Ce mardi, les Bourses européennes devraient ouvrir en baisse, tandis que les investisseurs attendent les statistiques sur l'inflation dans la zone euro en décembre ainsi que plusieurs indicateurs aux Etats-Unis.
 

Interparfums a annoncé lundi soir le départ de Frédéric Garcia-Pelayo, qui occupait le poste de directeur des affaires internationales pour les marques Montblanc, Coach, Lacoste et Van Cleef & Arpels. Frédéric Garcia-Pelayo est remplacé par Daphné Benacin, l'actuelle directrice régionale export, a indiqué le fabricant de parfums sous licences.

Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 abandonnait 0,5%, vers 7h30.

Pour sa part, le groupe de restauration collective Sodexo a confirmé mardi ses prévisions pour l'exercice qui s'achèvera fin août 2025, après une activité conforme à ses attentes mais inférieure aux prévisions des analystes au premier trimestre.
  
 

Alors que les opérateurs se préparent à une possible aggravation des tensions commerciales, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en baisse mardi. Les données du courtier IG, le contrat à terme sur le DAX 40 perdait 0,4%, vers 7h30, tandis que celui sur le FTSE 100 fléchissait de 0,6%. George Saravelos, de Deutsche Bank estime que « les marchés devraient s’attendre à beaucoup plus de volatilité à l’avenir ». Il souligne que « de nombreux changements importants de politique » se profilent à l'horizon.
La Bourse de New York a terminé majoritairement en hausse lundi, grâce au soutien du compartiment technologique, qui a poursuivi son bon début d'année. L'indice Dow Jones (DJIA) s'est toutefois essoufflé en fin de séance pour clôturer en retrait de moins de 0,1%, à 42.706,56 points. A l'opposé, l'indice élargi S&P 500 a pris 0,6%, à 5.975,38 points et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a avancé plus franchement, de 1,2%, à 19.864,98 points.
Le segment des semi-conducteurs a soutenu le secteur technologique après les bons résultats trimestriels du géant de la sous-traitance électronique taiwanais Foxconn, qui profite de la forte demande de produits pour l'intelligence artificielle. Micron s'est envolé de plus de 10% tandis que Nvidia (+3,4%) a signé un nouveau record historique avant une allocution lundi soir de son directeur général, Jensen Huang, pour l'ouverture du très attendu Salon de l'électronique de Las Vegas (CES).

Les principaux marchés d'actions asiatiques évoluent mardi de façon contrastée. L'indice Nikkei s'adjugeait 2% en fin de séance à la Bourse de Tokyo, tandis que le Hang Seng perdait 1,8% à la Bourse de Hong Kong. Le Shanghai Composite progressait de son côté de 0,2%.
 

Les investisseurs se sont détournés lundi des obligations d'Etat américaines à long terme, portant les rendements à leur plus haut niveau depuis des mois. Le département américain du Trésor s'apprête à allouer pour 39 milliards de dollars d'obligations à 10 ans et 22 milliards de dollars de titres à 30 ans, mardi et mercredi, respectivement.

Vers 7h30 mardi, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans perdait 1,8 point de base (0,018 point de pourcentage), à 4,619%. Celui du titre à deux ans reculait de 1,7 point de base, à 4,268%.

Alors que le marché table sur des taux de rendement durablement élevés aux Etats-Unis, le yen recule face au dollar ce matin, ce qui devrait profiter aux produits de taux américains. Alvin T. Tan, responsable de la stratégie de changes à RBC Capital Markets estime que « le dollar-yen reste très dépendant des taux des obligations d'Etat américaines, qui restent soutenus ».

Pour ce dernier, « le taux américain à 10 ans se maintient au-dessus de 4,6% et les adjudications de titres de dette prévues aux Etats-Unis [mardi et mercredi] devraient entretenir les tensions sur les taux ».

Vers 7h30, l'euro montait de 0,1%, à 1,04 dollar, tandis que le billet vert gagnait 0,1%, à 157,78 yens.
  

En 2025, les marchés pétroliers pourraient être soutenus par la perspective d’un excédent moins important. Le marché affichera selon Morgan Stanley Research un excédent modeste cette année, nettement moins important qu'avant la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés (Opep+) en décembre. Pour Morgan Stanley, la demande de pétrole en 2025devrait augmenter de 1 million de barils par jour, tandis que la production de l'Opep et des pays non membres de l'Opep devrait croître de 300.000 barils par jour et 1,4 million de barils par jour, respectivement, ce qui entraînerait un excédent de 700.000 barils par jour.
Vers 7h30, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord coté à Londres s'inscrivait en baisse de 5 cents (-0,1%), à 76,25 dollars le baril. Le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 11 cents (-0,2%), à 73,45 dollars le baril.