Les marchés actions européens devraient ouvrir en forte hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.530,19 points (-0,14%), le CAC 40 à 7.531,22 points (-0,16%), le DAX 40 à 16.766,05 points (-0,15%), le FTSE 100 à 7.548,44 points (+0,08%), le SMI à 11.188,91 points (+0,34%), l’AEX à 787,02 points (+0,11%), le BEL 20 à 3.704,01 points (-0,47%), l’IBEX 35 à 10.096,10 points (-0,22%), le DJIA à 37.090,24 points (+1,40%), le Nasdaq à 14.733,96 points (+1,38%), le S&P 500 à 4.707,09 points (+1,37%), et le Nikkei 225 à 32.686,25 points (-0,73%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0897 (+0,20%), l’EUR/JPY à 154,37 (-0,65%), et l’USD/JPY à 141,67 (-0,85%).

Hier soir, le groupe français de médias Vivendi a annoncé qu’il allait étudier une séparation de ses activités en trois entreprises cotées, structurées autour des groupes Havas, Canal+ et d'une société d'investissement détenant sa participation majoritaire dans Lagardère. Dans un communiqué diffusé, le groupe a indiqué que le directoire de Vivendi a proposé au conseil de surveillance afin de libérer pleinement le potentiel de développement de l’ensemble de ses activités. Ce que ce dernier a autorisé.
Le cabinet de conseil en technologies Onepoint a franchi le seuil

Pour sa part, Atos a annoncé au début août avoir ouvert des négociations exclusives avec l'homme d'affaires tchèque Daniel Kretinsky en vue de lui céder sa branche historique d'infogérance Tech Foundations. Le projet comprend également l'acquisition par Daniel Kretinsky de 7,5% du capital d'Eviden, la future entité qui inclura notamment les activités de cybersécurité d'Atos.
Aujourd’hui, Air France-KLM et Seb organisent jeudi des journées investisseurs, tandis que Vinci présente les chiffres du trafic de ses filiales autoroutière et aéroportuaire en novembre.

Après les annonces de la Réserve fédérale (Fed) américaine, qui s'est dite prête à abaisser ses taux d'intérêt en 2024 à la faveur des progrès réalisés sur le front de l'inflation, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en forte hausse jeudi. Les décisions de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), de la Banque d'Angleterre (BOE), de la Banque nationale suisse (BNS) et de la Norges Bank sont attendues dans la journée. L'attention des investisseurs se tourne désormais vers l'Europe.

Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 83 points, soit 1,1%, vers 7h30. Le contrat sur le DAX 40 s'adjugeait 183 points, soit 1,1%, et celui sur le FTSE 100 avançait de 69 points, soit 0,9%. Selon un communiqué publié mercredi, les grands argentiers américains ont décidé à l'unanimité de conserver le taux des fonds fédéraux dans une fourchette de 5,25% à 5,5%, un niveau inchangé depuis juillet. La majorité d'entre eux prévoient par ailleurs au moins trois baisses de taux de 25 points de base en 2024. Les dirigeants de la Fed tablent en moyenne sur un taux des fonds fédéraux à 4,6% fin 2024, contre une prévision de 5,1% en septembre dernier.

La banque centrale a indiqué mercredi que la Fed prendra en compte l'évolution de la conjoncture et l'effet cumulé des mesures prises jusqu'à présent "pour déterminer l'ampleur de l'éventuel resserrement monétaire supplémentaire qui pourrait être nécessaire" à l'avenir.

Wall Street a terminé en nette hausse et l'indice Dow Jones (DJIA) a battu un nouveau record mercredi. Le DJIA a clôturé pour la première fois de son histoire au-dessus de la barre des 37.000 points, en gagnant 1,4%, à 37.090,24 points. L'indice élargi S&P 500 a pris 1,4%, à 14.733,96 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a également avancé de 1,4%, à 14.733,96 points.
Les grandes banques centrales européennes devraient également opter pour le statu quo sur les taux jeudi, les tensions sur les prix diminuant, et les investisseurs espèrent qu'elles emboîteront le pas de la Fed en laissant entendre que les taux seront abaissés en 2024.

Les marchés asiatiques évoluent en ordre dispersé jeudi. A Tokyo, l'indice Nikkei a perdu 0,7%, pénalisé notamment par la vigueur du yen face au dollar après les annonces de la Fed. L'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong gagnait en revanche 0,9% en fin de séance. Dans le même temps, le Shanghai Composite perdait 0,2% en Chine.

 

Après les annonces de la Réserve fédérale (Fed), les rendements des obligations du Trésor américain poursuivent leur baisse ce matin. Le taux du bon du Trésor à dix ans, le titre de référence du marché perdait 5,8 points de base, à 3,967%. Il n'était pas passé sous la barre des 4% depuis l'été et a même tutoyé celle de 5% en octobre. Brian Mulberry, gérant de portefeuille chez Zacks Investment Management a indiqué qu’ « il ne fait aucun doute que la Fed s'est rapproché des anticipations du marché en matière de baisse des taux en 2024, ce qui assouplit les conditions financières et affecte tout le reste ».

L’euro progresse face au dollar ce matin. Le dollar ce plombe par les annonces de la Fed. Selon DBS, « la Fed a donc pivoté et le marché a pris les devants en anticipant des baisses de taux au début de l'année 2024 ». Pour les analystes de DBS, il existe plusieurs trajectoires possibles pour réduire les taux. Ils précisent « ne pas être nécessairement d'accord avec les baisses de taux marquées actuellement intégrées par le marché ».

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole progressent, alors que le rapport hebdomadaire du département américain de l’Energie (EIA) a fait apparaître une baisse des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière. Selon les chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Energie, les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis ont baissé davantage que prévu la semaine dernière. EIA a indiqué que les réserves ont diminué de 4,3 millions de barils au cours la semaine achevée le 8 décembre, à 440,8 millions de barils.

A en croire ANZ, le rapport mensuel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur le marché du pétrole soutient également le moral du marché, le groupe de producteurs s'attendant à un déficit de l'offre au premier trimestre et à une augmentation de la demande l'année prochaine. Vers 7h20 le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 31 cents, à 69,79 dollars le baril et celui de février sur le Brent de mer du Nord gagnait 43 cents, à 74,69 dollars le baril.