Le Maroc bénéficiera d’un nouveau financement de la part du Fonds OPEC pour le développement international (OFID), d’un montant de 100 millions d’euros (soit environ 1,8 milliard de dirhams). Ce financement s’inscrit dans le cadre de la 2e phase du Programme d’appui à la gouvernance économique et à la résilience face aux changements climatiques, en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD).

Le finacement du maroc a pour objectif est de soutenir les réformes en cours dans les secteurs de l’eau et de l’énergie, tout en renforçant la croissance durable et les politiques climatiques du Royaume. Au Maroc, ce nouvel appui financier témoigne de la confiance des partenaires internationaux dans ses réformes structurelles et ses stratégies en matière de gouvernance, de durabilité et de lutte contre le changement climatique. Le Fonds de l’OPEP avait déjà accordé en 2024 un montant similaire pour la première phase de ce Programme cofinancé avec la Banque africaine de développement (BAD). Pour rappel, la BAD avait approuvé 120 millions d’euros pour cette première phase, puis renforcé son appui en juin 2025 avec un engagement supplémentaire de 181,8 millions d’euros pour la deuxième phase.

A l’instar du Maroc, plusieurs pays africains figurent également parmi les bénéficiaires des financements approuvés. L’Afrique du Sud recevra 150 millions de dollars afin de moderniser ses infrastructures, en partenariat avec plusieurs bailleurs internationaux. Un prêt de 27 millions de dollars pour le Malawi, destiné à un projet d’eau potable et d’assainissement, et un financement de 50 millions de dollars pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée, axé sur l’éducation de base.

L’Eswatini a pour sa part obtenu un prêt de 50 millions de dollars pour soutenir les réformes financières et la compétitivité, tandis que le Lesotho a décroché 40 millions de dollars pour un projet d’infrastructures de transport et de logistique.

Enfin, un montant de 30 millions de dollars a été attribué pour soutenir un programme agricole et de développement rural en collaboration avec la Banque islamique de développement.