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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreLes talents internationaux, atouts maîtres de la compétitivité luxembourgeoise (World Economic Forum -
«Global Competitiveness Report (GCR)» 2019-2020)
Economie particulièrement ouverte sur le monde et située au cœur des marchés libres européens
(personnes, biens, services et capitaux), le Luxembourg se positionne, en cette année 2019, à la 18ème
place du classement mondial de compétitivité du World Economic Forum (WEF). Il gagne ainsi une place par
rapport à l’édition précédente, conservant globalement les points faibles et surtout les points forts qui en font
une des économies les plus productives au monde.
Parmi ses atouts se trouve la forte présence d’une main d’œuvre étrangère, souvent qualifiée, voire très
qualifiée, qui représente 73% du marché du travail et place le Luxembourg, selon les dirigeants d’entreprises,
comme un des pays où la main-d’œuvre est la plus compétente. Les talents internationaux sont ainsi parmi
les moteurs d’une place financière compétitive à l’international, d’une culture entrepreneuriale bien présente
et d’un écosystème d’innovation en progrès.
Le rapport «The Global Competitiveness Report 2019-2020» (GCR) met cette année l’accent sur la difficile
union, mais non moins possible et nécessaire, entre croissance, inclusivité et durabilité. Si le classement du
GCR est dominé par Singapour (1er), les Etats-Unis (2ème) et Hong Kong (3ème), c’est davantage vers les
pays du nord de l’Europe, Suède, Danemark et Finlande notamment, qu’il faut se tourner pour trouver les
exemples de politiques visionnaires à même de concilier ces trois objectifs. Ces pays sont aujourd’hui plus
innovants que le Luxembourg et ont su adopter plus rapidement les nouvelles technologies. Le Danemark a
par ailleurs défini un cadre du marché du travail bien plus flexible.
Le classement du WEF mesure la compétitivité de 141 pays à partir d’indicateurs statistiques publics des
Etats participants et des institutions internationales, et à partir des résultats de l’«Executive Opinion Survey»,
une enquête menée, au Luxembourg, sous l’égide de la Chambre de Commerce, entre février et avril 2019
auprès des décideurs économiques et des dirigeants d’entreprises.
Selon ces résultats, le Luxembourg se situe au 18ème rang mondial des économies les plus compétitives en
2019. Le classement démontre un certain progrès, alors que le Luxembourg oscillait entre la 19ème et la
25ème place au cours des dix dernières années. Cette amélioration sera à confirmer dans le temps, les
déterminants de la compétitivité portant leurs fruits sur le long terme, alors que le classement peut évoluer
positivement du seul fait d’une conjoncture favorable. Le Luxembourg est 10ème au niveau européen.
Le classement du WEF indique que les institutions vont dans le sens d’un environnement favorable à la
compétitivité. Les dirigeants d’entreprises considèrent ainsi que le secteur public est performant, transparent
et, dans l’ensemble, tourné vers l’avenir. La performance de l’administration est davantage remise en cause
en ce qui concerne l’entrepreneuriat, avec par exemple une loi sur les faillites peu efficiente.
Le Luxembourg fait par ailleurs partie des pays solides au niveau macroéconomique. Il dispose
d’infrastructures modernes, notamment sur le plan énergétique et environnemental, mais est mal classé sur
certains indicateurs liés aux transports. L’efficacité de ces infrastructures est un défi important en raison de la
forte croissance démographique au Luxembourg, ceci dans le contexte ambitieux de la stratégie «Troisième
Révolution Industrielle».
Les résultats du Luxembourg ont tendance à s’améliorer dans le domaine des compétences et, par
conséquent, sur l’aspect capital humain. Cet aspect est de plus en plus important au moment où les
changements de modes de production et de consommation s’accélèrent sous l’impulsion de la digitalisation.
Les dirigeants d’entreprises valorisent les compétences de la main-d’œuvre et du système de formation. Si
les talents internationaux sont aujourd’hui une grande force de l’économie luxembourgeoise, les difficultés à
répondre aux besoins croissants de main-d’œuvre pour les entreprises, par la formation ou l’attraction de
nouveaux talents, tendent à s’aggraver année après année.
