Avant la fin des "midterms" aux Etats-Unis, les marchés d’actions européens devraient hésiter. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.708,80 points (+0,55% ), le CAC 40 à 6.416,61 points (0,00%), le DAX 40 à 13.533,52 points (+0,55%), le FTSE 100 à 7.299,99 points (-0,48%), le SMI à 10.750,39 points (-0,35%), l’AEX à 676,06 points (+0,62%), le BEL 20 à 3.616,18 points (+0,38%), l’IBEX 35 à 7.962,30 points (+0,25%), le DJIA à 32.827,00 points (+1,31%), le Nasdaq à 10.564,52 points (+0,85%), le S&P 500 à 3.806,80 points (+0,96%) et le Nikkei 225 à 27.872,11 points (+1,25%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0003 (-0,19%), l’EUR/JPY à 146,79 (-0,09%) et l’USD/JPY à 146,78 (+0,11%). 

Tandis que Orpea, Rubis et Eurazeo présentent leur chiffre d'affaires trimestriel, Carrefour et Renault organisent mardi des journées investisseurs. Après avoir publié un chiffre d'affaires en baisse au troisième trimestre, Altarea s'est montré plus prudent hier soir concernant son objectif de FFO ("Funds From Operations") pour 2022. Le Funds From Operations correspond au résultat net hors variations de valeur, charges calculées, frais de transaction et variations d'impôt différé. En réalité, Altarea s'attend désormais à un FFO en "croissance" en 2022, "sous réserve d'une non dégradation accrue du contexte macroéconomique, géopolitique ou sanitaire". Il prévoyait un FFO en "croissance significative, sous réserve d'une non dégradation du contexte" à la fin juillet. 

Selon une annonce de Air France-KLM, il a remboursé  de manière anticipée 1 milliard d'euros sur le montant du prêt garanti par l'Etat (PGE) qu'il avait contracté en 2020, en pleine crise sanitaire. Le groupe a ainsi indiqué dans un communiqué « Air France-KLM a conclu un accord avec l'Etat français et le syndicat de neuf banques participant au PGE pour procéder au remboursement anticipé d'un milliard d'euros sur les 3,5 milliards d'euros d'encours ».

A l’ouverture, alors que les investisseurs attendent une nouvelle série de résultats d'entreprises en Europe et aux Etats-Unis, ainsi que les élections de mi-mandat Outre-Atlantique, les marchés d'actions européens devraient peu évoluer mardi.  

Le contrat sur le FTSE 100 se repliait de 32 points, ou 0,4%, alors que celui sur le DAX 40 gagnait 13 points, soit 0,1%. Selon les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 0,3 point vers7h30.  

Les investisseurs estime que la fin des élections de mardi aux Etats-Unis pourrait dynamiser les marchés d’actions notamment si les Républicains obtiennent la majorité à la Chambre des Représentants. L’incertitude politique s'en trouvant réduite, le Congrès américain serait alors divisé, ce que certains investisseurs apprécient. 

Wall Street a terminé en hausse hier soir. Le Nasdaq Composite a avancé de 0,9%, l’indice Dow Jones (DJIA) a progressé de 1,3% et l'indice élargi S&P 500 a pris 1%. Ce jour, les Bourses asiatiques évoluent en ordre dispersé. L’indice Hang Seng reculait de 0,9% à Hong Kong en fin de séance, tout comme le Shanghai Composite. En revanche, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo gagnait 1,3%. 

Les investisseurs attendent les chiffres de l'inflation en octobre aux Etats-Unis pour obtenir de nouveaux indices sur le niveau auquel la Réserve fédérale (Fed) pourrait porter ses taux d'intérêt et sur la durée pendant laquelle elle les y maintiendrait. Mais, le rendement de l'obligation du Trésor américain à deux ans, qui est particulièrement sensible à l'évolution de la politique monétaire, a terminé la séance de lundi à New York à son plus haut niveau depuis 15 ans. 

Selon les prévisions des économistes, l’inflation de base en octobre outre-Atlantique attendue jeudi, devrait légèrement ralentir sur un an, à 6,5% contre 6,6% en septembre. A en croire BMO « Les tensions sur les coûts continueront de provenir du secteur des services, les salaires constituant le principal facteur de hausse ». Pour les analystes, les résultats des élections de mi-mandat qui se dérouleront ce mardi aux Etats-Uni, pourraient avoir un impact budgétaire et faire bouger les marchés obligataires.

Avant les élections de mi-mandat aux Etats-Unis, le dollar progresse ce matin face aux autres grandes devises dont l’euro. Selon IG, les derniers sondages laissent attendre un Congrès divisé pouvant rendre l'adoption de nouveaux textes de loi difficile et mener à une impasse politique. Cependant, ajoute ANZ, « l'événement majeur de la semaine sera l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis jeudi, car il pourrait modifier radicalement les prévisions concernant la politique de la Réserve fédérale ».

Les contrats à terme sur le pétrole brut reculent ce matin. L’analyste de marché pour The Price Futures Group a indiqué que «le marché pétrolier est toujours un peu nerveux au sujet des perspectives de la demande et nous attendons davantage de précisions sur les projets de réouverture de la Chine ».  

Dans le rapport hebdomadaire sur les stocks de pétrole aux Etats-Unis, l'attention se portera principalement sur les chiffres de la demande qui doit être publié mercredi, ainsi que sur la production du pays, alors que les spécialistes de la fracturation hydraulique hésitent à augmenter leur production de pétrole dans un "environnement incertain".

Alors que le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 30 cents, à 91,49 dollars le baril, celui de janvier sur le Brent de mer du Nord perdait 26 cents, à 97,66 dollars le baril vers 7h20.