Les Bourses européennes devraient ouvrir en légère hausse ce jeudi, après les dernières données sur l'inflation américaine et en attendant de nouveaux indicateurs sur les prix aux Etats-Unis.
  

Du côté des entreprises, le constructeur automobile Renault a annoncé jeudi que la croissance de ses ventes mondiales avait ralenti à 1,3% en 2024 par rapport à l'année précédente, au cours de laquelle elles avaient grimpé de 9%. L'équipementier ferroviaire Alstom a annoncé mercredi avoir signé avec l'autorité des transports de l'Ontario, Metrolinx, un contrat de modernisation des trains suburbains régionaux.
Le producteur de matériaux de construction Saint-Gobain a finalisé l'acquisition d'Ovniver, un groupe mexicain spécialisé dans la chimie de la construction. Stellantis a indiqué ce jeudi que les facturations sorties d'usine ont reculé de 9% sur un an au 4e trimestre 2024.

L'exploitant aéroportuaire ADP a accueilli 363,7 millions de passagers dans son réseau en 2024, dépassant ainsi son niveau de trafic d'avant la crise sanitaire.

Après la clôture de la Bourse, Argan et Virbac doivent publier ce jeudi leurs résultats 2024. Vinci dévoilera aussi ses chiffres de trafic pour le mois de décembre. Vers 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 progressait de 0,1%, selon les données du courtier IG.

Par ailleurs, le Premier ministre François Bayrou devra faire face à l'examen par l'Assemblée nationale d'une première motion de censure à son encontre ce jeudi. Cette motion, qui a peu de chances d'être adoptée, doit être votée vers 17h30.
 

Après la publication des chiffres de l'inflation aux Etats-Unis, les marchés d’actions européens devraient connaître un début de séance en légère hausse jeune, moins élevés que prévu, ce qui laisse espérer des baisses de taux d'intérêt par la Réserve fédérale (Fed) américaine.

Les investisseurs surveilleront jeudi les résultats de Bank of America et de Morgan Stanley. La récente évolution du marché a envoyé un signal d'achat aux investisseurs en actions, le Dow Jones Industrial Average, le S&P 500 et le Nasdaq Composite ayant tous enregistré leur meilleure séance depuis leur forte progression du 6 novembre consécutive à l'élection présidentielle américaine. Mercredi, la Bourse de New York a terminé en nette hausse. Les investisseurs se montrent soulagés par les chiffres de l'inflation en décembre aux Etats-Unis et par les robustes bénéfices du secteur bancaire. L'indice Dow Jones (DJIA) a terminé sur un gain de 1,7%, à 42.221,55 points, et l'indice élargi S&P 500 a pris 1,8%, à 5.949,91 points. L'indice Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a avancé encore plus nettement, de 2,5%, à 19.511,23 points.
Le groupe de luxe suisse Richemont a annoncé jeudi en Europe avoir constaté une amélioration dans toutes ses activités et a publié un chiffre d'affaires supérieur aux attentes au titre du troisième trimestre de son exercice décalé. Au cours du trimestre clos le 31 décembre, le chiffre d'affaires du groupe a augmenté de 10% en un an, à 6,15 milliards d'euros, soit son chiffre d'affaires trimestriel le plus élevé de son histoire.
 

Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le DAX 40 était stable et celui sur le FTSE 100 prenait 0,3%, vers 7h45. Les marchés d'actions asiatiques gagnent un peu de terrain jeudi. Le Shanghai Composite prenait 0,2% en fin de séance et le Hang Seng montait de 1,1% à la Bourse de Hong Kong. Le Nikkei 225 a clôturé en hausse de 0,3% à la Bourse de Tokyo.

Ce matin, le rendement de l’obligation du Trésor américain à 10 ans est stable, son repli de cette nuit ayant permis de rassurer les investisseurs les plus nerveux. A en croire, Richard Steinberg, responsable de la stratégie de marché chez Focus Partners Wealth, le recul des rendements "permet aux investisseurs de reprendre leur souffle".

Vers 7h45, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans était quasi inchangé à 4,65%. Celui du titre à deux ans montait de 2 points de base (0,02 point de pourcentage), à 4,29%.

Le dollar américain est resté stable. Les investisseurs continuent à digérer les données économiques et les rapports sur les bénéfices. Selon Viktor Shvets, stratège de marché mondial chez Macquarie, pour les investisseurs, le niveau absolu du dollar par rapport aux autres devises n'a pas autant d'importance que le rythme de son appréciation. Vers 7h45, l'euro était stable, à 1,0288 dollar, tandis que le billet vert perdait 0,2% face à la devise japonaise, à 156,15 yens.

En raison des sanctions américaines qui ont poussé les prix à leur plus haut niveau depuis le mois d’août, les contrats à terme sur le pétrole ont augmenté, reprenant leur hausse avec la demande hivernale et les perspectives de réduction de l’offre. Dennis Kissler de BOK Financial indique que « les sanctions américaines contre la Russie restent au centre des préoccupations de la plupart des traders ». Pour ce dernier, le WTI dépassant les 80 dollars pourrait inciter les pays de l'Opep à augmenter leur production lors de leur prochaine réunion.

Le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 19 cents, soit 0,2%, à 80,23 dollars le baril. Vers 7h45, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord coté à Londres gagnait 15 cents, soit 0,2%, à 82,19 dollars le baril.