Les marchés d'actions européens devraient hésiter à l'ouverture, avant la BCE. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.959,35 points (+0,15%), le CAC 40 à 7.423,40 points (+0,39%), le DAX 40 à 20.399,16 points (+0,34%), le FTSE 100 à 8.301,62 points (+0,26%), le SMI à 11.681,87 points (+0,34%), l’AEX à 896,14 points (+0,30%), le BEL 20 à 4.239,01 points (-0,17%), l’IBEX 35 à 11.789,30 points (-1,47%), le DJIA à 44.148,56 points (-0,22%), le Nasdaq à 20.034,89 points (+1,77%), le S&P 500 à 6.084,19 points (+0,82%), et le Nikkei 225 à 39.987,03 points (+1,56%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York. L’EUR/USD est à 1,0508 (+0,10%), l’EUR/JPY à 160,20 (+0,11%), et l’USD/JPY à 152,49 (+0,01%).

Après la censure du gouvernement Barnier la semaine dernière, la nomination d’un nouveau Premier ministre est attendue jeudi. Mardi, le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, avait annoncé vouloir nommer un Premier ministre "dans les 48 heures".
Du côté des entreprises, la d'investissement Eurazeo a annoncé être entrée en discussions exclusives avec La Financière de Blacailloux (Fiblac), holding de la famille dirigeante d'Albingia, pour lui revendre sa participation majoritaire au capital du spécialiste français de l'assurance de risques d'entreprises.

Sopra Steria et Scor tiennent jeudi une journée investisseurs.
Mercredi soir, le fabricant d'articles de papeterie, de briquets et de rasoirs Bic a annoncé préparer la succession de Gonzalve Bich avec l'objectif de trouver un nouveau directeur général d'ici au 30 septembre 2025.

Avant les réunions de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque nationale suisse, qui devraient aboutir à une réduction de leurs taux directeurs, les marchés d’actions européens pourraient se montrer hésitants jeudi à l’ouverture.

Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 0,1%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 cédait 0,2% et celui sur le FTSE 100 prenait 0,2%. Selon Shaan Raithatha, de Vanguard Europe, la BCE devrait réduire son taux de rémunération des dépôts de 25 points de base (0,25 point de pourcentage), à 3%, et signaler qu'elle continuera de l'abaisser par la suite. Pour le chef économiste, cette décision devrait être motivée par la dégradation des perspectives de croissance dans la zone euro et une plus forte probabilité que l'inflation ralentisse davantage que prévu. La BCE pourrait également cesser de dire qu'elle "conservera les taux directeurs à un niveau suffisamment restrictif aussi longtemps que nécessaire" selon Shaan Raithatha.
La BCE devrait accélérer le rythme des baisses de taux au début 2025 et ramener le taux des dépôts à 1,75% à la mi-2025, soit un cran en dessous du seuil de neutralité.

La Bourse de New York a clôturé de façon contrastée mercredi.

L'indice Dow Jones a été freiné par les secteurs pharmaceutique et des biens de consommation courante, mais le Nasdaq Composite a franchi le seuil des 20.000 points pour la première fois de son histoire au terme d'une séance faste pour les valeurs technologiques.

Les investisseurs se sont également réjouis de la décision de Donald Trump de remplacer Lina Kahn par Andrew Ferguson à la tête de la Federal Trade Commission (FTC), un des principaux régulateurs de la concurrence aux Etats-Unis.

En Asie, les marchés progressent jeudi. L'indice Nikkei gagnait 1,6% en fin de séance à Tokyo, le Hang Seng s'adjugeait 1,5% à Hong Kong et le Shanghai Composite prenait 0,6%.

Dans les perspectives pour 2025, Vanguard a indiqué que les obligations continueront à jouer un rôle important en tant que pilier des portefeuilles à long terme. Le plus grand risque pour le prix des obligations est une hausse des taux à long terme, ce qui vaut également pour les actions. Selon le gestionnaire d’actifs, ce risque pourrait apparaître en raison de facteurs tels que la poursuite de politiques budgétaires expansionnistes ou un moindre soutien du côté de l'offre. A en croire Joe Davis, chef économiste de Vanguard, l’attrait à long terme des obligations persiste dans l’environnement actuel des taux d’intérêt ».Pour Davis, les investisseurs de long terme continueront à bénéficier d’un portefeuille diversifié composé d’obligations et d’actions variées à l’échelle mondiale.

Vers 7h30, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans augmentait de 0,9 point de base, à 4,28%. Celui du titre à deux ans progressait de 1,3 point de base, à 4,17%.

L'euro s'apprécie ce matin face au dollar et au yen, tandis que le billet vert est stable par rapport à la devise japonaise. Selon Michael Wan, économiste à MUFG Bank, les statistiques sur les prix à la consommation de novembre aux Etats-Unis, publiées mercredi "scellent une réduction des taux par la Fed en décembre". Pour ce dernier, ces chiffres pourraient toutefois conduire la banque centrale à signaler qu’elle ralentira le rythme de son assouplissement monétaire l’année prochaine, alors que la politique du président élu, Donald Trump, pourrait influer sur la trajectoire de l'inflation.

Le pétrole intègre une petite prime de risque géopolitique liée au durcissement des sanctions contre la Russie par les Etats-Unis.< Selon ANZ, la perspective d'une baisse des taux d'intérêt de la Fed la semaine prochaine pourrait aussi soutenir le moral du marché.

Vers 7h30, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord coté à Londres gagnait 25 cents (0,3%), à 73,77 dollars le baril, tandis que le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 14 cents (0,2%), à 70,43 dollars le baril.