Parallèlement, le Luxembourg montre globalement de bonnes performances sur les différents marchés (biens
et services, travail, secteur financier). L’adaptabilité des talents aux changements du monde économique
exige un marché du travail qui fonctionne bien. Le marché du travail luxembourgeois se révèle paradoxal,
entre efficience dans certains domaines, notamment le cadre administratif pour recruter à l’étranger, et
rigidité sur la question des salaires. Ouvert sur le monde et favorisant dans l’ensemble les échanges de
biens, de services et financiers, le cadre réglementaire luxembourgeois souffre encore d’une trop forte
complexité de ses tarifs douaniers.
La diversité de la main-d’œuvre, aussi bien dans la recherche publique qu’au sein du secteur privé, et les
partenariats internationaux sont aussi des atouts de l’écosystème innovant du Luxembourg. Vecteur essentiel
de l’évolution de la productivité, l’innovation nationale repose encore fortement sur les dépôts de brevets. Les
indicateurs de recherche progressent lentement, tandis que les dépenses de recherche et développement en
pourcentage du PIB ne positionnent pas le Luxembourg parmi les économies les plus orientées vers
l’innovation.
Les indicateurs internationaux et les dirigeants d’entreprises ont tendance à louer le niveau de
développement de certains déterminants de la compétitivité au Luxembourg : stabilité et transparence des
politiques publiques, orientation vers l’avenir, qualité des infrastructures, main d’œuvre actuellement
présente. Alors que le double enjeu des économies pour les années à venir est de réussir la transition
technologique de l’économie et de la société en général, et d’accomplir l’union de la croissance économique,
de l’inclusivité sociale et de la durabilité environnementale, le Luxembourg doit surmonter un troisième défi,
celui de la gestion de sa croissance. Les difficultés liées à ce défi sont déjà bien visibles, que ce soit pour les
infrastructures de transports ou le recrutement de nouveaux talents. Gérer la croissance est pourtant un
incontournable, car sans croissance, il ne saurait y avoir de transition technologique réussie au Luxembourg
et encore moins d’amélioration du niveau de vie de la population.
Source : World Economic Forum et Chambre de Commerce
The Nigerian Stock Exchange and the Luxembourg Stock Exchange Sign MoU to Expand the Green Bond
Markets
The Nigerian Stock Exchange (NSE) and the Luxembourg Stock Exchange (LuxSE) announces the signing of
a Memorandum of Understanding (MoU) to cooperate in promoting cross listing and trading of green bonds in
Nigeria and Luxembourg. The announcement was made at the signing ceremony led by NSE CEO, Oscar N.
Onyema OON and LuxSE CEO, Robert Scharfe, which took place during the annual meeting of the World
Federation of Exchanges in Singapore on Wednesday 9 October.
The MoU further establishes an agreement for the two exchanges to collaborate with a view to sharing best
practises and organising joint initiatives in their respective markets.
According to Oscar N. Onyema OON, Chief Executive Officer of The Nigerian Stock Exchange: “This
collaboration reinforces NSE’s drive to foster the growth of sustainable finance in Nigeria, a journey that
commenced with the launch of the first Sovereign Green Bond by NSE, in partnership with the Federal
Ministry of Environment, Federal Ministry of Finance and the Debt Management Office. With the MoU, issuers
will enjoy the benefit of increased visibility through the cross listing of their securities in Nigeria and
Luxembourg. The partnership will further facilitate the growth of the Green Finance industry in Nigeria and
ultimately deepen the Nigerian capital market through the mobilisation of the foreign green capital needed to
fund sustainable projects in Nigeria.”
Robert Scharfe, CEO of LuxSE added: “Sustainable finance is becoming a truly global movement. By joining
forces with other exchanges to promote and facilitate green finance, we strive to accelerate the sustainable
finance agenda and increase awareness of and interest in investment projects that support the sustainable
development that our world needs. We are pleased to cooperate with the Nigerian Stock Exchange to further
strengthen sustainable finance in and between our markets.”
