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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreLes dirigeants africains s'apprêtent à promouvoir l’inclusion de leurs atouts naturels dans le calcul du PIB lors des prochains grands sommets internationaux, afin de permettre une revalorisation du PIB de leurs États.
L'Afrique représente 20 % de la surface de la Terre et abrite un quart de toutes les espèces de mammifères. En effet, les pays du continent souhaitent mettre à profit cette richesse en termes de biodiversité pour valoriser leurs économies à l'échelle mondiale, et être moins en difficulté sur le plan financier. Pour cela, la Banque africaine de développement (BAD) a récemment pris une initiative en ce sens pour changer le calcul du PIB, de manière à y inclure le poids des ressources naturelles. Le projet a été confirmé par Akinwumi Adesina, actuel président de la BAD, en marge d'une conférence sur l'électrification du continent qui s'est tenue fin janvier en Tanzanie.
En ce dernier, cette nouvelle méthode de calcul « sera à l'ordre du jour de chaque étape, du G7, du G20 (réunions)… Je m'attends à ce que les autres donnent qu'il est temps de commencer à changer l'évaluation des économies africaines ». Selon la BAD, il s’agit d’un moyen de réduire la dette. Selon les informations, unesixième des forêts mondiales se trouve sur le continent selon l'ONU, ce qui permet à l'Afrique d'être un des pôles de retenue des émissions de carbone et ainsi limiter le réchauffement climatique. Pour l’institution, il s’agit d’une aubaine qui devrait être prise en compte dans le calcul du PIB. Les autres institutions financières internationales n'ont pour le moment pris aucun engagement en faveur de cette initiative.
Pour rappel, la dette extérieure totale des économies de l'Afrique subsaharienne est passée de 150 milliards de dollars il y a une quinzaine d'années à environ 500 milliards de dollars, selon les chiffres de la Banque mondiale.
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