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Les navires d'exploration à la peine

11/06/2020
Source : LMARI
Catégories: Information générale

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Six ans après la chute du baril en 2014, de nouveaux vents contraires soufflent sur les grosses unités offshore, à l'exception notable des FPSO.

Bis repetita. À peine passée la crise de 2014 et alors que les investissements dans les grosses unités offshore commençaient tout juste à repartir à la hausse depuis 2018, la nouvelle chute des cours du brut en mars 2020, amplifiée par la crise sanitaire liée à la pandémie du covid-19, remet tout en cause.

Les grands spécialistes de la construction navale offshore, que ce soit le singapourien Sembcorp ou le coréen Samsung ont déjà fait leur deuil de nouveaux contrats. Le premier a réduit ses effectifs de 20 000 à 850 employés dans ses chantiers, et le second a révisé à la baisse les possibilités de gros contrats sur les unités de production devant normalement être décidés en 2020.

Comme en 2014, c'est tout le secteur amont de l'exploration qui devrait souffrir en premier lieu. La sismique et le forage n'ont d'ailleurs jamais vraiment repris depuis 2014. La dernière livraison d'un navire sismique remonte à avril 2017, avec l'Oruc Reis financé par le gouvernement turc, et aucune commande n'a été enregistrée depuis 2014. Idem pour les navires de forage. Alors qu'il reste encore une quinzaine de ces drillships commandés avant 2014 dans les chantiers, seuls une poignée devait être réellement livrée.

Surcapacité

Dans le forage, la surcapacité reste la norme et empêche toujours la reprise des commandes. Selon les données du consultant américain Wood Mackenzie, la proportion des drillships en activité n'est que de 56 % sur 117 navires, de 57 % dans les plateformes semi-submersibles sur 123 unités, et de 57 % dans les plates-formes jack-up sur 540 unités.

Si l'on regarde à l'inverse vers l'aval du secteur et notamment les FPSO (floating production storage and offloading), la situation est tout autre. Entre 2014 et 2020, la flotte de ces FPSO neufs ou issus d'anciens pétroliers convertis est passé de 151 à 204 unités. L'offshore brésilien vire en tête avec 20 nouveaux FPSO introduits en six ans, suivi par l'Asie hors Chine (+15), la mer du Nord (+9) et l'Afrique de l'ouest (+4).

Dix-huit FPSO sont encore en commande aujourd'hui, neuf en conversion et neuf constructions neuves. Les évolutions du cours du brut peuvent ralentir ou retarder les décisions d'investissements, l'offshore profond incarné par ces FPSO n'est pas encore à terre.


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