Alors que la saison des résultats bat son plein et que les Etats-Unis et la Russie ont indiqué mercredi qu'ils lançaient des négociations "immédiates" autour de l'avenir de l'Ukraine et de la fin de la guerre, les Bourses européennes devraient ouvrir en nette hausse ce jeudi.
 

La société de gestion canadienne Brookfield a annoncé mercredi que l'Autorité des marchés financiers (AMF) avait approuvé son projet d'offre publique d'achat simplifiée (OPAS) sur le producteur d'énergies renouvelables Neoen.

Ce jeudi matin, c'est au tour d'Orange, Ipsen, Unibail-Westfield-Rodamco, TF1 et Legrand de dévoiler leurs derniers résultats. Le soir, Gecina, Euronext et Ubisoft se plieront à l'exercice. Robertet doit également publier ses résultats dans la journée de jeudi.
Vers 7h25, le contrat à terme sur le CAC 40 est en hausse de 1%, selon les données du courtier IG.

Le Sénat doit se pencher ce jeudi sur le projet de loi d'urgence pour la reconstruction de Mayotte, un texte déjà adopté par l'Assemblée nationale.
Après la loi de finances 2025, l'Assemblée nationale a définitivement adopté mercredi soir le budget de la Sécurité sociale pour 2025 en repoussant une nouvelle motion de censure.  
 

Ce matin, les contrats à terme sur actions étaient en hausse. L'aversion au risque s'est atténuée, car les discussions entre le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine ont suscité des attentes quant à la fin de la guerre en Ukraine. Les deux présidents ont ainsi convenu mercredi de lancer des négociations "immédiates" sur l'Ukraine. Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le DAX 40 gagnait 1,1%, tandis que celui sur le FTSE 100 grapillait 0,1%, vers 7h25.

Après l'annonce d'une accélération inattendue de l'inflation aux Etats-Unis, qui s'est traduite par un raidissement des taux d'emprunt sur les marchés, la Bourse de New York a fini globalement en baisse mercredi.

L'indice Dow Jones (DJIA) s'est éloigné de ses points bas du début de séance pour clôturer en baisse de 0,4%, à 44.368,56 points, et l'indice S&P 500 a cédé 0,3%, à 6.051,97 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, est resté proche de l'équilibre (+0,03%), à 19.649,95 points.

James Knightley, économiste international en chef chez ING a indiqué à propos de la publication de l'inflation CPI américaine, qu’ « il est indéniable qu'il s'agit d'un rapport alarmant ». Pour ce dernier, « avec le sentiment que les tarifs douaniers potentiels représentent un risque à la hausse pour l'inflation, le marché est naturellement d'avis que la Réserve fédérale aura du mal à justifier des baisses de taux dans un avenir proche ».

L'indice des prix à la production aux Etats-Unis est attendu ce jeudi. La Bourse de Tokyo a clôturé en progression de 1,3%.

En Asie, le Shanghai Composite était stable en fin de séance, tandis que le Hang Seng grimpait de 2,1% à la Bourse de Hong Kong.  

Le taux de l'obligation du Trésor à dix ans était en baisse de 2 points de base (0,02 point de pourcentage), à 4,61%, vers 7h25. Celui du titre à deux ans reculait de 1 point de base, à 4,35%.

Alors que l'appétit pour le risque se redressait, parallèlement à de légers gains des contrats à terme sur les indices boursiers américains, le dollar américain s’est affaibli. Le sentiment a également probablement été soutenu par l'accord entre le président américain Trump et le président russe Poutine pour entamer des discussions afin de mettre fin à la guerre en Ukraine. Selon l'équipe Global Markets Research d'OCBC, le sentiment de risque a été stimulé par les espoirs de paix dans la région.

Vers 7h25, l'euro gagne 0,5% face au billet vert, à 1,0438 dollar. Le billet vert perdait 0,3% face à la devise japonaise, à 154,03 yens.

Ce matin, le pétrole enregistre un recule tandis que les opérateurs digèrent les données de l’inflation américaine et les signes de pression sur l’offre. Selon le stratège de Pepperstone, Quasar Elizundia, une inflation plus élevée que prévu a renforcé l'idée que la Fed pourrait maintenir des taux élevés, exerçant une pression sur les matières premières libellées en dollars. Pour ce dernier, les négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine alimentent également les spéculations sur l'assouplissement des restrictions imposées aux producteurs de pétrole russes

Le contrat de mars sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 60 cents, soit -0,8%, à 70,77 dollars le baril.

Vers 7h30, le contrat d'avril sur le Brent de mer du Nord coté à Londres baissait de 64 cents, soit -0,9%, à 74,54 dollars le baril.