Les Bourses européennes rouvrent ce mardi après un long week-end de Pâques et sont attendues dans le vert, malgré la rechute de Wall Street lundi.
  

Le spécialiste du diagnostic in vitro bioMérieux a annoncé mardi le lancement de Watchfire, sa nouvelle solution de diagnostic moléculaire permettant de détecter les virus et les bactéries dans les eaux usées et affronter d'éventuelles épidémies de maladies infectieuses.

Après 4 jours de fermeture, la Bourse de Paris rouvre ses portes ce mardi.
Le fabricant de tubes sans soudure Vallourec a annoncé mardi avoir remporté un contrat qu'il qualifie de "majeur" auprès de la société Allseas pour la fourniture de pipelines dans le cadre du projet offshore Buzios au Brésil, opéré par le groupe pétrolier Petrobras. Les éléments financiers du contrat n'ont pas été communiqués.
Le président de la République Emmanuel Macron se rend mardi à La Réunion et devrait notamment s'exprimer sur l'épidémie de chikungunya ainsi que sur les dégâts provoqués par le cyclone Garance fin février.
Vers 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 1%, selon les données du courtier IG.  

ce matin les contrats à terme sur les actions européennes étaient en hausse. Selon les données du couriter IG, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort progressait de 1,2%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres grimpait de 0,6%, vers 7h45.

En Europe, SAP doit publier ses résultats du 1er trimestre, tandis qu'ING tient son assemblée générale.
Ce mardi, le laboratoire suisse Roche a annoncé son intention d’investir milliards de dollars aux Etats-Unis durant les cinq prochaines années.

Du côté des entreprises américaines, GE Aerospace, 3M, Verizon et Lockheed Martin ainsi que Tesla doivent publier ce mardi leurs résultats du 1er trimestre avant l'ouverture de Wall Street. Telsa le fera après la clôture.

Après que le président américain Donald Trump a renouvelé son attaque contre le président de la Fed, Jerome Powell, les actions américaines ont fortement chuté lundi , avec un calendrier macroéconomique léger et en l'absence de nouvelles concernant les tarifs douaniers.

Selon Paul Ashworth, économiste en chef pour l'Amérique du Nord chez Capital Economics, « si Trump est déterminé à baisser les taux d'intérêt, il devra également licencier les six autres membres du Conseil d'administration de la Fed, ce qui déclencherait une réaction plus sévère du marché, avec une chute du dollar et une hausse des taux à l'extrémité longue de la courbe des rendements ». Même si les tensions entre Donald Trump et Jerome Powell s'apaisent, les tarifs douaniers alimentent les doutes.

Pour sa part, le stratégiste marchés chez LPL Financial, Adam Turnquist, estime que « l’incertitutde concernant les tarifs douaniers a fortement obscurci la visibilité des bénéfices des entreprises et de l'activité économique, car les entreprises sont aux prises avec des structures de coûts imprévisibles, des prévisions de la demande et des perturbations potentielles de la chaîne d'approvisionnement... Il reste difficile de naviguer dans cet environnement en raison du contexte binaire 'accord ou pas d'accord' des négociations commerciales, où l'absence de résolutions commerciales claires complique le contexte macroéconomique ».

En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo cédait 0,2% mardi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite prenait 0,4%, tandis que le Hang Seng à la Bourse de Hong Kong gagnait 0,5%.

La Bourse de New York a clôturé lundi en forte baisse et le dollar est tombé à son plus bas niveau depuis trois ans, au cours d'une séance également marquée par des tensions sur le marché obligataire. Le Dow Jones (DJIA) a chuté de près de 972 points lundi, soit 2,5%, à 38.170,41 points, tandis que le S&P 500 a fini en baisse de 2,4%, à 5.158,20 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a reculé de 2,6%, à 15.870,90 points.
  
    

Le taux du titre à deux ans gagnait aussi 1 point de base, à 3,78%. Le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans montait de 1 point de base (0,01 point de pourcentage), à 4,43%, vers 7h45.

Ce matin, le dollar américain s’affaiblit encore. Selon une note d'OCBC, « le dollar américain a subi un autre coup cette semaine, car l'histoire d'une éventuelle révocation du président de la Fed, Powell, a gagné du terrain dans un contexte de faible liquidité du marché ». L’OCBC indique que « si la crédibilité de la Fed est remise en question, cela pourrait sérieusement éroder la confiance dans le dollar américain ». Pour lui, la poursuite des mesures protectionnistes américaines et l'endettement public qui explose sont autant de catalyseurs qui devraient maintenir intacte la tendance à "vendre le dollar américain".  

Vers 7h45, l'euro grimpait de 0,3%, à 1,1548 dollar. Le billet vert perdait 0,7% face à la devise japonaise, à 139,94 yens.
  

Le contrat de mai sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 65 cents, soit 1%, à 63,73 dollars le baril. Vers 7h45, le contrat de juin sur le Brent de mer du Nord coté à Londres progressait de 38 cents, soit 0,6%, à 66,64 dollars le baril.