Les Bourses européennes devraient céder du terrain face à de nouvelles tensions géopolitiques. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.454,68 points (-0,57%), le CAC 40 à 7.411,68 points (-0,72%), le DAX 40 à 16.622,22 points (-0,49%), le FTSE 100 à 7.594,91 points (-0,39%), le SMI à 11.207,51 points (-0,17%), l’AEX à 779,49 points (-0,30%), le BEL 20 à 3.667,32 points (-0,45%), l’IBEX 35 à 10.076,90 points (-0,18%), le DJIA à 37.592,98 points (-0,31%) (clôture du 12 janvier), le Nasdaq à 14.972,76 points (+0,02%) (clôture du 12 janvier), le S&P 500 à 4.783,83 points (+0,08%) (clôture du 12 janvier), et le Nikkei 225 à 35.619,18 points (-0,79%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0915 (-0,35%), l’EUR/JPY à 159,58 (-0,02%), et l’USD/JPY à 146,21 (+0,32%).

Le spécialiste de la communication extérieure JCDecaux a annoncé hier soir le renouvellement de ses contrats avec l'autorité des transports de Hong Kong (MTR) pour une durée de cinq ans. Le montant de ces contrats n'a pas été communiqué. Pour sa part, la société d’investissement Eurazeo a annoncé un investissement complémentaire, qui n'a pas été chiffré, dans le spécialiste européen de la recharge rapide de véhicules électriques Electra.
Aujourd’hui les exploitants aéroportuaires Groupe ADP et Vinci Airports, filiale de Vinci, présentent leurs chiffres du trafic en décembre et pour l'ensemble de 2023. L'entreprise de services numériques Capgemini et l'opérateur de télécommunications Orange ont annoncé le lancement des activités commerciales de leur société commune Bleu, spécialisée dans les services d'informatique dématérialisée ("cloud") répondant aux besoins de souveraineté et de protection des données.
 

A l'ouverture ce mardi, les marchés d’actions européens devraient poursuivre leur baisse, dans un contexte géopolitique tendu. Selon les données du courtier IG, le contrat sur le DAX 40 cédait 81 points, soit 0,5%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 22 points, soit 0,3%. Le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 34 points, soit 0,5%, à 7h35.

Michael Wan, analyste devises chez MUFG Bank, a indiqué que les tensions au Moyen-Orient et en mer Rouge se sont aggravées. A l’en croire, des militants houthis ont tiré un missile sur un porte-conteneurs américain dans le golfe d’Aden.

Le Corps des gardiens de la révolution islamique en Iran a également revendiqué hier soir une attaque visant ce qu'il a qualifié de bases d'espionnage israéliennes en Irak, en représailles à l'assassinat par Israël de commandants et d'alliés. Les marchés asiatiques pâtissent de cette situation mardi. L'indice Nikkei a terminé en repli de 0,8%, les investisseurs reprenant leur souffle après une série de hausses qui ont permis à l'indice vedette de la Bourse de Tokyo d'atteindre lundi son plus haut niveau en clôture depuis février 1990. A Hong Kong, l'indice Hang Seng perdait 2,1% en fin de séance. L'indice Shanghai Composite cédait parallèlement 0,3%.

Sur le plan économique, un sondage réalisé auprès de chefs économistes a révélé que les trois quarts d'entre eux prévoyaient une croissance faible ou très faible en Europe cette année, soit les perspectives les plus pessimistes parmi toutes les régions.

Ce matin, les rendements des obligations du Trésor américain progressent. Tiffany Wilding, économiste, et Andrew Balls, directeur des investissements obligataires chez Pimco ont affirmé dans un rapport sur les perspectives 2024, que les opportunités sur les marchés obligataires mondiaux sont plus attrayantes qu’elles ne l’ont été au cours des dix dernières années. Pour ces derniers, « les investisseurs disposant de vastes plateformes mondiales ont accès à un éventail diversifié d’expositions aux obligations et à une grande variété de sources de rendement potentiel ».

Ce matin, l’euro accuse un net repli face au dollar. Les risques géopolitiques alimentent la demande pour le billet vert en tant que refuge. La monnaie unique cédait 0,3% à 1,0923 dollar, à 7h35.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole évoluent peu, dans un contexte d’aversion au risque. Selon UOB Global Economics & Markets Research, les marchés se sont dans l’ensemble détendus. Ce qui semble compenser les risques géopolitiques et les craintes d’une baisse de la production due à une vague de froid aux Etats-Unis. A en croire RBC Capital Markets, les cours actuels du pétrole ne reflètent ni le risque de contagion, no les capacités avérées de déstabilisation de l’Iran et sa volonté d’internationaliser les coûts d’une confrontation. Pour l'intermédiaire financier, « l’Iran reste la principale inconnue dans l'équation de cette guerre [entre Israël et le Hamas] et s'il devait s'impliquer directement dans le conflit, cela pourrait avoir un impact important sur les cours du pétrole ».

Le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 30 cents, à 72,38 dollars le baril, tandis que celui de mars sur le Brent de mer du Nord cédait 5 cents, à 78,11 dollars le baril, à 7h25.