Dans le but de gérer un mur d’échéances et alléger la pression sur les finances publiques, le Kenya envisage racheter des obligations locales arrivant à échéance en utilisant le produit de la vente correspondante d’obligations à plus long terme.

Les montants ciblés pour ces rachats d'obligations seront déterminés au cas par cas, en tenant compte des conditions de marché et des autres priorités de financement du gouvernement, selon la même source. Selon une publication de Zone bourse qui cite les données de LSEG, ce pays d'Afrique de l'Est doit faire face cette année à des échéances d'obligations locales s'élevant à 495 milliards de shillings (3,84 milliards de dollars). Le Kenya peine à honorer d'importants remboursements de dette ces dernières années, conséquence d'une frénésie d'emprunts pour financer les infrastructures depuis 2013.

La banque centrale n'a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire sur ce projet. Le ministre des Finances, John Mbadi, n'était pas non plus disponible dans l'immédiat.