Le Projet d’appui à l’inclusion financière et à l’accès au financement des petites et moyennes entreprises (PAIF-PME) a franchi un cap majeur en six ans d’existence. Le vendredi dernier, les performances de la PAIF-PME ont été présentées au cours d’un déjeuner de presse à Ouagadougou.

Le coordonnateur du projet PAIF-PME, Kaongo Wilfried Séraphin Kientéga a levé le voile sur les résultats les plus marquants de ce projet, notamment l’accompagnement financier de 162 porteurs de projets, dont 75% sont des femmes, pour un montant global de 2,676 milliards de francs CFA. En effet, le PAIF-PME répond à la nécessité de réduire les inégalités d’accès aux services financiers au Burkina Faso, particulièrement pour les petites et moyennes entreprises, les femmes, les agriculteurs et les populations marginalisées. Ce projet vise notamment à faciliter l’accès au crédit, et promouvoir les paiements numériques, dans un contexte où l’inclusion financière demeure un levier essentiel pour la croissance économique et la lutte contre la pauvreté.

Parmi les résultats engrangés par le PAIF-PME après plusieurs années d’exécution, l’on retient l’accompagnement financier de 162 porteurs de projets, dont 75% sont des femmes, pour un montant global de 2,676 milliards de francs CFA. Cette performance du PAIF-PME découle de deux éditions d’un concours national de plans d’affaires organisé dans le cadre du projet. Pour cette initiative en effet, il a été question d’identifier les idées entrepreneuriales innovantes, les soutenir et renforcer leur viabilité économique.

Parmi les lauréats, les femmes entrepreneures ont raflé la majorité des places, selon le coordonnateur du projet, Kaongo Wilfried Séraphin Kientéga, bénéficiant à elles seules de 2 milliards de francs CFA. A en croire ce dernier, « ce projet est la traduction concrète de l’engagement du gouvernement à promouvoir une inclusion financière durable au Burkina Faso, la digitalisation des paiements, l’éducation financière, la protection des consommateurs des services financiers, l’accroissement de l’accès aux crédits des PME et des agriculteurs, un enjeu crucial pour notre développement économique et social ».

Le projet repose sur quatre composantes qui structurent son action en faveur de l’inclusion financière. La première composante vise à accroître l’utilisation des comptes de transaction en soutenant la numérisation des paiements gouvernementaux et la transformation numérique des services de microfinance. Elle est dotée de 28,3 millions USD. La deuxième dotée de ,7 millions USD, est dédiée au renforcement des capacités institutionnelles, notamment celles de l’autorité de supervision de la microfinance, du FAARF, et à l’amélioration de la protection des clients financiers. La troisième cherche à accroître l’accès au crédit pour les agriculteurs, PME et femmes entrepreneures, en agissant à la fois sur l’offre et la demande de crédit. Elle est dotée avec 54,5 millions USD. La dernière financée à hauteur de 8,5 millions USD, couvre les activités de gestion, de suivi et d’évaluation du projet, assurant ainsi son pilotage efficace et la mesure de ses résultats.