Les Bourses européennes attendues en légère hausse, se dirigeant vers une ouverture en légère hausse lundi, alors que les Etats-Unis ont évité de justesse une paralysie budgétaire, ou "shutdown".
 

Ipsos a annoncé vendredi soir avoir reçu l'accord des autorités de la concurrence allemandes pour racheter le groupe d'études par enquêtes hambourgeois infas.

Vendredi soir, Unibail-Rodamco-Westfield a annoncé avoir conclu un accord pour céder 80% de sa participation dans la tour Trinity à Paris au fonds souverain norvégien Norges Bank Investment Management. La transaction s'effectuera sur la base d'une valorisation de 450 millions d'euros pour 100% de l'ensemble immobilier, a précisé la foncière commerciale. Le même vendredi, Eurofins Scientific a annoncé le lancement de son quatrième programme de rachat d'actions depuis 2022. Ce programme, portant sur un montant qui pourrait représenter jusqu'à 2% du capital social du laboratoire d'analyses, débute lundi et s'étalera jusqu'au 22 décembre 2026 au plus tard.
BNP Paribas a annoncé samedi avoir signé l'accord d'acquisition des activités de gestion d'actifs de l'assureur Axa, regroupées au sein d'Axa Investment Managers (Axa IM).
Sanofi a annoncé lundi le lancement d'un programme de phase 3 pour son vaccin pneumococcique VPC21 et l'élargissement de sa collaboration avec la société sud-coréenne SK Bioscience, afin de développer une nouvelle génération de vaccins pneumococciques conjugués.
Les actions Medincell, Planisware et Robertet intègrent l'indice SBF 120 lundi, en remplacement de Casino, Euroapi et Eutelsat. Bureau Veritas rejoint le CAC 40, en lieu et place de Vivendi.
Le Premier ministre François Bayrou poursuit ses discussions pour composer un gouvernement à même d'éviter la censure, avec des personnalités de droite, du centre et de gauche. Une annonce est toujours attendue "avant Noël".  
 

Au début d'une semaine marquée par les fêtes de fin d'année les contrats à terme sur les principaux indices actions européens s’inscrivent en légère hausse ce matin.

La Bourse de Paris fermera mardi de manière anticipée et il n’y aura qu’une demi-séance à Wall Street. Les marchés seront fermés en Europe et aux Etats-Unis mercredi pour Noël. Les marchés européens seront également fermés jeudi.

Le Congrès américain a adopté samedi une loi qui assure le financement de l'Etat fédéral jusqu'à mi-mars, permettant ainsi aux Etats-Unis d'éviter de justesse une paralysie budgétaire, ou "shutdown".
Portée par des chiffres jugés encourageants concernant l'inflation et la confiance des ménages, la Bourse de New York a terminé en hausse vendredi. L'indice Dow Jones (DJIA) a ainsi gagné 1,2%, à 42.840,26 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a progressé de 1,1%, à 5.930,85 points. L'indice Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a pour sa part augmenté de 1%, à 19.572,60 points.

En Asie, l'indice Nikkei 225 a clôturé en hausse de 1,2% à la Bourse de Tokyo. Le Hang Seng prenait 0,6% vers 7h45 à la Bourse de Hong Kong, tandis que le Shanghai Composite perdait 0,4%.

Selon les données du courtier IG, vers 7h45, le contrat à terme sur le DAX 40 s'inscrivait en hausse de 0,04%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 0,03%. Le contrat à terme sur le CAC 40 avançait de 0,02%.

Matthias Schell, analyste crédit chez LBBW a indiqué que les obligations de catégorie investissement libellées en euros sont plus attrayantes que les obligations spéculatives à haut rendement, "high yield" en anglais, car elles offrent un meilleur ratio risque/rendement. Pour l’analyste, les obligations "high yield" sont confrontées à un plus grand risque de voir les spreads de crédit s'accentuer en cas de crise.

Matthias Schell estime aussi que les obligations d’entreprises en euros devraient par ailleurs enregistrer une meilleure performance que les emprunts d’Etat en 2025.

Ce matin, les taux des titre du Trésor américian s’inscrivent en hausse. Vers 7h45, celui de l'emprunt à dix ans se progressait de 1 point de base (0,01 point de pourcentage), à 4,53%. Celui du titre à deux ans gagnait 2 points de base, à 4,33%.
 

Danske Bank estime que l’euro devrait se replier en direction de la parité avec le dollar à un horizon de 12 mois. Compte tenu de la potentielle mise en oeuvre de mesures qui auront pour effet d'accentuer la croissance mais aussi l'inflation, l’arrivée prochaine de Donald Trump à la Maison Blanche renforce cette projection. Pour la banque, la remontée du billet vert pourrait marquer le pas au cours des prochains mois, car les taux d'intérêt aux Etats-Unis pourraient être abaissés davantage que ne l'anticipe actuellement le marché, mais les perspectives de long terme penchent toujours vers une appréciation du dollar.

Vers 7h45, l'euro gagnait 0,1% face au dollar, à 1,0440, tandis que le billet vert avançait de 0,1% face au yen, à 156,61 yens pour 1 dollar.
  

Dans un contexte de baisse des stocks, les contrats à terme sur le pétrole brut gagnent du terrain ce matin. Selon Haitong Futures, les efforts persistants de l’Opep+, l’Organsiation des pays exportateurs de pétrole et ses alliées, pour réduire la production d'or noir ont fait baisser le niveau mondial des stocks par rapport à l'an dernier. Par ailleurs, l’indice PCE qui mesure l’inflation aux Etats-Unis a augmenté moins qu’attendu en novembre, ce qui devrait atténuer les inquiétudes du marché concernant les prochaines décisions de la Réserve fédérale, qui a signalé un ralentissement du rythme des baisses de taux l’an prochain, selon la société de courtage. Le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 0,48% à 69,79 dollars le baril, tandis que le contrat de même échéance sur le Brent de mer du Nord coté à Londres progressait de 0,41% à 73,24 dollars le baril.