The Nigerian Green bond market received international recognition following the issuance and listing on the
NSE of the ₦10.69bn Federal Government sovereign green bond in December 2017. This issuance sparked
significant interest from the international and local capital market communities as it opened new investment
opportunities, especially for domestic investors, to increase their exposure to financial instruments that
generate social and environmental impact. The Luxembourg Stock Exchange operates the Luxembourg
Green Exchange (LGX), a platform exclusively dedicated to sustainable finance instruments. LGX now holds
a 50% global market share of listed green, social and sustainability bonds. LuxSE works closely with selected
stock exchanges around the world to support the growth of sustainable finance.
Olga Miler nommée Group Head of Marketing de KBL epb
KBL European Private Bankers (KBL epb), qui opère dans 50 villes en Europe, a annoncé aujourd’hui la
nomination d’Olga Miler en tant que Group Head of Marketing. Experte en marketing et en innovation –possédant une expérience importante dans les services financiers, avec un accent particulier sur la durabilité,
l’égalité des genres dans l’investissement, ainsi que les femmes et la finance – Olga Miler a co-fondé
SmartPurse, une start-up qui donne une boîte à outils financiers pour les femmes.
Auparavant, elle a travaillé pendant plus de dix ans chez UBS où elle a occupé divers postes, dont celui de
Global Program Architect de la stratégie sectorielle d’UBS pour les femmes ; Managing Director, Head of
UBS Wealth Management Marketing Europe ; et Executive Director de la division UHNWI de la banque.
Avant, elle a travaillé chez Nestlé et PwC.
Conférencière TEDx qui intervient à l’international sur des sujets tels que l’innovation et le développement
durable, Olga Miler possède la double nationalité tchéco-suisse. Elle est titulaire d’un diplôme en économie
de l’Université de Saint-Gall en Suisse. «Le marketing est un élément clé du succès de toute entreprise
gagnante», a déclaré Colin Price, Group Chief Operating Officer de KBL epb. «Forte de son expérience
significative de l'industrie financière, de son esprit entrepreneurial et de sa quête continue de l'innovation,
Olga dirigera une stratégie de marketing intégrée qui aidera notre Groupe à se démarquer. Je suis ravi
qu'elle rejoigne KBL epb».
«Je suis extrêmement enthousiaste à l’idée de pouvoir mettre toutes mes compétences et mon expérience
au service de KBL epb», a déclaré Olga Miler. «Je suis convaincue que notre Groupe deviendra un
challenger en réduisant la complexité, en élargissant les perspectives et en nous concentrant sur ce qui
compte vraiment: l’introduction d’une approche de l’investissement qui place les personnes au centre des
préoccupations et qui leur donne les moyens de tirer le meilleur parti de leur fortune comme elles
l’entendent».
Une récession imminente est peu probable
Par Michael BLÜMKE, Senior Portfolio Manager, Ethenea
Nous ne prévoyons pas de récession aux États-Unis au cours des prochains mois. Nous avons eu des mises
en garde concernant l'imminence d'une récession et, le fait que la courbe de rendement américaine soit
actuellement inversée, en est souvent la preuve. Toutefois, il est important de noter que, même si la courbe
de rendement est sans aucun doute un indicateur clé de récession, toutes les inversions n'entraînent pas
nécessairement des récessions. Il est donc important d'utiliser la courbe en conjonction avec d'autres
indicateurs.
Les données économiques actuelles et les indicateurs avancés dressent un tableau mitigé, mais nous
pensons que, dans le cas présent, la courbe de rendement inversée n'indique pas de récession :
- Bien qu'il y ait clairement un ralentissement de la croissance économique, le secteur des services,
beaucoup plus important, reste relativement solide par rapport au secteur manufacturier bien plus faible.
- La consommation doit être prise en compte. Environ 70% du PIB américain dépend de la consommation
privée, c'est-à-dire de la volonté d'achat des consommateurs. Avant les récessions précédentes, le nombre
de demandes d'allocations de chômage avait augmenté - ce qui ne s'est pas encore produit. Tant que les
consommateurs conservent leur gagne-pain et ne sont pas limités dans leur consommation, à notre avis, une
récession est peu probable.
