Pour la deuxième séance de l'année, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en légère baisse ce vendredi.

Ce vendredi, le nouveau gouvernement français tient son premier conseil des ministres.
Le fabricant de verres correcteurs et de montures de lunettes EssilorLuxottica a annoncé jeudi soir l'acquisition de Pulse Audition, une start-up française spécialisée dans les solutions de traitement de la voix basées sur l'intelligence artificielle (IA).

La foncière Argan doit publier après la clôture ses résultats du 4e trimestre. La société de gestion canadienne Brookfield a déposé jeudi soir son projet d'offre publique d'achat simplifiée (OPAS) obligatoire sur le producteur d'énergies renouvelables Neoen.

Selon les données du courtier IG, vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 0,2%.

Pour un début d'année assez poussif, les marchés d’ations européens devraient ouvrir autour en légère baisse vendredi. Les investisseurs observent depuis longtemps un "effet janvier", qui se traduit par le fait que les actions, notamment les petites capitalisations, tendent à enregistrer en janvier l'un de leurs meilleurs mois de l'année.

A Wall Street, la Bourse de New York n'a pas réussi à se redresser jeudi après sa consolidation de la fin décembre. Les valeurs américaines ont été freinées par la hausse du dollar et par le repli de Tesla, Apple et General Motors.
Après une ouverture dans le vert, l'indice Dow Jones (DJIA) a finalement perdu 0,4%, à 42.392,27 points. L'indice élargi S&P 500 a reculé de 0,2%, à 5.868,55 points, et le Nasdaq Composite a fléchi de 0,2%, à 19.280,79 points.

Les principaux marchés d’actions évoluent de façon contrastée vendredi. Alors que la Bourse de Tokyo reste fermée, le Hang Seng gagnait 0,1% en fin de séance à la Bourse de Hong Kong, tandis que le Shanghai Composite reculait de 1,6%. Vers 7h30, le contrat à terme sur le DAX 40 fléchissait de 0,02% et celui sur le FTSE 100 cédait 0,04%, selon les données du courtier IG.
 

Les rendements des obligations du Trésor américain ont peu évolué dans la nuit de jeudi à vendredi. Les opérateurs analysant la hausse du dollar et le niveau relativement bas des inscriptions au chômage aux Etats-Unis au cours de la dernière semaine de 2024. Les investisseurs obligataires devraient être confrontés à de nouveaux casse-tête lorsque Donald Trump reviendra à la Maison Blanche, car le plafond de la dette américaine a été rétabli jeudi. Le contrôle des républicains sur la Chambre des représentants et le Sénat aurait dû simplifier la tâche à Washington, mais quelque 38 républicains de la chambre basse du Congrès se sont opposés à la demande de Donald Trump de suspendre ou supprimer le plafond de la dette le mois dernier, ce qui a failli entraîner la fermeture des administrations publiques.
L'économiste Ed Yardeni indique une cette situation soulève « des doutes quant à la volonté et à la capacité politique du nouveau gouvernement de réduire le déficit ».

Vers 7h30, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans était inchangé, à 4,57%. Celui du titre à deux ans n'évoluait pas non plus, à 4,26%.
  

Alors que les investisseurs attendent l'entrée en fonction officielle du président élu Donald Trump à la fin du mois, le dollar s’incrit en baisse vendredi. Selon Karthik Sankaran, ancien cambiste et gérant de portefeuille, les droits de douane et baisses d'impôts envisagés par la nouvelle administration pourraient certes soutenir le billet vert, mais, ce coup de pouce risque de se révéler temporaire. Pour ce dernier, « les signaux sont contrastés. Lors de son premier mandat, Donald Trump avait déclaré qu'il préférait un dollar faible. Il n'aimait pas [Jerome] Powell. Si c'est de nouveau le cas, cela pourrait commencer à peser sur le dollar ».
Vers 7h30, l'euro était en hausse de 0,1%, à 1,0277 dollar. Dans le même temps, le billet vert reculait de 0,16% face à la devise japonaise, à 157,26 yens.

Ce matin, les cours du pétrole continuent de monter. Selon Sucden Financial, les cours sont soutenus par l'annonce d'une baisse des stocks de brut des Etats-Unis pour la sixième semaine consécutive. La banque asiatique UOB indique que les marchés se concentrent également sur l'amélioration des perspectives de la demande d'énergie liée à l'espoir que la Chine, premier importateur mondial de pétrole brut, poursuivra ses efforts pour stimuler sa croissance économique cette année.

Vers 7h30, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord coté à Londres gagnait 7 cents (+0,1%), à 76 dollars le baril. Le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 9 cents (+0,1%), à 73,22 dollars le baril.