Dans son dernier rapport intitulé « l’austérité : aussi une question de genre » Oxfam a alerté l’organisation humanitaire sur la situation des femmes qui sont doublement touchées dans les services, la protection sociale et les infrastructures.

« L’austérité n’est pas seulement une politique genrée ; c’est aussi un processus genré dans sa quotidienneté, la façon dont elle imprègne la vie quotidienne des femmes en particulier : dans leurs revenus, leurs responsabilités en matière de soins, leur capacité à accéder à des services aussi essentiels que la santé, l’eau et le transport, ainsi que dans leur sécurité générale et l’absence de violences physiques à leur encontre à la maison, au travail et dans la rue », a signifié Amina Hersi, une entrepreneuse somalienne.

Selon le rapport publié par Oxfam, les femmes sont touchées par les coupes dans les services, la protection sociale et les infrastructures directement, à cause de l’inflation et des pertes d’emploi, puis indirectement, car elles sont amenées à jouer le rôle d’« amortisseurs » de la société. « On attend d’elles qu’elles survivent et prennent soin de tout le monde lorsque l’État se retire », notifie le rapport.