Si les bénéfices diminuent durablement et que les entreprises se trouvent obligées de licencier des
employés, la situation pourrait changer. Toutefois, nous prévoyons actuellement que les bénéfices des
sociétés demeureront relativement constants en 2019 et augmenteront à nouveau en 2020. La politique
accommodante actuelle des banques centrales, l'élection présidentielle prévue l'année prochaine et le fait
que nous n’anticipons pas de nouvelle escalade du conflit commercial ne font que renforcer notre opinion
selon laquelle une récession imminente est peu vraisemblable.
En ce qui concerne la gestion de nos portefeuilles, cela signifie que nous continuerons d'être surpondérés
dans les sociétés américaines tant du côté des obligations (Ethna-AKTIV et Ethna-DEFENSIV) que des
actions (Ethna-AKTIV). Compte tenu de la vigueur relative de l'économie américaine, nous nous attendons
également à ce que le dollar américain s'apprécie, ce qui explique pourquoi nous détenons actuellement une
position importante en dollars dans le fonds Ethna-AKTIV.
La méthode d'élimination de la double imposition modifiée par un avenant à la convention fiscale
franco-luxembourgeoise
Ce 10 octobre 2019, le ministre des Finances, Pierre Gramegna, et le ministre français de l'Économie et des
Finances, Bruno Le Maire, ont signé à Luxembourg, en marge de l'Ecofin, un avenant amendant la nouvelle
convention conclue le 20 mars 2018 entre le Luxembourg et la France en vue d'éviter les doubles impositions
et de prévenir l'évasion et la fraude fiscales en matière d'impôts sur le revenu et sur la fortune. Avec cet avenant la France revient à la situation antérieure en réintroduisant la méthode de l'exemption pour éliminer
la double imposition des revenus d'occupation salariée notamment.
Cette modification aura donc pour effet que la double imposition des frontaliers résidents de la France, et
touchant un revenu d'occupation salariée au Luxembourg, ne sera pas éliminée par la méthode de
l'imputation, comme cela était prévu par le texte initial de la nouvelle convention, mais par la méthode de
l'exemption avec réserve de progressivité. Il s'ensuit que le salarié frontalier ne sera pas redevable d'impôts
en France sur son salaire de source luxembourgeoise.
Les dispositions de la nouvelle convention et de l'avenant s'appliqueront aux périodes d'imposition
commençant le 1er janvier 2020.
Pierre Gramegna commente : «Cet avenant tient compte des observations émises par le Luxembourg et met
fin au débat concernant les modalités d'imposition des frontaliers français travaillant au Luxembourg sous la
nouvelle convention fiscale. Grâce à l'avenant, les frontaliers résidents de la France touchant un revenu
d'occupation salariée au Luxembourg restent dans une situation de continuité par rapport à leur situation
actuelle. Il illustre non seulement les bonnes relations, qui existent entre la France et le Grand-Duché, mais
assure également un niveau plus élevé de sécurité juridique aux salariés concernés.»
Source : ministère des Finances
Sébastien Veynand est nommé directeur du développement et directeur général adjoint de La Mondiale
Europartner
Sébastien Veynand est nommé directeur du développement et directeur général adjoint de La Mondiale
Europartner à compter du 15 octobre 2019. Il exercera ses fonctions sous la responsabilité de Loïc Le Foll,
directeur général, et il sera en charge des équipes commerciales, du marketing, de l’ingénierie patrimoniale
et du développement de produits d’assurance.
Sébastien Veynand, 46 ans, est titulaire d’un master de Montpellier Business School. Il a débuté sa carrière
en 1996 au sein de Société Générale Bank & Trust Luxembourg. Il a ensuite rejoint successivement la
Banque Populaire du Luxembourg en 1998 puis Euresa-life en 2000 avant de prendre la responsabilité des
partenariats de la division des solutions d’investissement de Lombard International Assurances en 2005.
