Les marchés d'actions européens attendus en ordre dispersé à la veille de l'inflation américaine. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.778,66 points (+0,86%), le CAC 40 à 7.425,26 points (+0,99%), le DAX 40 à 18.443,56 points (+0,77%), le FTSE 100 à 8.270,84 points (+1,09%), le SMI à 11.980,64 points (+0,61%), l’AEX à 888,31 points (+1,03%), le BEL 20 à 4.240,57 points (+1,67%), l’IBEX 35 à 11.272,80 points (+0,89%), le DJIA à 40.829,59 points (+1,20%), le Nasdaq à 16.884,60 points (+1,16%), le S&P 500 à 5.471,05 points (+1,16%), et le Nikkei 225 à 36.327,89 points (+0,31%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,1042 (+0,04%), l’EUR/JPY à 158,04 (+0,00%), l’USD/JPY à 143,12 (-0,04%).

L'agenda macroéconomique est vide.

Du côté des entreprises, Getlink présentera les chiffres de son trafic au mois d'août. Interparfums a confirmé son objectif de chiffre d'affaires et indiqué anticiper une marge opérationnelle "à un niveau élevé" pour l'exercice 2024, après avoir publié comme prévu un résultat opérationnel en baisse au titre du premier semestre.

JCDecaux a annoncé ce mardi avoir remporté le contrat publicitaire des abribus de la ville de Londres pour une durée de 8 ans, avec une option de prolongation de 2 ans. Le contrat, dont la valeur n'a pas été précisée, débutera le 1er avril 2025.

Nommé Premier ministre la semaine dernière, Michel Barnier doit s'atteler à composer un gouvernement susceptible de démontrer sa capacité à rassembler les différentes forces politiques du pays.

Ce jour, le nouveau locataire de Matignon débute une tournée des groupes parlementaires du centre et de droite. Michel Barnier est attendu à 19h00 à Rosny-sur-Seine, en clôture de la journée parlementaire des députés Ensemble pour la République et de leurs collègues sénateurs.
  

Alors que Wall Street a clôturé en hausse lundi, récupérant une partie du terrain perdu la semaine dernière, avant la parution de nouveaux indicateurs d'inflation aux Etats-Unis et la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi, les contrats à terme sur les indices actions européens évoluent en ordre dispersé ce matin. Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 9,4 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 grappillait 1,4 point, tandis que celui sur le FTSE 100 abandonnait 34,9 points, soit 0,4%.

Les marchés surveilleront la publication des données sur l'inflation en Allemagne pour le mois d'août, avant la parution, outre-Atlantique, de l'indice des prix à la consommation mercredi et de l'indice des prix à la production jeudi.

Les consommateurs et les entreprises optent pour l'attentisme jusqu'à ce qu'ils aient une meilleure idée de l'ampleur potentielle de la réduction des taux d'intérêt de la Réserve fédérale (Fed) américaine dans les mois à venir. Selon Callie Cox, stratégiste de marché en chef chez Ritholtz Wealth Management, cette situation ouvre la voie à une plus grande volatilité au cours des prochains mois.

En Asie, le Nikkei 225 s'adjugeait 0,4% en fin de séance mardi à Tokyo, tandis que l'indice Hang Seng progressait de 0,3% à Hong Kong et que le Shanghai Composite se repliait de 0,3%.

Ce matin, les rendements des obligations d’Etat américaines progressent. Vers 7h45, le taux de l'emprunt du Trésor américain à dix ans montait de 0,8 point de base, à 3,712%. Celui du titre à deux ans prenait 1 point de base, à 3,687%. Selon Société Générale, les émissions de nouvelles obligations d’entreprises en Europe pourraient se maintenir à un niveau élevé jusqu'à la fin de l'année 2024, car la demande des investisseurs reste robuste.
La banque indique aussi que « le marché des nouvelles émissions connaît sa meilleure année, et il est très probable que les volumes totaux dépassent notre prévision d'un montant cumulé de 700 milliards d'euros d'ici à la fin de l'année ».

Le dollar progresse légèrement face à la plupart des grandes devises ce matin. Vers 7h45, l'indice DXY, qui mesure l'évolution du billet vert face à un panier de devises, prenait 0,1%, à 101,60 points. Selon RBC Capital Markets, l’euro pourrait reculer à 1,08 dollar d'ici au quatrième trimestre de cette année, contre 1,1042 dollar actuellement, après avoir récemment gagné du terrain en raison d'une réévaluation de l'exception américaine qui a renforcé les anticipations de baisse des taux d'intérêt de la Fed. L’intermédiaire financier a indiqué que les prévisions des économistes n’ont pas changé autant que le suggère l’évolution de la paire euro/dollar, les probabilités de récession aux Etats-Unis et dans la zone euro durant les 12 prochains mois s'établissant à 30% dans les deux cas.

RBC souligne aussi qu’ « il est évident que la Fed devrait commencer à réduire ses taux ce mois-ci, avec une baisse de 25 points de base à notre avis, mais la Banque centrale européenne (BCE) devrait tout aussi bien continuer, avec une baisse de 25 points de base également ».

Les contrats à terme sur le pétrole s’inscrivent en légère baisse. Les investisseurs surveillent de près l’évolution de la tempête tropicale Francine, qui pourrait perturber significativement les infrastructures pétrolières proches du golfe du Mexique cette semaine, surtout si la dépression devenait un ouragan. Alors que le marché montre des signes de faiblesse aux Etats-Unis comme en Chine et que de nouvelles indications clés sont attendues de la part de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), du département américain de l'Energie et de l'Agence internationale de l'énergie, les opérateurs restent prudents quant à l'évolution des cours du brut.

A 7h45, le contrat de novembre sur le Brent coté à Londres perdait 17 cents, à 71,67 dollars le baril, tandis que le contrat d'octobre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex refluait de 22 cents, à 68,49 dollars le baril.