Après deux jours de nette progression, les Bourses européennes devraient ouvrir près de l'équilibre jeudi. La séance de jeudi s'annonce peu animée en raison de la fermeture des marchés financiers américains pour le jour férié de Thanksgiving aux Etats-Unis.
 

Le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026 va être renvoyé à l'Assemblée nationale après la réunion mercredi soir d'un groupe de députés et sénateurs qui n'ont pas trouvé d'accord sur ce texte. Cette commission mixte paritaire s'était réunie après l'adoption par le Sénat, en première lecture, de sa propre version du projet de loi. Les sénateurs avaient profondément modifié le texte transmis par l'Assemblée nationale, notamment en rétablissant la réforme des retraites de 2023 et en supprimant la hausse de 9,2% à 10,6% du taux de la CSG sur les revenus du patrimoine et des placements.
  

Le fabricant de vaccins Valneva a annoncé qu'il avait l'intention de fermer son site près de Nantes et de transférer son siège social sur son site de Lyon. "Cette consolidation permettra de rationaliser les opérations et d'améliorer l'efficacité en France, tout en centralisant l'ensemble des activités de R&D sur le site de la société à Vienne" en Autriche, a expliqué le laboratoire.

Rémy Cointreau a confirmé jeudi ses objectifs annuels, alors que le groupe de spiritueux a publié des résultats semestriels dégradés en raison de conditions de marché toujours difficiles aux Etats-Unis et en Chine.

Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 0,1%, selon les données du courtier IG.

Vers 7h40, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort gagnait 0,1%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres abandonnait 0,1%, selon les données du courtier IG.

Les investisseurs restent attentifs à l'évolution des pourparlers destinés à mettre fin à la guerre en Ukraine. Le Kremlin a estimé mercredi, par la voix du porte-parole de la présidence, Dmitri Peskov, que ces négociations étaient "un processus sérieux". "A l'heure actuelle, il n'y a probablement rien de plus important que cela", a-t-il déclaré.

La Bourse de New York a poursuivi sa progression mercredi et terminé en hausse pour la quatrième séance d'affilée, alors que les espoirs de baisse des taux continuent de soutenir les marchés d'actions.

L'indice Dow Jones a gagné 0,7%, à 47.427,12 points, tandis que le S&P 500 a avancé de 0,7%, à 6.812,61 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, s'est adjugé 0,8%, à 23.214,69 points.  
La perspective d'une baisse des taux américains le mois prochain a largement alimenté l'appétit pour le risque au cours des dernières séances et permis au compartiment technologique de nettement se redresser.  

Le Livre Beige de la Réserve fédérale (Fed), publié mercredi, a conforté les anticipations d'assouplissement monétaire en dressant un tableau contrasté de l'économie américaine. Selon ce document, le marché du travail aux Etats-Unis continue de ralentir, alors que la volonté d'embaucher des employeurs a diminué dans la moitié des 12 divisions régionales de la Fed. La banque centrale note cependant que l'inflation est tenace, notamment en raison de coûts de production plus élevés dus aux nouveaux droits de douane, et ce en dépit d'une modération de la consommation des ménages.  
En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a clôturé en hausse de 1,2% jeudi. L'indice Shanghai Composite progressait de 0,4% en fin de séance, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong montait de 0,3%.  

Le billet vert perdait 0,2% face à la devise japonaise, à 156,18 yens. Vers 7h40, l'euro était stable, à 1,1596 dollar.
  

Tandis que le marché surveille les négociations destinées à mettre fin à la guerre en Ukraine, les cours du pétrole reculent ce matin en Asie. Vers 7h40, le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord coté à Londres perdait 26 cents, soit 0,4%, à 62,87 dollars le baril. Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 27 cents, soit 0,5%, à 58,38 dollars le baril.

Selon Goldman Sachs, le risque de baisse des cours du brut est modeste dans l'immédiat, car le marché intègre déjà dans une certaine mesure la probabilité d'un accord de paix, et parce qu'il faudrait sans doute du temps pour que la production russe se redresse.

La banque indique que les cours du pétrole pourraient subir un choc plus important au second semestre 2026 et en 2027.