Depuis 2012, Sébastien Veynand était directeur général de Generali Luxembourg.
«Nous sommes ravis que Sébastien Veynand rejoigne notre équipe dirigeante. Fort d’une expérience de plus
de 20 ans dans le secteur financier, il consacrera son expertise à poursuivre le développement de La
Mondiale Europartner avec l’ensemble de nos collaborateurs et, j’en suis persuadé, avec talent», souligne
Loïc Le Foll, directeur général de La Mondiale Europartner.
Brexit : Les banques se préparent en cas de tempête financière (Reuters)
Si la date clé du Brexit reste fixée au 31 octobre, de fortes turbulences pourraient agiter les marchés
financiers dès le 21, date à laquelle une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sans accord négocié
risque de devenir définitivement inévitable, expliquent plusieurs banquiers. Selon cinq sources du secteur,
des plans d’urgence sont déjà prêts afin de faire face à un mouvement de panique affectant les actions, les
obligations et les devises dès le lundi 21 octobre. Et des traders se préparent à manger et dormir sur leur lieu
de travail pour assurer une permanence 24 heures sur 24 à partir de cette date.
Les hauts dirigeants d’au moins deux grandes banques devraient se réunir dans des “salles de contrôle”
dédiées au Brexit pour superviser les opérations financières et assurer la liaison avec les autorités de
supervision. La loi dite “Benn Act” adoptée par le parlement britannique le mois dernier prévoit que si Londres
n’a pas conclu un accord avec les autres pays de l’UE lors du Conseil européen le 17 octobre, le Premier
ministre, Boris Johnson, devra solliciter un report du Brexit au plus tard le 19 octobre.
Les députés se réuniront en séance extraordinaire ce jour-là - un samedi, alors que la Chambre des
communes ne siège habituellement pas le week-end - pour débattre de la suite des événements. Si Boris
Johnson refuse de demander un report, le scénario du “no deal” sera alors l’issue la plus probable, expliquent
les sources bancaires. Le lundi 21 octobre, premier jour ouvré suivant ce constat, pourrait donc être marqué
par d’importants mouvements de marché.
Pas de panique pour l'instant
“Tout le monde prend conscience du fait que l’ouverture des marchés le lundi matin sera un moment
important du processus”, a dit à Reuters un dirigeant bancaire d’un établissement de crédit international. Des
banques, des assureurs, des gérants de fonds et des plates-formes de transactions basées en
Grande-Bretagne ont déjà installé des “hubs” hors de Grande-Bretagne afin d’assurer la continuité de leurs
activités avec l’Union.
Même si aucun accord n’est conclu et aucun report demandé, les marchés pourraient craindre une démission
du cabinet Johnson, un blocage entre le gouvernement et le Parlement ou encore des recours judiciaires sur
le “Benn Act” susceptibles de secouer les marchés, explique un banquier. Pour l’instant, les marchés ne
montrent aucun signe particulier de panique, estimant à moins de 50% la probabilité d’un “no deal”. La livre
sterling évolue dans ses limites de fluctuation des dernières semaines et la volatilité implicite, une mesure
des anticipations en matière de fluctuation des cours, reste contenue.
Une deuxième source d’une banque internationale a expliqué que des mesures étaient prêtes afin de faire
face à d’éventuelles conditions de marché “cahoteuses” à partir du 21 octobre. Alors que ce jour-là marque
aussi le début des vacances scolaires d’automne en Grande-Bretagne, certaines banques ont demandé à
leurs salariés d’être “raisonnables” en matière de congés et de voyages pendant cette période.
“Nous continuons de nous préparer à un scénario de Brexit dur, ce qui pourrait signifier des effectifs
renforcés dans les salles de marché”, explique la source. La date officielle prévue du Brexit, le 31 octobre,
étant un jeudi, de nombreux marchés européens seront ouverts le lendemain. Mais une partie des banques
pourraient avoir changé d’autorité de tutelle dans la nuit, un basculement qui nécessiterait officiellement un
week-end afin de permettre de procéder à des tests.
