Alors que les investisseurs attendent avec fébrilité les derniers résultats trimestriels du géant Nvidia qui doivent être publiés ce mercredi après la clôture de Wall Street, les Bourses européennes devraient ouvrir en ordre dispersé mercredi.
  

Amundi, la société de gestion du Crédit Agricole, a annoncé mercredi avoir acquis 4,64% du capital d'Intermediate Capital Group (ICG) conformément au partenariat stratégique et capitalistique de long terme annoncé mardi entre Amundi et ICG. Dans le cadre de ce partenariat, Amundi entend acquérir une participation économique totale de 9,9% dans le gestionnaire d'actifs spécialisé dans les actifs privés (capital-investissement, dette privée, etc.) et coté à Londres.

Après la clôture de la Bourse de Paris, le groupe Elior publiera ses comptes annuels 2024-2025 tandis que Soitec dévoilera ses derniers résultats semestriels.

Le fabricant de parfums sous licences Interparfums a légèrement abaissé mercredi son objectif de chiffre d'affaires pour 2025, à l'occasion de la présentation de perspectives peu engageantes pour l'exercice suivant. Pour l'ensemble de cette année, Interparfums anticipe dorénavant un chiffre d'affaires "de l'ordre de 890 millions d'euros", alors qu'il était précédemment attendu "autour de 900 millions d'euros".

L'opérateur boursier Euronext a annoncé mardi soir avoir placé pour 600 millions d'euros d'obligations non garanties à échéance dans trois ans, au taux annuel de 2,625%.

Le groupe parapétrolier Viridien a annoncé mercredi la nomination à compter du 3 juin 2026 de Henning Berg au poste de directeur général dans le cadre de la dissociation des fonctions de PDG. Sophie Zurquiyah restera présidente du conseil d'administration.

Vinci a annoncé mardi une hausse du trafic en octobre dans les aéroports (+3,9% sur un an) et sur les autoroutes (+1,9% sur un an) exploités par le groupe de construction et de concessions. 
    
Vers 7h50, le contrat à terme sur le CAC 40 est proche de l'équilibre, selon les données du courtier IG.

Les contrats à terme sur les marchés actions européens laissent entrevoir une ouverture hésitante en Europe. Les données du courtier IG mentionnent que le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort cédait 0,1%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres progressait de 0,1%, vers 7h50.

Du côté des entreprises européennes, Nokia tient ce mercredi une journée investisseurs.

Après un examen de plus en plus minutieux des investissements stratosphériques dans la tech, ainsi qu'une interruption de la publication des données fédérales pendant la plus longue paralysie administrative de l'histoire des Etats-Unis, Wall Street reste fébrile.

Nvidia, l'enfant chéri de l'intelligence artificielle (IA), doit publier ses résultats après la cloche mercredi, offrant un aperçu de la demande pour les puces qui sont un pilier de la frénésie technologique qui a porté les marchés et contribué à soutenir l'économie. Selon Lloyd Chan de MUFG Bank, « les valorisations de l'IA faisant l'objet d'un examen de plus en plus minutieux, la publication des résultats [de Nvidia] pourrait constituer un risque événementiel majeur pour la confiance générale du marché ».

La Bourse de New York a clôturé en net repli mardi à l'issue d'une nouvelle séance mouvementée, marquée par les incertitudes sur l'évolution de la politique monétaire américaine et les craintes de valorisations excessives dans le secteur technologique. L'indice Dow Jones a perdu 1,1%, à 46.091,74 points, et le S&P 500 a effacé 0,8%, à 6.617,32 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a fini en baisse de 1,2%, à 22.432,85 points.
  

La chaîne de magasins de bricolage et de jardinage Lowe's et le distributeur discount Target publieront par ailleurs leurs résultats du troisième trimestre ce mercredi avant l'ouverture des marchés.
  

En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo reculait de 0,3% mercredi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite prenait 0,2%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait 0,5%.
  

BlackRock a indiqué que les investissements syndiqués en crédit privé dans des entreprises bénéficiant de notations de crédit élevées, ou de catégorie investissement, devraient totaliser 150 milliards de dollars cette année, dépassant le record de 125 milliards de dollars de l'année dernière. Selon le gestionnaire d'actifs, « le marché du crédit privé de haute qualité connaît des changements importants ». Il met en exergue « des volumes croissants, de nouveaux participants et des structures en évolution ».

BlackRock indique aussi que « l’augmentation de la demande s’accompagne d’une concurrence accrue, ce qui se traduit par des prix plus serrés, bien que nous nous attendions à ce que les actifs privés de haute qualité continuent d'offrir un potentiel de spread [écart de taux, ndlr] excédentaire par rapport au crédit public de notation comparable ».  

Vers 7h50, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans gagne 1 point de base (0,01 point de pourcentage), à 4,12%. Le taux du titre à deux ans est quasi stable, à 3,58%.
  

Lloyd Chan de MUFG Bank a indiqué que les données américaines à venir seront essentielles pour façonner les attentes de baisse des taux directeurs de la Fed. Le rapport sur l'emploi américain de septembre, qui a été retardé et doit être publié jeudi, pourrait être le catalyseur d'un renversement de la résilience du dollar s'il réserve une très mauvaise surprise, a-t-il ajouté.
Vers 7h50, l'euro progressait de 0,1%, à 1,1591 dollar. Le billet vert était stable face à la devise japonaise, à 155,45 yens.
  

Les contrats à terme sur le pétrole reculent dans un contexte d'aversion pour le risque. Selon ANZ, « les investisseurs restent sur les gardes avant la publication de données économiques américaines clés qui pourraient dicter la prochaine décision de la Fed en matière de politique monétaire ».  

Par ailleurs, ANZ s'attend à de nouvelles perturbations de l'approvisionnement en pétrole russe.

Le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait aussi de 0,2%, à 60,63 dollars le baril. Vers 7h50, le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord coté à Londres perdait 0,2%, à 64,75 dollars le baril.