Avant l'inflation allemande et le PIB américain, les actions devraient présenter un tableau contrasté. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.348,02 points (-0,15%), le CAC 40 à 7.250,13 points (-0,21%), le DAX 40 à 15.992,67 points (+0,16%), le FTSE 100 à 7.455,24 points (-0,07%), le SMI à 10.760,38 points (-0,56%), l’AEX à 761,37 points (-0,37%), le BEL 20 à 3.505,19 points (-1,55%), l’IBEX 35 à 10.003,40 points (+0,68%), le DJIA à 35.416,98 points (+0,24%), le Nasdaq à 14.281,76 points (+0,29%), le S&P 500 à 4.554,89 points (+0,10%), et le Nikkei 225 à 33.321,22 points (-0,26%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,1000 (+0,05%), l’EUR/JPY à 161,83 (-0,18%), et l’USD/JPY à 147,13 (-0,23%).

Après avoir publié des résultats en hausse et globalement conformes aux attentes pour l'exercice clos fin août, le fabricant de véhicules de loisirs Trigano a indiqué hier soir qu'il anticipait une progression de son chiffre d'affaires en 2023-2024. Le groupe a indiqué dans un communiqué que « le haut niveau des carnets de commandes, et la confirmation de la nette amélioration de la livraison des bases roulantes chez tous les fournisseurs permettent d'envisager une bonne progression de l'activité en 2023-2024 ».

La foncière Covivio a indiqué avoir placé 500 millions d'euros d'obligations vertes arrivant à échéance en juin 2032, assorties d'un coupon de 4,625%. Le groupe de vins et spiritueux Pernod Ricard a de son côté annoncé la nomination, à compter du 1er janvier 2024, de Conor McQuaid en tant que président-directeur général pour l'Amérique du Nord. Il succède à Ann Mukherjee, qui a souhaité se consacrer à sa famille.

Après les propos de plusieurs membres de la Réserve fédérale (Fed) et en attendant les chiffres de l'inflation en novembre en Allemagne, la deuxième estimation du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis au troisième trimestre et le Livre beige de la Fed, les marchés d’actions européens pourraient ouvrir en ordre dispersé ce jour. Selon les données du courtier IG, le contrat sur le DAX 40 prenait 27 points, soit 0,2%, tandis que celui sur le FTSE 100 abandonnait 14 points, soit 0,2%. Le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 3,5 points, soit 0,1%, vers 7h30.

Wall Street a terminé dans le vert et les taux obligataires ont reflué mardi. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,2%, l'indice élargi S&P 500 a pris 0,1% et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a avancé de 0,3%.

L'attention est tournée vers Berkshire Hathaway, la société d'investissement du milliardaire américain Warren Buffett, dont l'associé de longue date, Charlie Munger, est décédé mardi à l'âge de 99 ans dans un hôpital de Californie.

En Asie, les marchés reculent mercredi. L'indice Shanghai Composite cédait 0,7% en fin de séance et le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong abandonnait 2,7%. A Tokyo, l'indice Nikkei a perdu 0,3%.


Ce matin, les rendements des obligations à long terme du Trésor américain poursuivent leur baisse, tandis que le gouverneur de la Fed, Chris Waller, a déclaré qu'un ralentissement de l'économie américaine pourrait permettre à l'inflation de revenir à l'objectif de 2% de la banque centrale. David Donabedian, directeur des investissements de CIBC Private Wealth U.S indique être plus optimiste concernant l'inflation que les perspectives de croissance.

Ce matin, l’euro évolue autour de 1,10 dollar, un seuil que la monnaie unique n'avait plus atteint depuis août. Les analystes de Maybank ont indiqué dans une note de recherche et de stratégie sur le marché des changes qu’il est possible que le dollar pâtit des propos accommodants tenus récemment par certains membres de la Fed. Des banquiers centraux qui étaient auparavant restrictifs penchent désormais du côté accommodant. La politique monétaire était bien calibrée pour freiner l'économie et ramener l'inflation à 2%, selon le gouverneur de la Fed, Christopher Waller qui suggère que les taux n'auraient pas besoin d'être augmentés davantage.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole affiche une performance contrastée. Selon ING, la baisse des rendements des obligations du Trésor américain et la dépréciation du dollar après les propos moins restrictives que par le passé de certains responsables de la Fed mardi ont soutenu les matières premières. A en croire la Banque, l'Opep+t et dix pays alliés menés par la Russie, doit toutefois se réunir jeudi et s'il ne parvient pas à un accord préliminaire, le risque que la réunion soit encore reportée ne peut être exclu.

Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 16 cents, à 76,57 dollars le baril et celui de même maturité sur le Brent de mer du Nord cédait 2 cents, à 81,66 dollars le baril, vers 7h20.