Après une nouvelle séance positive mardi à Wall Street, où les indices restent soutenus par l'espoir d'une poursuite de la détente monétaire aux Etats-Unis, les Bourses européennes devraient ouvrir en nette hausse mercredi.
  

L'énergéticien TotalEnergies a annoncé mardi soir qu'il démobilisait son terminal méthanier flottant situé dans le port du Havre, en accord avec les autorités françaises. "Les conditions d'approvisionnement en gaz de la France et de l'Europe s'étant désormais stabilisées, la compagnie constate que le terminal méthanier flottant du Havre n'est plus aujourd'hui nécessaire, comme en témoigne son absence d'utilisation et comme l'a constaté le tribunal administratif de Rouen dans sa décision du 16 octobre 2025", a indiqué TotalEnergies dans un communiqué.
  
Trigano publiera ses résultats annuels mercredi après la clôture de la Bourse de Paris.
  

Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 s'adjugeait 0,6%, selon les données du courtier IG.

Ce matin, les contrats à terme sur les indices européens progressent, tandis que les investisseurs attendent la présentation du budget britannique et une nouvelle série d’indicateurs économiques aux Etats-Unis, tout en surveillant les négociations destinées à mettre fin à la guerre en Ukraine.   

Selon les données du courtier IG, le le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort gagnait 0,6%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres montait de 0,3%, vers 7h40.

La chancelière de l'Echiquier au Royaume-Uni, Rachel Reeves, présentera son projet de budget à partir de 13h30 à la Chambre des communes. Des hausses d'impôts et de possibles réductions des dépenses sont attendues, alors que la ministre cherche à combler un trou dans les finances publiques estimé à 20 milliards de livres sterling.

A en croire Philip Wee, de DBS, les marchés ont largement intégré les contraintes budgétaires du Royaume-Uni découlant des règles que s'est imposées Rachel Reeves et le risque de mesures défavorables à la croissance comme des hausses d'impôts.  

La plupart des analystes s'attendent à ce que la présentation du budget ne perturbe pas le marché obligataire britannique, car Rachel Reeves a affirmé à plusieurs reprises son engagement à respecter les règles budgétaires du gouvernement. Cependant, les investisseurs sont prudents, conscients qu'elle doit trouver un équilibre entre la prudence budgétaire et l'opposition potentielle à des hausses d'impôts et des réductions de dépenses de la part des électeurs et de certains parlementaires travaillistes.

La Bourse de New York a clôturé en hausse mardi, alors que les espoirs de baisse des taux continuent d'alimenter l'appétit pour le risque.
L'indice Dow Jones a gagné 1,4%, à 47.112,45 points, tandis que le S&P 500 a pris 0,9%, à 6.765,88 points. Pour sa part, le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, s'est adjugé 0,7%, à 23.025,59 points.
  

Les valeurs technologiques ont poursuivi leur ascension, soutenues par Alphabet (+1,5%), la maison mère de Google. Nvidia (-2,6%) a de son côté pâti des informations de presse selon lesquelles Meta Platforms (+3,8%), qui utilise actuellement des puces graphiques GPU Nvidia, envisage d'investir des milliards de dollars dans les processeurs TPU d'inférence développés par Google pour ses centres de données dédiés à l'intelligence artificielle.
  

Les investisseurs restent convaincus que la Fed va diminuer ses taux le mois prochain, alors que l'économie et le marché de l'emploi se dégradent. Parmi les statistiques publiées mardi, l'indice de confiance des ménages du Conference Board est tombé à 88,7 en novembre, contre 95,5 en octobre. Le spécialiste de la gestion de paie ADP a de son côté annoncé que les employeurs du secteur privé aux Etats-Unis avaient supprimé en moyenne 13.500 emplois par semaine au cours de la période de quatre semaines terminées le 8 novembre.
  

Sur le plan géopolitique, le président américain, Donald Trump, a indiqué lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche qu'il pensait qu'"un accord est très proche" pour mettre un terme à la guerre en Ukraine. "Nous verrons, je pense que nous faisons des progrès", a-t-il ajouté.
  

Citant un haut responsable américain, la chaîne de télévision ABC News a rapporté que l'Ukraine aurait accepté l'essentiel des conditions contenues dans le projet des Etats-Unis pour mettre fin au conflit avec la Russie.
  

En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a clôturé en hausse de 1,9% mercredi. L'indice Shanghai Composite était quasi stable en fin de séance, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong montait de 0,3%.
  

Le taux du titre à deux ans montait de 2,2 points de base, à 3,49%. Tandis que vers 7h40, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans gagnait 1,7 point de base, à 4,02%. Le taux du titre à deux ans montait de 2,2 points de base, à 3,49%.
  

Le billet vert gagnait 0,1% face à la devise japonaise, à 156,16 yens. Vers 7h40, l'euro progressait de 0,2%, à 1,1590 dollar.
  

Au lendemain d'un fort recul, les cours du pétrole progressent ce matin. Priyanka Sachdeva, analyste chez Phillip Nova a indiqué que ces derniers jours, les cours ont été tiraillés entre la possibilité d'un accord de paix entre la Russie et l'Ukraine et l'optimisme concernant une nouvelle réduction de ses taux par la Fed. Pour l’analyste, alors qu’un accord de paix pourrait conduire à la levée des sanctions sur le secteur énergétique russe, une réduction des taux par la Fed en décembre serait favorable à la demande mondiale de carburant.

Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex montait de 24 cents, soit 0,4%, à 58,19 dollars le baril. Vers 7h40, le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord coté à Londres gagnait 26 cents, soit 0,4%, à 62,74 dollars le baril.