Avant l'inflation allemande, les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 5.083,42 points (+0,03%) (clôture du 28 mars), le CAC 40 à 8.205,81 points (+0,01%) (clôture du 28 mars), le DAX 40 à 18.492,49 points (+0,08%) (clôture du 28 mars), le FTSE 100 à 7.952,62 points (+0,26%) (clôture du 28 mars), le SMI à 11.730,43 points (+0,21%) (clôture du 28 mars), l’AEX à 881,78 points (+0,30%) (clôture du 28 mars), le BEL 20 à 3.845,63 points (+0,33%) (clôture du 28 mars), l’IBEX 35 à 11.074,60 points (-0,33%) (clôture du 28 mars), le DJIA à 39.566,85 points (-0,60%), le Nasdaq à 16.396,83 points (+0,11%), le S&P 500 à 5.243,77 points (-0,20%), et le Nikkei 225 à 39.809,45 points (+0,02%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0734 (-0,09%), l’EUR/JPY à 162,83 (-0,06%), et l’USD/JPY à 151,73 (+0,05%).

Alors que les marchés rouvrent après un week-end prolongé pour Pâques, les contrats à terme sur les indices actions européens présentent un tableau contrasté ce matin. Vers 7h le contrat à terme sur le DAX 40 était proche de l'équilibre, et le contrat sur le FTSE 100 perdait 7 points, soit 0,1%. Selon les données du courtier IG, celui sur le CAC 40 prenait 13 points, soit 0,2%.
Ce jour, les investisseurs sont attentifs à la première estimation de l'inflation en Allemagne en mars, ainsi qu'aux chiffres définitifs des indices PMI des services dans la zone euro.

Selon l'étude mensuelle de l'Institute for Supply Management (ISM) publiée lundi, le secteur manufacturier a renoué en mars avec la croissance pour la première fois depuis près d’un an et demi aux Etats-Unis. Alors que les économistes anticipaient un nouveau repli, à 48,1, l'indice ISM du secteur manufacturier qui a dépassé en mars le seuil de 50, qui délimite contraction et expansion de l'activité est ressorti à 50,3, contre 47,8 en février.

Le lundi, Wall Street a terminé en ordre dispersé. Les investisseurs se sont montrés prudent après les records de la semaine écoulée et une nouvelle hausse des cours de pétrole. L'indice Dow Jones (DJIA) a terminé en repli de 0,6%, l'indice élargi S&P 500 a cédé 0,2% et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a pris 0,1%. Pour Michael Arone, chez State Street Global Advisors, « les investisseurs restent dépendants de la Réserve fédérale », alors que plusieurs membres de la banque centrale américaine doivent s’exprimer cette semaine.

Les marchés asiatiques évoluent en ordre dispersé mardi. A Tokyo, l'indice Nikkei évoluait près de l'équilibre en fin de séance. Le Hang Seng, qui a rouvert ses portes après un week-end prolongé, s'adjugeait 2,3% en fin de séance à Hong Kong. L'indice Shanghai Composite perdait 0,2%.
 

Après avoir enregistré leur plus forte hausse depuis plus d'un mois lundi, portés par les signes de persistance de l'inflation aux Etats-Unis, les rendements des obligations du Trésor américain évoluent en ordre dispersé ce matin. Les économistes de Deutsche Bank estiment que les membres de la Reserve fédérale (Fed) qui se sont exprimés la semaine dernière « ont insisté sur le fait qu’une amélioration des données d’inflation était nécessaire dans les mois à venir pour permettre à la Fed de commencer à réduire le degré de restriction ».

Ce matin, l’euro recule face au dollar. Le billet vert pourrait rester soutenu, car les paris sur une baisse des taux de la Fed diminuent depuis la publication de l'indice ISM de mars, qui a révélé une expansion inattendue de l'activité manufacturière aux Etats-Unis. Selon Westpac Strategy Group, la diminution des anticipations de baisse des taux directeurs de la Fed, ainsi que la divergence entre la dynamique de croissance robuste des Etats-Unis et la croissance poussive d'autres grandes régions du monde, suggèrent que toute baisse de l'indice DXY devrait être considérée comme une opportunité d'achat. L'indice DXY mesure l'évolution du dollar face à un panier de devises. A 7h30, il gagnait 0,04% à 105,06.

Après la parution de données indiquant que l’activité manufacturière aux Etats-Unis a légèrement progressé le mois dernier, les contrats à terme sur le pétrole augmentent ce matin. Une frappe aérienne israélienne sur le consulat iranien en Syrie menace d’aggraver les tensions géopolitiques au Moyen Orient. Selon ANZ, la frappe aérienne israélienne intensifie les tensions, augmentant la possibilité de perturbations de l'approvisionnement en pétrole. L'offre mondiale de pétrole pourrait être davantage réduite encore. La compagnie pétrolière publique du Mexique Pemex a annoncé qu’elle prévoyait d’interrompre certaines exportations de brut au cours des prochains mois.

Le contrat de mai sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 45 cents, à 84,16 dollars le baril, tandis que celui de juin sur le Brent de mer du Nord gagnait 44 cents, à 87,86 dollars le baril, vers 7h20.