La Société financière internationale (IFC), membre du groupe de la Banque mondiale, et la banque sud-africaine Absa Group Limited, ont consenti à une facilité de 50 millions USD pour l’entreprise agroalimentaire Valency International, un acteur clé du marché africain des matières premières agricoles basée à Singapour.

Le prêt de 50 millions de dollars US fournira à Valency un fonds de roulement pour l'achat de produits agricoles, notamment des noix de cajou, des graines de sésame, des noix de karité, du gingembre et des graines de soja. Ces produits proviendront du réseau de Valency, qui compte environ 150 000 petits exploitants agricoles et commerçants locaux en Côte d'Ivoire, au Nigéria, au Ghana et en Tanzanie. On estime que 80 % des terres agricoles africaines sont gérées par des petits exploitants agricoles et que l'agriculture est une industrie dont ils dépendent pour leur emploi et leurs moyens de subsistance. Cependant, de nombreux petits exploitants agricoles n'ont pas accès au financement.

Absa et IFC vont chacune investir 25 millions de dollars dans ce dispositif, qui permettra à Valency, par le biais de ses activités d'approvisionnement, de fournir un financement de fonds de roulement indispensable aux coopératives et aux agents d'achat locaux pour soutenir l'approvisionnement auprès des petits exploitants agricoles, ce qui à son tour offre à ces derniers un meilleur accès au marché. L'investissement de l'IFC fait partie de l'enveloppe du Programme mondial de financement des entrepôts de l'Initiative de relance du commerce et de la chaîne d'approvisionnement en Afrique d'un milliard de dollars, qui est soutenue par le guichet du secteur privé de l'IDA.

« En tant que l’un des plus grands investisseurs mondiaux dans l’agroalimentaire en Afrique, l’IFC voit une formidable opportunité de soutenir la croissance économique et la création d’emplois dans ce secteur essentiel », a déclaré Sérgio Pimenta, vice-président de l’IFC pour l’Afrique. « Nous sommes heureux de travailler avec Absa et Valency pour contribuer à garantir que les agriculteurs de la région soient mieux intégrés au marché et aient la possibilité de se développer et de prospérer. »