Autre difficulté potentielle : le 1er novembre étant férié dans plusieurs pays de l’Union, certains régulateurs
pourraient ne pas être opérationnels ce jour-là, a prévenu l’AFME, l’Association des marchés financiers en
Europe.
La Banque d’Angleterre a déclaré mercredi 9 octobre que les établissements de crédit, les assureurs, les
courtiers et le système financier britannique dans son ensemble s’étaient préparés à un Brexit sans accord.
Cette issue pourrait provoquer une forte baisse des actifs financiers britanniques et de la livre sterling mais
les banques disposent de plus de 1.000 milliards de livres d’actifs liquides leur permettant de faire face à
leurs obligations pendant plusieurs mois sans avoir à rechercher de nouveaux financements, a précisé la
banque centrale.
Source : Reuters
Le Secrétariat de l'OCDE a publié une proposition destinée à faire progresser les négociations internationales
visant à garantir que les grandes entreprises multinationales très rentables, y compris les entreprises du
numérique, paient leurs impôts là où elles exercent d'importantes activités en relation directe avec les
consommateurs et où elles réalisent leurs bénéfices. La nouvelle proposition de l'OCDE fédère les éléments
communs de trois propositions concurrentes émanant des pays Membres. Elle s'appuie sur les travaux
menés par le Cadre inclusif OCDE/G20 sur le BEPS, qui rassemble 134 pays et juridictions sur un pied
d'égalité pour négocier au niveau multilatéral de nouvelles règles fiscales internationales adaptées à
l'économie mondialisée du 21e siècle.
Cette proposition, désormais soumise à un processus de consultation publique, réattribuerait une fraction des
bénéfices et des droits d'imposition correspondants aux pays et aux juridictions dans lesquels les entreprises
multinationales ont leurs marchés. Elle garantirait que les entreprises multinationales qui exercent
d'importantes activités dans des juridictions où elles n'ont pas de présence physique seraient imposées dans
ces juridictions, via la création de nouvelles règles établissant (1) le lieu où l'impôt doit être payé (règle dite
«du lien») et (2) sur quelle fraction des bénéfices elles devraient être imposées (règle de «répartition des
bénéfices»).
«Nous accomplissons des progrès tangibles pour résoudre les problèmes fiscaux induits par la numérisation
de l'économie, et nous continuons de nous acheminer vers une solution fondée sur un consensus pour
refondre le système fiscal international fondé sur des règles d'ici 2020», a déclaré le Secrétaire général de
l'OCDE Angel Gurría. «Cette proposition réunit les éléments communs aux propositions concurrentes
existantes, fruit du travail de plus de 130 pays, et a bénéficié des contributions des pouvoirs publics, des
entreprises, de la société civile, des milieux universitaires et du grand public. Elle nous rapproche de l'objectif
ultime : faire en sorte que toutes les entreprises multinationales paient leur juste part de l'impôt».
«L'incapacité à obtenir un accord d'ici 2020 augmenterait considérablement le risque que les pays prennent
des mesures unilatérales, ce qui aurait des conséquences négatives sur une économie mondiale déjà fragile.
Nous ne devons pas permettre que cela se produise», a ajouté M. Gurría. Les travaux fiscaux du Cadre
inclusif consacrés à la numérisation de l'économie s'inscrivent dans une initiative de plus vaste portée ayant
pour but de rétablir la stabilité et la prévisibilité du système fiscal international, de résoudre les éventuels
chevauchements avec les règles existantes et d'atténuer les risques de double imposition. Au‑delà de la
question spécifique de la réattribution des droits d'imposition, un deuxième pilier des travaux vise à traiter les
problématiques de BEPS non résolues, en faisant en sorte que les entreprises multinationales paient un
impôt minimum sur leurs bénéfices. Cet aspect sera abordé au cours de la consultation publique prévue en
décembre 2019.
Les travaux en cours seront présentés dans un nouveau Rapport fiscal du Secrétaire général de l'OCDE
examiné lors de la prochaine réunion des ministres des Finances et gouverneurs de banque centrale des
pays du G20 qui se tiendra à Washington DC, les 17 et 18 octobre.
