Avant l'emploi américain, les marchés d'actions européens attendus en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.593,18 points (-0,80%), le CAC 40 à 6.243,28 points (-0,54%), le DAX 40 à 13.130,19 points (-0,95%), le FTSE 100 à 7.188,63 points (+0,62%), le SMI  à 10.710,59 points (-0,89%), l’AEX à 661,18 points (-0,91%), le BEL 20 à 3.532,49 points (-0,59%), l’IBEX 35 à 7.868,90 points (-1,25%), le DJIA à 32.001,25 points (-0,46%), le Nasdaq à 10.342,94 points (-1,73%), le S&P 500 à 3.719,89 points (-1,06%), le Nikkei 225 à 27.199,74 points (-1,68%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 0,9781 (+0,31%), l’EUR/JPY à 144,73 (+0,10%) et l’USD/JPY à 147,98 (-0,21%). 

Des sources ont indiqués que le groupe de luxe Kering mène des négociations avancées pour acquerir la marque de mode Tom Ford. Ce vendredi, l’actualité est également animée par de nouvelles publucations de résultats trimestriels de la part de Société Générale, ALD et Spie. Le gestionnaire de centres d’appels Teleperformance a revelé parmi les publications d’hier soir ses objectifs de croissance organique et de large pour 2022. C’est après avoir enregistré une forte progression de son activité au troisième trimestre. Un chiffre d'affaires supérieur aux attentes au titre du troisième trimestre a été publié le numéro un mondial de l’affichage publicitaire JCDecaux. Ce chiffre est soutenu par la reprise du trafic aérien.

Après avoir enregistré une croissance de 7,3% de son chiffre d'affaires au troisième trimestre, le groupe de BTP et de concessions Eiffage a confirmé de son côté jeudi ses perspectives pour l'année 2022. 

A l’ouverture, alors que les opérateurs analysaient les dernières décisions de la Réserve fédérale (Fed) et de la Banque d'Angleterre (BOE), les marchés d’actions européens devraient progresser ce jour après avoir clôture en baisse la veille.

Les données du courtier IG Markets mentionnent que le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 40,7 points, soit 0,7% à 7h40. Le contrat sur le FTSE 100 prenait 51 points, ou 0,7% et celui sur le DAX 40 avançait de 76 points, soit 0,6%. 

Pour le mois d'octobre, les investisseurs examineront les indices PMI du secteur des services dans la zone euro. La Bourse de New York est freinée par une nouvelle poussée des taux d'emprunt après les propos restrictifs du président de la Réserve fédérale (Fed) au sujet de l'inflation. Elle a terminée dans le rouge hier.

Le « message restrictif de Jerome Powell [le président de la Fed] va accentuer la volatilité jusqu'aux [élections de mi-mandat du 8 novembre aux Etats-Unis] et au-delà. Le scénario de base prévoit maintenant un nouveau test des points bas d'octobre, en particulier pour le Nasdaq 100, axé sur les valeurs de croissance » selon Evercore ISI. 

En Asie, les Bourses évoluent dans l’ensemble dans le vert ce jour. Le Shanghai Composite s'adjugeait 2,6% et l’indice Hang Seng bondissait de 6,7% à Hong Kong en fin de séance. En revanche, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo était fermée pour un jour férié jeudi et se repliait de 1,7%.    

Les rendements des emprunts du Trésor américain reculent légèrement ce matin. C’est après avoir atteint la veille leur plus hauts niveaux depuis plusieurs années à la fin d'une séance une nouvelle fois volatile qui s'est fait l'écho du malaise des investisseurs face à l'intention de la Fed de poursuivre ses hausses de taux.

Le taux du titre du Trésor américain titre à 2 ans perdait 3 points de base, à 4,700% alors que celui du titre à 10 ans cédait environ 1 point de base, à 4,142% 7h30.

Le prochain relèvement de taux de la banque centrale américaine, prévu en décembre à nouveau de 75 points de base était estimée à 52,8%, et celle d'une hausse plus modérée de 50 points de base, à 47,2%.

A en croire Citi, « Le ton adopté par le comité de politique monétaire (FOMC) est restrictif, son président [Jerome] Powell ayant explicitement indiqué qu'il préférerait resserrer [la politique monétaire] de façon excessive, quitte à abaisser un peu les taux ensuite, que de ne pas la resserrer suffisamment, au risque d'aboutir à une inflation hors de contrôle ». 

Le billet vert cède du terrain par rapport à la devise japonaise alors que l’euro s'apprécie ce matin face au dollar et au yen.

Selon MUFG Bank, les statistiques sur l'emploi non agricole aux Etats-Unis pour le mois d'octobre devraient continuer de refléter des tensions sur le marché du travail. A l’en croire, c’est une marge de manSuvre à la Fed pour continuer de resserrer sa politique monétaire.  

Le dollar a regagné la faveur des investisseurs avec la hausse des taux d'intérêt à court terme selon ANZ. Pour lui, « Comme si cela faisait le moindre doute, la Fed a insisté sur le fait qu'elle s'attaquait au problème de l'inflation et pour le moment, cela va probablement continuer de jouer en faveur du dollar, surtout si l'appétit pour le risque continue de se dégrader ». 

Les cours du pétrole gagnent du terrain ce jour. Ils sont soutenus par les données publiées par le département américaain de l’Energie, ayant fait état d’une baisse des stacks de brut aux Etats-Unis pendant la seamine terminée au 28 octobre.

SPI Asset Management estime que ce recul notable de 3,1 millions de barils devrait apporter un certain soutien aux cours de l'or noir. A l’en croire lesproblèmes d'approvisionnement qui devraient apparaître dans le sillage de l'embargo européen sur le pétrole russe, dont l'entrée en vigueur est prévue le 5 décembre, devraient également avoir des répercussions.  

Le contrat de décembre sur le brut léger doux doux (WTI) coté au Nymex progressait de 1,97 dollar, à 90,14 dollars le baril, tandis que celui de janvier sur le Brent de mer du Nord gagnait 1,95 dollar, à 96,62 dollars le baril.