La dette du secteur électrique du Ghana dépassait 3 milliards $ en janvier 2025, contre 2,1 milliards $ en août 2017. Le Ghana opte pour un nouveau mécanisme fiscal.

Des informations relayées dimanche 8 juin, par les media locaux annonce que le Ghana compte appliquer, à partir du lundi 16 juin, une taxe de 1 cédi (environ 0,097 dollar) sur chaque litre de carburant vendu à la pompe, en vertu d’un accord entre les distributeurs de carburant et l’administration fiscale. Ce prélèvement, lui-même prévu par la réglementation en vigueur, est destiné à alimenter un fonds de remboursement de la dette énergétique, constituée ces dernières années en raison de retards de paiement, de subventions mal compensées et de déséquilibres tarifaires. Cette taxe s’ajoute aux autres prélèvements déjà intégrés dans le prix du carburant, selon la presse locale. Cette contribution vise à améliorer la solvabilité du secteur, considérée comme essentielle pour réduire la dépendance aux financements publics, sécuriser l’approvisionnement et attirer de nouveaux investissements.