Le Togo met en place un vaste programme de modernisation de ses infrastructures, qui s'étendent aux routes, au port de Lomé et à des initiatives de développement de l’aéroport. A la fin des travaux, le pays verra sa compétitivité améliorer au plan régional et attirer davantage d’investisseurs étrangers.

Le Togo est en plein mutation vers hub logistique de premier plan en Afrique de l’Ouest. Le pays dispose d’un réseau routier qui s’étend sur 11 777 kilomètres, dont 2101 kilomètres de routes nationales revêtues et 1473 kilomètres de voiries urbaines. À ces infrastructures s’ajoutent 1294 kilomètres de routes nationales non bitumées et 6802 kilomètres de pistes rurales, essentielles pour désenclaver les zones éloignées.

Aussi, il dispose du port de Lomé inauguré en 1968, qui occupe une place centrale dans le développement de son économie, grâce à sa position stratégique. Cette plateforme portuaire étant la seule en eau profonde de la côte ouest-africaine et pouvant accueillir des navires de troisième génération. Le pays est aussi traversé par trois corridors routiers sous-régionaux qui jouent un rôle central dans ses échanges commerciaux avec ses voisins. Il s’agit du corridor économique, Lomé-Ouagadougou-Niamey, traversant le pays sur 746 kilomètres, constitue l’axe principale, le corridor Lomé-Hillacondji, et l’axe Abidjan-Lagos.
Pour accompagner le développement de son réseau portuaire et désengorger le port autonome de Lomé, le Togo s’appuie sur le port sec de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA), opérationnel depuis janvier 2022 qui s’étend sur 20 hectares. Elle peut accueillir jusqu’à 12 500 conteneurs et joue un rôle stratégique de facilitation du transit des marchandises vers les pays enclavés desservis par le port de Lomé. Elle est située à 27 kilomètres au nord de la capitale, le long du corridor Lomé-Ouagadougou-Niamey et dipose de également d’un parking dont la capacité d’accueil est d’environ 800 camions.