Ce mercredi, les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse, alors que la Réserve fédérale américaine (la Fed) rendra sa décision sur ses taux directeurs dans la soirée.

Le groupe énergétique TotalEnergies a remporté en partenariat avec l'allemand RWE l'appel d'offres pour la construction du parc éolien Centre Manche 2, qui pourrait constituer son premier investissement dans l'éolien offshore en France, indique le journal Les Echos.

Thales pousse encore un peu plus ses pions en Inde. Le groupe tricolore de technologies et de défense a annoncé mercredi avoir signé avec IndiGo un contrat de maintenance avionique concernant plus de 1.200 appareils de la plus grande compagnie aérienne indienne.

Le groupe pharmaceutique Sanofi a annoncé mercredi que de nouvelles données positives concernant sa molécule expérimentale brivekimig dans l'hidrosadénite suppurée (HS) modérée à sévère.

Le groupe Bolloré doit publier ses résultats semestriels ce mercredi.

Vers 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 progresse de 0,2%, selon les données du courtier IG.

Ce mercredi, les contrats à terme sur les marchés d’actions européens laissent présager une ouverture en hausse. L'attention reste fermement tournée vers la décision de la Réserve fédérale sur les taux d'intérêt.
Vers 7h45, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort était en hausse de 0,3%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres grapillait 0,1%, selon les données du courtier IG.
Une baisse des taux directeurs de la Fed est attendue mais son président, Jerome Powell, doit composer avec des désaccords houleux sur la politique future, sur fond de débat public sur l'identité de son successeur à la fin de son mandat en mai.

Les analystes estiment que Jerome Powell pourrait faire face à une dissidence venant des deux camps: de la part de responsables nommés par Donald Trump, dont Stephen Miran, qui affirment qu'une politique restrictive risque de ralentir inutilement l'économie, et de la part de présidents de banques régionales de la Fed, qui sont réticents à l'idée de stimuler l'économie alors que l'inflation stagne bien au-dessus de l'objectif de 2% de la Fed. Le marché table sur une baisse d'un quart de point de pourcentage (soit 25 points de base) ce mercredi.
  

La Bourse de New York s'est quelque peu écartée de ses records de la veille mardi malgré l'annonce de ventes au détail solides aux Etats-Unis. L'indice Dow Jones a cédé 0,3%, à 45.757,90 points, et le S&P 500 a reculé de 0,1%, à 6.606,76 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a perdu 0,1%, à 22.333,96 points. Le S&P 500 et le Nasdaq avaient tous deux clôturé à de nouveaux sommets historiques lundi, soutenus par les valeurs technologiques.
  

En Asie, la Bourse de Tokyo cédait 0,3% en fin de séance mercredi. L'indice Shanghai Composite gagne 0,3%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong progresse de 1,8%.
  

Avant la probable première baisse des taux de la Fed cette année, la demande pour les bons du Trésor américain reste soutenue.

Les ventes au détail et la production industrielle d'août ont toutes deux été plus fortes que prévu, ce qui constitue un léger vent contraire pour les perspectives de baisse des taux.

Vers 7h45, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans baisse de 1 point de base, à 4,03%. Le taux du titre à deux ans progresse lui de 1 point de base, à 3,52%.
  

Lloyd Chan de MUFG Bank a annoncé que « les marchés s’attachent en grande majorité à ce que la Fed abaisse ses taux de 25 points de base, mais l'attention se portera probablement sur les indications prospectives de la Fed ». Il sera notamment question de savoir si le diagramme des anticipations (le "dot plot") "signale un rythme de baisses plus rapide pour le reste de 2025 et en 2026". Pour Lloyd Chan, si la banque centrale américaine signale un cycle d'assouplissement plus marqué, cela validerait le biais accommodant du marché.

Vers 7h45, l'euro cède 0,1% face au dollar, à 1,1856 dollar. Le billet est stable face à la devise japonaise, à 146,49 yens.
  

Les contrats à terme sur le pétrole brut est en hausse grâce à la faiblesse du dollar américain. Les perspectives fondamentales baissières sont tempérées par les attaques de l'Ukraine contre les raffineries russes. Selon une note du cabinet Ritterbusch & Associates, « bien qu’une baisse du taux directeur de 25 points de base semble être le résultat le plus probable, des surprises restent possibles, ce qui pourrait non seulement provoquer un changement de la confiance générale, mais aussi contribuer à un nouvel affaiblissement du dollar américain ».
La note indique que « cette faiblesse du dollar a également contribué au soutien des prix sur l’ensemble du complexe énergétique, qui maintient le WTI à 63 dollars comme point de gravité, ce qui continuera de limiter les fluctuations de prix à environ 3 dollars le baril dans un sens comme dans l'autre ».

Vers 7h45, le contrat de novembre sur le Brent de mer du Nord coté à Londres cédait 14 cents, soit 0,2%, à 68,33 dollars le baril. Le contrat d'octobre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 13 cents, soit 0,2%, à 63,69 dollars le baril.