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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreLe groupe Sonatel a lancé, lundi, l’émission d’obligations par appel public à l’épargne dénommée « SONATEL 6,50% 2020-2027» d’un montant de 100 milliards de FCfa. Une occasion de revenir, en détails, sur certains concepts : emprunt obligataire et appel public à l’épargne.
1) Emprunt obligataire
Dans l’objectif de diversifier leurs sources de financement et de disposer des ressources financières plus longues, les entreprises, les États, les collectivités territoriales ont la possibilité d’aller emprunter sur un marché financier, par exemple à la Bourse régionale des valeurs mobilières pour la zone Uemoa. À ce titre, ces émetteurs (c’est-à-dire, États, entreprises privées, publiques, collectivités territoriales…) peuvent faire ce qu’on appelle un « emprunt obligataire » qui consiste à émettre des obligations qui sont des titres de créance négociable assimilables à une dette pour les entités émettrices. Ces dernières, en retour, reçoivent de l’argent en prêt de la part des souscripteurs (investisseurs) des titres.
Il convient de préciser que lors d’un emprunt obligataire, l’émetteur (États, entreprises…) et le souscripteur (investisseurs) signent un contrat obligataire pour formaliser le prêt qui fixe notamment la maturité (durée du prêt) et le taux d’intérêt. De leur côté, ceux-là qui avaient souscrit aux obligations de l’entreprise recevront, en contrepartie, un revenu fixe ou régulier sur la base d’un échéancier établi au départ.
2) Appel public à l’épargne
Une entreprise ou un État fait un appel public à l’épargne, lorsqu’il propose des titres (actions ou obligations) au public dans l’objectif de mobiliser des ressources financières, par exemple, sur le marché financier. Plusieurs instruments peuvent être utilisés pour réaliser cette opération : le démarchage, la publicité, ou bien solliciter les établissements de crédit, ou autres prestataires de services d’investissement.
Une entité qui décide de lever des capitaux à travers un appel public à l’épargne publique doit impérativement mettre à la disposition des investisseurs et autres souscripteurs toutes les informations nécessaires relatives à cette opération. Par exemple, une entreprise qui s’apprête à émettre un emprunt obligataire par appel public à l’épargne produit un certain nombre de documents comme la note d’informations sur la société, un dépliant qui résume l’opération et un bulletin de souscription.
3) Ces entreprises sénégalaises qui ont réalisé des emprunts obligataires
Des entreprises sénégalaises ont eu à faire emprunts obligataires sur la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm). On peut citer les Industries chimiques du Sénégal (Ics) qui avaient émis une obligation en avril 2002. Il y a également le Port autonome de Dakar (Pad) qui avait émis un emprunt obligataire (2010-2017) de 10 milliards de francs CFA en 2010.
La Société nationale d’électricité avait, de son côté, émis sur le marché financier de l’Uemoa, du 20 février au 20 mars 2018, un emprunt obligataire par appel public à l’épargne pour un montant indicatif de 30 milliards de F Cfa. Au finish, la Senelec avait réussi à lever un montant de 38 milliards 250 millions de de francs Cfa, un résultat supérieur à l’objectif initial.
En mai 2019, la Banque de l’Habitat du Sénégal (Bhs) avait émis, sur le marché financier régional, un emprunt obligataire par appel public à l’épargne, de type Diaspora Bonds, dénommé « BHS 6,25% 2019-2024 » en vue de mobiliser 20 milliards de Fcfa. L’opération offrait une rémunération de 6,25% par an sur une durée de 5 ans. Le prix de l’obligation est de 10.000 Fcfa.
Ce 15 juin 2020, le groupe Sonatel lance un emprunt obligataire par appel public à l’épargne d’un montant de 100 milliards de FCfa. Il s’agit de l’émission de 10.000.000 d’obligations au prix unitaire de 10.000 FCFA. Cet emprunt sera amorti sur une maturité de 7 ans à un taux d’intérêt facial de 6,50 %/an.
Outre les entreprises, il y a également les collectivités territoriales qui peuvent faire des émissions. L’on se rappelle l’emprunt obligataire de 20 milliards de FCfa que la mairie de Dakar avait voulue réaliser sur le marché financier de l’Uemoa. Cette opération a été finalement annulée. L’État du Sénégal a eu aussi à faire des emprunts obligataires par appel public à l’épargne, comme celui effectué et portant sur les « Sukuk » « État du Sénégal 6% 2016-2026 ».
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