Avant l'audition de Powell au Sénat, les Bourses européennes sont attendues en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.313,78 points (+0,44%), le CAC 40 à 7.373,21 points (+0,34%), le DAX 40 à 15.653,58 points (+0,48%), le FTSE 100 à 7.929,79 points (-0,22%), le SMI à 11.147,25 points (-0,38%), l’AEX à 759,83 points (-0,74%), le BEL 20 à 3.881,94 points (-0,08%), l’IBEX 35 à 9.511,00 points (+0,49%), le DJIA à 33.431,44 points (+0,12%), le Nasdaq à 11.675,74 points (-0,11% ), le S&P 500 à 4.048,42 points (+0,07%), et le Nikkei 225 à 28.309,16 points (+0,25%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0688 (+0,02%), l’EUR/JPY à 145,29 (+0,04%), et l’USD/JPY à 135,99 (+0,04%).

McPhy présente aujourd’hui ses résultats pour l’exercice 2022. TF1 a annoncé pour sa part la nomination de Pierre-Alain Gérard en tant que directeur général adjoint Finances, Stratégies et Achats à compter hier soir. Dans un communiqué, TF1 a indiqué qu’en provenance du conglomérat diversifié Bouygues, Pierre-Alain Gérard remplace Philippe Denery et intègre le comité exécutif du groupe. Le fabricant de tubes sans soudure pour l'industrie pétrolière Vallourec a indiqué que l'agence S&P Global Ratings avait relevé la note de crédit de long terme du groupe de "B+" à "BB-" et l'avait assortie d'une perspective "positive". La semaine dernière, le groupe a publié des résultats en nette hausse au quatrième trimestre et pour l'ensemble de l'année 2022. Vallourec a précisé dans un communiqué que la perspective positive reflète les attentes d'une nouvelle progression du résultat brut d'exploitation (RBE) en 2023 et d'une réduction de la dette nette du groupe, conformément aux objectifs annoncés la semaine dernière.

Tandis que les investisseurs se préparent à écouter le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, qui sera auditionné par le Sénat des Etats-Unis, les marchés actions européens devraient hésiter mardi à l'ouverture.

Les données du courtier IG mentionnent que les contrats à terme sur le CAC 40 et le DAX 40 étaient proches de l'équilibre vers 7h40. Tandis que le contrat sur le FTSE 100 gagnait 10 points, soit 0,1%.

A partir de 16h00 (heure de Paris), Jerome Powell présentera le rapport économique et monétaire de la Fed dans le cadre de son audition semestrielle par la Commission bancaire du Sénat. Les investisseurs attendent nerveusement les déclarations du responsable. Le marché sera donc attentif à toute évolution possible de la position de Jerome Powell. Celui-ci s’exprimera aussi mercredi à la Chambre des représentants, liée aux données parues depuis un mois. Avant la prochaine réunion du comité de politique monétaire de la Fed, prévue les 21 et 22 mars, les auditions de Jerome Powell constitueront probablement ses dernières prises de parole en public. Fahad Kamal, directeur des investissements de Kleinwort Hambros estime que « c’est le calme avant la tempête » sur les marchés.

Swissquote Bank a déclaré pour sa part, que suite à l’inflation et les créations d'emplois aux Etats-Unis en janvier ayant été plus élevées que prévu, ils ne s’attendent pas à entendre des propos autres que restrictifs de la part de Jerome Powell. Mais pour lui, «  il reste possible qu'un terme tel que "désinflation" soit prononcé, ce qui soutiendrait la prise de risques ». Pour Chris Larkin, responsable du trading chez E-Trade, une filiale de la banque Morgan Stanley, alors que le rapport de février sur l'emploi aux Etats-Unis est attendu vendredi, « les opérateurs continuent d'anticiper une hausse de 25 points de base des taux dans quelques semaine et les investisseurs devraient se préparer à de la volatilité sur les chiffres surprennent dans un sens ou dans l'autre, notamment parce que certains responsables de la Fed ont indiqué qu'une hausse de taux de 50 points de base restait une possibilité ». 

Wall Street a terminé près de l'équilibre lundi. Le Nasdaq Composite a reculé de 0,1% et les indices Dow Jones (DJIA) et S&P 500 ont par contre clôturé en hausse de 0,1%. Le président chinois Xi Jinping a émis une critique inhabituellement brutale de la politique américaine lundi, blâmant une campagne menée par Washington qui vise, selon lui, à opprimer la Chine. A l’en croire, « des pays occidentaux, menés par les Etats-Unis, ont mis en œuvre une politique d'endiguement, d'encerclement et de répression contre la Chine, ce qui a entraîné des défis sans précédent pour le développement de notre pays ».

Aujourd’hui, les marchés asiatiques évoluent en ordre dispersé. Le Hang Seng perdait 1% en fin de séance à Hong Kong et l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé en hausse de 0,3%. Pour sa part, l'indice Shanghai Composite cédait 0,8%.
 

Ce matin, les rendements des obligations du Trésor américain reculent. L'évolution des marchés obligataires devrait être influencée par les auditions semestrielles de Jerome Powell devant le Congrès, au cours des prochaines séances, mardi et mercredi, puis par le rapport sur l'emploi non agricole de février, vendredi. Citi indique que « ce sera une semaine chargée en indicateurs économiques, qui se terminera par l'emploi non agricoles vendredi ». Le nombre de création d'emplois devrait être largement supérieur à la prévision médiane des économistes qui s'élève à 225.000 selon Deutsche Bank et Jefferies. Selon l'outil FedWatch de CME Group, les marchés évaluent à 69,4% la probabilité que la Fed relève le taux des fonds fédéraux de 25 points de base pour les porter dans une fourchette de 4,75% à 5% le 22 mars. La probabilité d'une hausse plus marquée, de 50 points de base, est estimée à 30,6%.
 

L'euro évolue peu face au dollar ce jour, avec le rythme du resserrement monétaire qui reste un élément déterminant pour les devises. Les analystes de Goldman Sachs préviennent que les auditions de Jerome Powell devant le Congrès mardi et mercredi, ainsi que les chiffres de l'emploi aux Etats-Unis en février, attendus vendredi, « seront décisifs pour le suite des événements ». Pour les analystes, « alors que la barre semble haute pour revenir à des relèvements de taux de 50 points de base, la Fed semble également peu encline à dissuader le marché d'intégrer la possibilité d'une approche plus musclée ». Pour eux, « l’équilibre des risques penche probablement vers un léger affaiblissement du dollar à court terme ».

Dans l'espoir que la Fed ne provoque pas un atterrissage brutal de l'économie américaine, les contrats à terme sur le pétrole brut progressent ce matin, ce qui pèserait sur la demande de pétrole. Oanda estime que cette perspective, ainsi que d’autres éléments favorables devraient permettre aux cours du brut de rester confortablement au-dessus de la barre des 80 dollars le baril pour le moment. Cette semaine pourrait être déterminante pour l'appétit pour le risque en raison des auditions du président de la Fed devant le Congrès et de la publication du rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis selon le courtier.

Le marché ne semble pas convaincu par les prévisions de croissance de la Chine selon Phil Flynn, analyste de marché chez Price Futures Group.  « Je soupçonne [Pékin] de chercher à minimiser sa croissance pour pouvoir acheter des matières premières moins chères », a annoncé Phil Flynn. A l’en croire, « en se basant sur les éléments qui entourent la réouverture de la Chine, il est clair que le pays va très probablement viser bas pour pouvoir dépasser les attentes ».

Tandis que le contrat d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 16 cents, à 80,62 dollars le baril, le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord gagnait 17 cents, à 86,35 dollars le baril, vers 7h30.