Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse jeudi pour la première séance de l'année 2025.
  

La Plateforme automobile (PFA), qui rassemble la filière dans l'Hexagone a annoncé que les immatriculations de voitures particulières neuves en France ont progressé de 1,5% sur un an en décembre, mais ont diminué de 3,2% sur l'ensemble de 2024, en données brutes. La version définitive de l'indice PMI manufacturier pour décembre en France doit être publiée ce jeudi à 9h50. Selon les données du courtier IG, vers 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 0,3%.

Pour débuter la première séance de l'année 2025, les marchés d’actions européens devraient évoluer en hausse mardi. Wall Street a terminé mardi sur une note prudente une année de forte progression marquée par l'enthousiasme pour l'intelligence artificielle et l'amorce de la baisse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale (Fed). Dans le sillage du repli de nombreuses valeurs technologiques, la Bourse de New York a essuyé mardi une troisième baisse d'affilée. Après une ouverture en hausse, l'indice Dow Jones a finalement cédé 0,1%, à 42.544,22 points. Le S&P 500 a reculé de 0,4%, à 5.881,63 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a légèrement progressé de 0,2%, à 19.310,79 points.

Les principaux marchés d'actions asiatiques perdent du terrain jeudi après la publication de l'indice PMI manufacturier en Chine, qui a connu en décembre une hausse plus modérée. Le Hang Seng abandonnait 2% en fin de séance à la Bourse de Hong Kong, tandis que le Shanghai Composite reculait de 2,2%. Selon les données du courtier IG, vers 7h35, le contrat à terme sur le DAX 40 gagnait 0,5% et celui sur le FTSE 100 prenait 0,2%.

Le directeur des investissements chez Siebert Mark Malek s'attend à une nouvelle vague d'achats sur le marché obligataire, le rogramme politique que compte mettre en oeuvre la seconde administration Trump menaçant de faire augmenter le déficit budgétaire déjà élevé des Etats-Unis ou de continuer à faire grimper l'inflation. Cela pourrait entraîner le rendement de l'emprunt du Trésor américain à 10 ans au-delà du niveau de 4,6% qu'il arborait en fin d'année. Le dirigeant « les justiciers du marché obligataire auront au final plus d'impact sur le marché qu'ils n'en ont eu depuis des années ».

Vers 7h35, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans était inchangé, à 4,57%. Celui du titre à deux ans n'évoluait pas non plus, à 4,24%.

L'euro est en légère hausse face au dollar ce matin, tandis que le billet vert cède du terrain face à la devise japonaise. Pour Dominic Schnider, responsable des changes chez UBS Wealth Management, les investisseurs sont trop obnubilés par les promesses de croissance de Donald Trump, qui s'est engagé à réduire les impôts et la bureaucratie. Il a en outre précisé qu'il doutait que la hausse du dollar puisse durer. Selon Dominic Schnider, le dollar devrait ralentir au premier trimestre et terminer l'année 2025 en baisse de 5% face à l'euro et en recul de 8% face au yen par rapport à ses niveaux actuels. Vers 7h35, l'euro était en légère hausse de 0,1%, à 1,0365 dollar. Dans le même temps, le billet vert perdait 0,4% face à la devise japonaise, à 156,75 yens.

Portés par l'optimisme des investisseurs, les cours du pétrole brut s'inscrivent en hausse. Axis Securities a indiqué que les deux baisses des taux auxquelles pourrait procéder la Fed en 2025 et des mesures de croissance en Chine pourraient stimuler la demande énergétique, instaurant une dynamique haussière pour les cours du brut. Pour le courtier, les prix du pétrole sont restés modérés en 2024 en raison d'une demande relativement faible en provenance de Chine, même si la gestion de l'offre de l'OPEP+ a contribué à stabiliser les prix. Axis Securities estime qu’en « bénéficiant d'un équilibre entre discipline de l'offre et reprise économique, les prix du brut devraient pouvoir se redresser à la faveur de facteurs géopolitiques et économiques ».

Vers 7h30, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord coté à Londres gagnait 15 cents (+0,20%), à 74,79 dollars le baril. Le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 15 cents également (+0,21%), à 71,87 dollars le baril.