L’Association du transport aérien international (Iata) a publié des données le 9 décembre derniers, selon lesquelles les compagnies du continent africain rencontres des difficultés pour rapatrier leurs recettes. Et la zone Cemac arrivant en deuxième position.

Les dernières données de l’Association du transport aérien international (Iata) mentionnent que rapatrier les recettes du continent africain demeure un casse-tête pour les compagnies aériennes. En effet, pour Iata, sur un total de 1,7 milliard de dollars (environ 1,6 milliard d’euros) de fonds bloqués par des gouvernements dans le monde à la fin du mois d’octobre, plus de 780 millions l’étaient en Afrique. Le continent africain est pointé du doigt, la zone Cemac arrive en deuxième position avec 235 millions de dollars, ainsi que quatre pays africains (Algérie, Mozambique, Angola, Érythrée) et la zone Uemoa qui figurent dans la liste des mauvais élèves dressée par l’Iata.

Selon les informations, en zone Cemac, les fonds se sont accumulés pendant 5 ans. Pour Iata, ces blocages découlent notamment des politiques monétaires des pays africains qui, confrontés à une crise inédite de réserves de change pour beaucoup d’entre eux, cherchent à limiter toute sortie de devises.