A l'ouverture, les Bourses européennes devraient présenter un tableau contrasté. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.882,78 points (-0,83%), le CAC 40 à 6.607,22 points (-0,52%), le DAX 40 à 14.234,03 points (-1,00%), le FTSE 100 à 7.351,19 points (-0,25%), le SMI à 10.936,62 points (-0,81%), l’AEX à 709,11 points (-1,02%), le BEL 20 à 3.613,08 points (-1,47%), l’IBEX 35 à 8.101,40 points (-1,06%), le DJIA à 33.553,83 points (-0,12%), le Nasdaq à 11.183,66 points (-1,54%), le S&P 500 à 3.958,79 points (-0,83%) et le Nikkei 225 à 27.930,57 points (-0,35%). 

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0381 (-0,14%), l’EUR/JPY à 144,69 (-0,26%) et l’USD/JPY à 139,39 (-0,11%).  
 
 
Alors que la Française des Jeux organise une journée investisseurs, Bouygues a publié mercredi ses résultats pour les neuf premiers mois de l'exercice 2022. Pour le mois d’octobre, l’exploitant des aéroports parisiens Groupe ADP présente pour sa part ses chiffres du trafic. Le groupe de construction et de concessions Vinci a annoncé mercredi soir que le trafic de sa division Vinci Autoroutes avait reculé de 7% en octobre par rapport à la période correspondante de 202. Et le trafic de Vinci Airports a augmenté de 57,8% dans le même temps. 

 
Alors que les tensions géopolitiques liées à la frappe de missile qui a touché la Pologne s'apaisent et qu'aux Etats-Unis, les républicains ont repris le contrôle de la Chambre des représentants, les principaux marchés actions européens devraient ouvrir e ordre dispersé ce jour. La présentation du projet de budget du gouvernement britannique pour 2023 est désormais attendue par les investisseurs. 

Les données du courtier IG Markets mentionnent que le contrat sur le CAC 40 gagnait 16 points, ou 0,2% vers 7h30. Le contrat sur le FTSE 100 abandonnait 11 points, ou 0,2%, alors que le contrat sur le DAX 40 prenait 68 points.       

Les républicains ont remporté la majorité des sièges à la Chambre des représentants aux Etats-Unis. Ils renforcent ainsi leur capacité à mener l'ordre du jour du Congrès après deux années de contrôle démocrate des deux chambres du Congrès.  

Les perspectives économiques des Etats-Unis préoccupent d’avantages les investisseurs ainsi que la situation politique du pays. Hier, Wall Street a terminé dans le rouge, les craintes de récession persistant. Le Nasdaq Composite a abandonné 1,7%, l’indice élargi S&P 500 a cédé 0,9% et l’indice Dow Jones (DJIA) a perdu 0,1%.  

Les marchés asiatiques reculent aujourd’hui, dans le sillage de Wall Street. En fin de séance, l'indice Hang Seng perdait 1,9%, l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a cédé 0,4% et l'indice Shanghai Composite reculait de 0,6%.
 
  

Hier, le rendement obligataire du Trésor américain à dix ans a reculé à son niveau le plus bas en un mois. Ce qui a fait chuter l'écart de rendement entre les titres à deux et dix ans, un indicateur clé du risque de récession, à son niveau le plus négatif depuis 40 ans. Entre les taux à deux et dix ans, l’écart s’est réduit à 67 points de base. Ce niveau n’a pas été atteint depuis le 18 février 1982, lorsqu'il était passé à -70,5 points de base.

Pour Ian Lyngen, responsable de la stratégie pour les taux américains chez BMO Capital Markets la Fed devrait relever ses taux de 0,5 point de pourcentage en décembre et qu'elle ralentisse le rythme par la suite. Pour le stratégiste, la Fed maintiendra les taux à ce niveau, "risquant ainsi une récession plus prononcée" une fois que le taux des fonds fédéraux aura atteint son point haut. 

 
 
Ce matin, l’euro recule face au dollar. Philip Wee, stratégiste pour les devises chez DBS Group Research pense que le marché redoute uniquement de nouvelles hausses des taux de la Fed entraînent une récession. Ce qui réduit la motivation des cambistes à vendre le dollar. A en croire la même source, les propos tenus récemment par les banquiers centraux américains a mis un terme aux paris sur un virage plus accommodant de la Fed et renforcé les craintes de récession.
  

Alors que la menace d’approvisionnement que représentent les tensions liées à un tir de missile en Pologne s'est quelque peu atténuée, les contrats pétroliers poursuivent leur repli ce matin. Dans une note, Stephen Innes, associé de SPI Asset Management, fait savoir que les préoccupations relatives à la demande devraient désormais revenir au premier plan. A l’en croire, les cas de Covid-19 en Chine continuent d’augmenter et la saison de la grippe approche. 
    
Stephen Innes a ajouté que « les opérateurs disposent de peu de solutions pour rééquilibrer leurs positions, la possibilité de nouveaux confinements dans des zones densément peuplées [de Chine, ndlr] nuisant à la demande de pétrole de manière exponentielle par rapport à d'autres pans de l'économie ». 

Le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) côté au Nymex reculait de 1,06 dollar, à 84,53 dollars le baril, alors celui de janvier sur le Brent de mer du Nord perdait 89 cents, à 91,97 dollars le baril à 7h30.