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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StorePour avoir puisé 47 millions de FCfa dans le compte de clients, le chef de l’agence Crédit mutuel du Sénégal
(Cms) de Sahm encourt une peine de 2 ans ferme.
En prison depuis le 22 janvier 2019, Aby Ndiaye risque de recouvrer la liberté en 2021. Si elle est condamnée à
deux ans ferme comme l’a requis, hier, le parquet. Chef de l’agence Crédit mutuel du Sénégal (Cms) de Sahm au
moment de son arrestation, la dame comparaissait hier, devant le tribunal correction de Dakar pour les délits
d’escroquerie, de blanchiment de capitaux et de faux et usage de faux en écriture de banque. Alors qu’elle était
en service, la prévenue a pompé les comptes de clients de l’institution financière. L’une des victimes, A. Seydi,
avait courant octobre 2016, fait un dépôt initial de 324.570.000 de FCfa pour une durée de deux ans avec un taux
d’intérêt de 6 %, soit 38.948.400 FCfa. Alors que le compte devait être clôturé en octobre 2018, il résulte des
éléments de la procédure qu’Aby Ndiaye l’a « prématurément » fermé depuis le 2 février. Pis, elle a viré
24.613.225 FCfa dans le compte d’une de ses copines avant de retirer l’argent. Un autre montant de 16 millions
est également soutiré du compte d’une Ong.
Face aux juges hier, Aby Ndiaye a réitéré ses aveux faits à l’enquête. Elle a reconnu l’escroquerie seulement,
mais a nié les autres délits. «Je ne reconnais pas le blanchiment car je n’ai pas acheté de véhicules », a-t-elle
déclaré. La prévenue a aussi contesté le faux et usage de faux en expliquant avoir procédé par virement de
compte. Pour se justifier, elle a laissé entendre qu’elle était prise au piège dans un engrenage dans lequel elle ne
pouvait pas sortir.
Si devant le juge d’instruction elle déclarait ignorer le montant exact détourné, à la barre, elle a soutenu qu’il
s’agit de 47 millions de FCfa. Mais Me Gaël B, avocat du Cms évalue le préjudice à 60 millions de FCfa, citant le
rapport d’expertise. Pour lui, il est clair qu’il y a des opérations où il y a des bordereaux qui n’ont pas été signés. «
Elle est incapable de vous dire où elle a mis cet argent. Ce sont des faits graves parce que ce sont des deniers
communs », a martelé le conseil. Avant de réclamer la somme de 70 millions de FCfa au titre des dommages et
intérêts.
Dans son réquisitoire, le substitut Pape Ismaïla Diallo a demandé que le faux en écriture de banque soit requalifié
en faux informatique, étant donné que la prévenue avait créé des comptes fictifs pour y loger ses fonds. Jugeant
les faits « graves», le maître des poursuites, a, outre la peine de 2 ans, requis une amende égale au montant
réclamé par la partie civile. Ce montant ne peut pas excéder 47 millions de l’avis de Me Yakhya Fall, avocat de la
prévenue.
Il a reconnu que sa cliente a certes usé de manœuvres frauduleuses pour dissiper des sommes, mais elle n’a
pas fait de rajout dans le système informatique. Le blanchiment n’est pas établi selon lui. Il a sollicité une
application bienveillante de la loi pour la prévention d’escroquerie portant seulement sur 47 millions de FCfa. La
décision du tribunal sera connue le 5 décembre prochain.
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