Une réunion de concertation a été coorganisée le vendredi 17 octobre dernier à Accra avec l’Association pour le développement de l’huile de palme du Ghana (OPDAG). A l’occasion, l’Autorité pour le développement des cultures arboricoles (TCDA) a annoncé sa décision de création une taskforce.

Au Ghana, l’Autorité pour le développement des cultures arboricoles (TCDA) prévoit la création prochaine, en collaboration avec plusieurs institutions publiques, d’une taskforce chargée de surveiller et de faire appliquer la loi en vue de lutter contre l’afflux d’huiles de cuisson de contrebande sur le marché ghanéen. Dans un communiqué publié sur son site le 20 octobre, l’association précise que cette taskforce sera composée de la TCDA, de la police, du service d’immigration, de l’Autorité des aliments et des médicaments (FDA) et des douanes.

A en croire Paul Amaning, président de l’OPDAG, dans des propos rapportés par le média local Ghanaweb, « près de 1,2 million de personnes travaillent dans cette industrie et paient des impôts sur les sociétés et sur la valeur ajoutée, tandis que des commerçants importent de l’huile bon marché par des voies non autorisées sans verser aucun impôt. Cela rend leurs produits moins chers et crée une concurrence déloyale ».

La mise en place de la taskforce marque donc une nouvelle étape dans la politique de régulation du secteur. En renforçant le contrôle sur les importations et la conformité des acteurs, les autorités espèrent non seulement restaurer la compétitivité des transformateurs locaux, mais aussi créer un environnement plus attractif pour les investisseurs appelés à soutenir le développement de la filière palmier à huile.

A noté que le gouvernement prévoit le développement de 50 000 hectares de plantations industrielles de palmier à huile, afin d’accroître l’approvisionnement en matière première des unités de transformation, dans le cadre de sa nouvelle politique d’industrialisation de la filière palmier à huile.