Après une séance sans élan à Wall Street jeudi, les Bourses européennes devraient ouvrir de manière contrastée vendredi.

Eramet a annoncé mardi avoir réalisé sa première production de carbonate de lithium dans son usine argentine de Centenario. Le groupe minier a indiqué dans un communiqué que l’usine de Centenario récemment mise en service « est la première à mettre en ouvre à l'échelle industrielle la technologie avancée d'extraction directe du lithium ("DLE") développée par Eramet ». Selon les données du courtier IG, vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 abandonnait 0,1%.
 

Alors que les marchés de la région rouvrent après deux jours de fermeture pour Noël, ce matin, les contrats à terme sur les indices actions européens évoluent de façon hésitante. Aucune publication particulière n'est prévue ce jour.

A l'issue de la séance peu animée au lendemain de Noël, la Bourse de New York a terminé sans grande direction jeudi. L'indice Dow Jones s'est adjugé un infime gain de 0,1%, à 43.325,80 points. L"indice élargi S&P 500 et le Nasdaq Composite ont en revanche perdu un peu moins de 0,1%, à 6.037,59 et 20.020,36 points, respectivement.
Matt Peron, responsable mondial du pôle Solutions chez Janus Henderson a indiqué que « ce que nous observons, c'est un intérêt continu pour les achats sur repli ».

Les valeurs technologiques ont marqué une pause après avoir connu un mois de décembre faste avec une progression de 4,2% pour l'indice Nasdaq. Apple s'est encore rapproché jeudi de la barre des 4.000 milliards de dollars de capitalisation boursière après un relèvement d'objectif de cours de Wedbush.

Le Dow Jones accuse de son côté un repli de 4% depuis le début du mois. Et les indices s'acheminent vers une performance robuste pour l'ensemble de 2024, à quatre séances de la fin de l'année. L'indice Dow Jones a pris 15% depuis le début de l'année, tandis que le S&P 500 et le Nasdaq affichent une progression de plus de 27% et 33%, respectivement.

En Asie, l'indice Nikkei 225 gagnait 1,9% en fin de séance. Le Hang Seng perdait 0,1% à la Bourse de Hong Kong, et le Shanghai Composite était inchangé. Selon les données du courtier IG, vers 7h30, le contrat à terme sur le DAX 40 s'inscrivait en recul de 0,4%, et celui sur le FTSE 100 était stable.  

Après un mouvement de hausse cette semaine qui a conduit le taux de l'obligation à 10 ans jusqu'à son niveau le plus élevé depuis mai, les rendements des titres du Trésor américain se stabilisent ce matin.

Vers 7h30, le taux du bon du Trésor américain à dix ans se stabilisait, à 4,580%. Celui du titre à deux ans était également proche de l'équilibre, à 4,334%.
  

Ce matin, l’euro cède du terrain face au dollar et au yen. Le billet vert recule lui aussi face à la devise japonaise. Michael Boutros, stratégiste devises à FOREX.com indique que l’euro semble devoir terminer 2024 juste au-dessus de ses points bas de l'année face au dollar et pourrait se rapprocher encore de la parité au début de l'année. Alors que l'inflation devrait reculer jusqu'à l'objectif de la Banque centrale européenne au début de l'année, l’attention dans la zone euro se tourne vers les risques pour la croissance. Pour Michael Boutros, « alors qu'une nouvelle réduction des taux est attendue dès janvier, le différentiel de taux d'intérêt pourrait continuer d'avantager le dollar au début de l'année et les perspectives d'ensemble en matière de politique monétaire jouent pour le moment toujours en faveur de ceux qui jouent la baisse de l'euro-dollar ».

Vers 7h30, l'euro reculait de 0,1%, à 1,0412 dollar, tandis que le billet vert cédait 0,2%, à 157,74 yens.
  

Les cours du pétrole évoluent peu ce matin. Selon Samer Hasn, analyste chez XS.com, le marché attend de nouveaux catalyseurs, tandis que la période des fêtes de fin d'année pourrait voir se réduire partiellement la pression sur les prix du pétrole. Pour l’analyste, les investisseurs sont confiants dans une reprise de la demande en Chine, les effets des mesures de relance économique du pays devant commencer à se matérialiser l'année prochaine. L'analyste prévient cependant qu’une guerre commerciale potentielle entre la Chine et les Etats-Unis, qui pourrait accroître la pression sur les cours du brut, est l'une des plus grandes préoccupations des investisseurs pour l'année à venir.

Vers 7h10, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord coté à Londres cédait 8 cents, à 73,18 dollars le baril. Le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 4 cents, à 69,58 dollars le baril.