Un symposium a été organisé du 21 au 23 janvier 2025 à Douala. C’était le fruit de la collaboration entre le Bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et de ses partenaires (UA, BAD, ONUDI et PNUD).

Le symposium est organisé pour l’harmonisation réussie des cadres d’élaboration et d’opérationnalisation des zones économiques spéciales de nouvelle génération (ZES) en Afrique. Il a pour objectif de cocréer un groupe de travail inter-agence et une plateforme de coopération régionale robuste pour accélérer l’opérationnalisation des stratégies d’industrialisation et la mise en œuvre des approches chaînes de valeur à fort potentiel et ZES.

Les trois jours ont permis le lancement des travaux d’élaboration d’un programme conjoint visant à accompagner les Etats de la sous-région dans le développement et la mise en œuvre des ZES, qui contribueraient à l’industrialisation inclusive et durable et à d’autres objectifs de développement économique et social plus larges.

Pour Jean Luc Mastaki, directeur du Bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de la CEA, « l’Afrique centre dispose d’abondantes ressources naturelles qui doivent être davantage transformées sur place permettant ainsi à la sous-région d’accélérer son processus d’industrialisation et de diversification. Et le développement des ZES de nouvelle génération constitue un des moyens pour atteindre cet objectif ». Pour la CEA, les ZES sont une nécessité pour combler le gap industriel après des décennies de déstructuration de modèles économiques, du fait des plans d’ajustement structurel et les réformes internes aux Etats de l’Afrique centrale.