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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreLe chargé de mission à la Commission de l’UEMOA, Marion Vern Vinagbon Ayinon a exposé les défis majeurs du secteur des infrastructures routières et avancé trois propositions pour moderniser le réseau routier et faciliter la circulation. C’était lors d’une émission de la Commission de l’UEMOA.
Les infrastructures routièressont aujourd’hui dans un état préoccupant, affectant directement la fluidité des échanges commerciaux et la compétitivité des États membres. En effet, Marion Vern Vinagbon Ayinon, souligne que la surcharge des camions est l’un des problèmes majeurs. Selon ce dernier, les transporteurs accélèrent la dégradation des routes et augmentent leurs coûts d’exploitation. Aussi, une route mal entretenue perd rapidement en qualité, réduisant ainsi l’efficacité des investissements réalisés.
De même, la multiplication des points de contrôle routier ralentit les échanges. Pour le chargé de mission de la Commission de l’UEMOA, l’entretien des routes constitue un autre défi de taille. Ainsi, trois solutions ont été proposé pour optimiser l’utilisation du réseau routier et renforcer l’intégration régionale. Il s’agit du respect des normes de charge, du maintien des efforts d’entretien routier et du transfert du fret vers le rail.
Le premier consiste aux transporteurs de respecter impérativement les limites de charge autorisées. En surchargeant leurs véhicules, ils contribuent non seulement à la dégradation accélérée des routes, mais s’exposent également à des risques d’accidents et à des coûts de maintenance jusqu’à trois fois plus élevés. Le deuxième permettra aux États membres de poursuivre leurs programmes de réhabilitation des infrastructures routières, malgré les contraintes budgétaires. Une route négligée représente une perte progressive d’investissement et un frein à la mobilité intra-régionale. Dans la dernière proposition de solution, Marion Vern Vinagbon Ayinon préconise un report partiel du transport de marchandises vers le rail pour préserver les infrastructures routières. Selon lui, la route doit servir de relais et non de support principal pour les charges lourdes. Le développement ferroviaire permettrait non seulement de soulager les routes, mais aussi d’optimiser la distribution des marchandises via les gares ferroviaires.
L’application rigoureuse des normes, la continuité des efforts d’entretien et le développement du transport ferroviaire pourraient permettre à l’UEMOA de franchir une nouvelle étape vers un système de transport plus efficace et durable.
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