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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreLors de la session exécutive de l’Union parlementaire africaine (UPA) tenue le mercredi 21 mai 2025 à Casablanca, le sénateur nigérian Jimoh Ibrahim a réaffirmé l’engagement du président Bola Tinubu en faveur du gazoduc Afrique Atlantique. Ce projet stratégique de 25 milliards de dollars vise à renforcer l’intégration énergétique ouest-africaine et à consolider le partenariat entre Rabat et Abuja dans une dynamique de coopération Sud-Sud durable.
Méga-projet énergétique, le futur gazoduc Nigéria-Maroc, long de 5 660 kilomètres, prévoit d’acheminer jusqu’à 30 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an, traversant 13 pays d’Afrique de l’Ouest, du Nigéria jusqu’au Maroc. Le tracé du pipeline couvre notamment le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Libéria, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie et le Maroc, qui à lui seul accueillera 1 672 kilomètres de conduites.
Ce projet vise à alimenter en énergie près de 400 millions de personnes, tout en favorisant la création de milliers d’emplois et en stimulant le développement industriel et numérique dans la région. Le président Tinubu, selon le sénateur Ibrahim, a lancé un audit des projets énergétiques précédemment abandonnés, dans le but d’accélérer leur achèvement.
La ministre marocaine de la Transition énergétique, Leila Benali, a confirmé en mai que les études de faisabilité et d’ingénierie ont été finalisées et que le tracé optimal du pipeline est désormais validé. Une société conjointe entre le Maroc et le Nigéria est en cours de création pour piloter la décision finale d’investissement, attendue d’ici la fin de l’année.
Dans cette optique, le Maroc a lancé en avril un appel d’offres pour la mise en place d’une infrastructure gazière nationale, reliant le port de Nador à Kénitra et Mohammedia, puis jusqu’à Dakhla, afin de s’interconnecter au gazoduc atlantique.
Le projet bénéficie du soutien de plusieurs bailleurs de fonds internationaux, dont les Émirats arabes unis, la Banque européenne d’investissement, la Banque islamique de développement et le Fonds de l’OPEP. Par ailleurs, le groupe chinois Jingye Steel a décroché le contrat de fourniture des tuyaux nécessaires.
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