la barre des 100.000 dollars et évoluait à 98.168 dollars vers 7h40, en baisse de 3,7% sur 24 heures.

Les prix du pétrole reculent légèrement, les cours continuant d'évoluer dans une fourchette étroite malgré la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de maintenir ses réductions volontaires de production, retardant ainsi pour la troisième fois l'augmentation de sa production, indique ANZ.

Vers 7h45, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord coté à Londres perdait 8 cents (-0,1%), à 72,03 dollars le baril, tandis que le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 2 cents (-0,03%), à 68,27 dollars le baril.