Dans le sillage du rebond observé sur les Bourses asiatiques, les Bourses européennes devraient ouvrir en nette progression mardi.
  

Le gestionnaire du tunnel sous la Manche Getlink a publié ses chiffres de trafic pour mars ce mardi. Le trafic de navettes de passagers a reculé de 16% sur un an, tandis que le trafic de navettes de camions a progressé de 2% sur un an.
Une enquête de l'association de consommateurs UFC-Que Choisir publiée mardi dénonce les minimas forfaitaires utilisés par certaines banques pour les petits découverts de leurs clients en France. 

Le fabricant de tubes sans soudure pour l'industrie de l'énergie Vallourec a annoncé mardi avoir obtenu un contrat pour la livraison de tubes destinés à des opérations de forage auprès de la compagnie nationale algérienne de pétrole et de gaz, Sonatrach.

Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 progressait de 2,7%, selon les données du courtier IG.

Les grands groupes industriels français se retrouvent mardi au ministère de l'Economie pour trouver une position commune face à la guerre commerciale lancée par les Etats-Unis. Le président Emmanuel Macron avait appelé la semaine dernière les industriels à suspendre leurs investissements en Amérique.
  
 

Vers 7h40, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort prenait 2,3%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres gagnait 2,4%, selon les données du courtier IG.

La Bourse de New York a traversé de fortes turbulences lundi avant de limiter son repli à la clôture, malgré les menaces de Donald Trump d'alourdir davantage les droits de douane imposés à la Chine.

L'indice Dow Jones (DJIA) a perdu 0,9%, à 37.965,60 points, tandis que le S&P 500 s'est stabilisé en fin de séance, pour terminer sur une courte baisse de 0,2%, à 5.062,25 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, est même parvenu à s'adjuger 0,1%, à 15.603,26 points, après avoir affiché des pertes de plus de 4% pendant la séance.
L'indice Shanghai Composite gagnait 0,6%, tandis que le Hang Seng à la Bourse de Hong Kong grapillait 0,1%.

En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo bondissait de 6% mardi en fin de séance.

Les rendements des bons du Trésor étaient en baisse. Les marchés restent volatils, car de nombreux investisseurs craignent que les tarifs douaniers ne paralysent l'économie et ne fassent grimper les prix. Selon les économistes de BNP Paribas, l’indice des prix à la consommation (IPC) américain de mars, qui doit être publié jeudi, pourrait montrer un impact des premiers tarifs douaniers. Le consensus dans une enquête du Wall Street Journal voit l'IPC sur 12 mois à 2,5%, en baisse par rapport aux 2,8% de février. BNP Paribas prévoit 2,6%.  

Vers 7h40, le taux de l'obligation du Trésor américain à deux ans perdait 3 points de base, à 3,74%. Celui du titre à dix ans perdait 1 point de base (0,01 point de pourcentage), à 4,17%. Le taux à 10 ans était tombé jeudi sous la barre des 4% pour la première fois depuis six mois.

Ce matin, le dollar américain est en baisse. Les tarifs douaniers de Trump devaient initialement stimuler le billet vert, car les taxes sur les importations devraient augmenter la demande de dollars.

Vers 7h40, l'euro gagnait 0,5%, à 1,0956 dollar. Le billet vert perdait 0,1% face à la devise japonaise, à 147,72 yens.
  

En raison d’un probable rebond technique, les contrats à terme sur le pétrole ont augmenté, après avoir chuté pour une troisième séance consécutive. Citi Research a recommandé aux investisseurs et aux consommateurs de s'abstenir d'investir sur les matières premières, y compris le pétrole, jusqu'à ce qu'un 'Fed put' ou un 'Trump put' se produise.
Selon Maximilian J. Layton, responsable mondial de la recherche sur les matières premières de Citi Research, « tout rebond cette semaine sur des titres ou des retards dans l'imposition des tarifs douaniers du 9 avril offrirait des occasions de vendre les rebonds ».   

UOB a indiqué pour sa part que deux risques clés contre le pétrole brut Brent se sont encore aggravés. Le premier risque clé est un nouveau ralentissement de la croissance mondiale dû au déploiement chaotique de tarifs douaniers réciproques punitifs. Le deuxième risque clé est le retour plus important que prévu du volume de production de l'OPEP+. UOB a abaissé ses prévisions pour le Brent de 5 dollars à 65 dollars le baril pour le deuxième et le troisième trimestre 2025 et de 5 dollars à 60 dollars le baril pour le quatrième trimestre 2025 et le premier trimestre 2026.

Le contrat de mai sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 79 cents, soit 1,3%, à 61,49 dollars le baril. Vers 7h40, le contrat de juin sur le Brent de mer du Nord coté à Londres progressait de 72 cents, soit 1,1%, à 64,94 dollars le baril.