Pour plus d'informations sur le projet BEPS OCDE/G20, voir : oecd.org/tax/beps/
Source : OCDE
Les pays du Benelux renforcent leur coopération en matière de lutte contre la fraude fiscale
Sous présidence luxembourgeoise du Benelux, le ministre luxembourgeois des Finances, Pierre Gramegna,
le ministre néerlandais des Finances, Wopke Hoekstra, et le ministre belge des Finances, Alexander De
Croo, ont signé, en marge du Conseil européen Ecofin, un accord Benelux pour renforcer leur coopération
dans la lutte commune contre la fraude fiscale. L'attention sera portée davantage sur la digitalisation afin de
combattre des nouvelles formes de fraude et anticiper des nouveaux phénomènes dans ce domaine. Pierre
Gramegna commente : «Au fil des décennies, l'Union Benelux qui rassemble trois des membres fondateurs
de l'Union européenne, a fait ses preuves en tant que laboratoire innovant et précurseur en Europe. Ce
nouvel accord, signé sous présidence luxembourgeoise, montre à nouveau l'engagement continu des trois
pays dans la coopération transfrontalière, et est un signal fort de la volonté d'avancer dans la lutte commune
contre la fraude fiscale.»
Depuis 2001, les trois pays du Benelux collaborent étroitement dans le domaine de la fiscalité et de la lutte
contre la fraude fiscale transfrontalière. Cette coopération s'est traduite par des résultats financiers
importants et a servi d'exemple pour la lutte contre la fraude au niveau européen à plusieurs reprises. Ainsi,
un système (Transaction Network Analysis) qui permet de détecter de façon automatisée la fraude à la TVA
transfrontalière a été développé par le Benelux et ensuite repris par l'Europe.
Avec cet accord, les trois ministres vont encore plus loin en participant ensemble à des projets numériques
qui permettront l'échange automatique d'informations entre les pays. Sur le terrain, des études conjointes
seront réalisées afin de détecter les nouveaux phénomènes de fraude. Les trois pays partageront davantage
leurs expériences en matière fiscale et suivre ensemble attentivement les développements européens en la
matière. Au moins une fois par an, les administrations fiscales des trois pays tiendront des consultations
stratégiques de haut niveau afin de discuter des progrès enregistrés et donner des impulsions.
À travers cet accord, les trois ministres confirment également leur volonté de continuer à jouer un rôle de
pionnier vis-à-vis de l'Union européenne grâce à leur coopération fiscale renforcée.
Source : ministère des Finances
Le ralentissement de l’économie mondiale se poursuit (BLI)
Aux États-Unis, les signes de décélération proviennent principalement des investissements des entreprises
alors que la consommation des ménages continue à progresser. Dans la zone euro, la situation dans le
secteur manufacturier s’est encore détériorée, la production industrielle en Allemagne ayant été
particulièrement faible. Ceci est le constat de Guy Wagner, administrateur-directeur de BLI - Banque de
Luxembourg Investments, et son équipe, dans leur analyse mensuelle, les «Highlights».
Bien que l’activité demeure nettement plus robuste dans les services, son rythme de progression a nettement
ralenti au mois de septembre. Au Japon, la faiblesse du commerce extérieur pèse sur le niveau des
investissements, les entreprises hésitant à augmenter leurs capacités de production. En Chine, les mesures
de relance des autorités publiques demeurent relativement contenues, le gouvernement de Pékin ne
semblant pas prêt à générer une forte accélération de la croissance au prix d’une augmentation
supplémentaire de l’endettement.
Les taux d’inflation évoluent peu pour l’instant, demeurant à des niveaux contenus dans pratiquement toutes
les régions. Aux États-Unis, le taux d’inflation global a reculé de 1,8% à 1,7% au mois d’août; hors énergie et
alimentation, la hausse des prix est passée de 2,2% à 2,4%. Le déflateur des dépenses de consommation
hors énergie et alimentation, qui constitue l’indicateur de prix préféré de la Réserve fédérale, a légèrement
augmenté de 1,7% à 1,8%. Dans la zone euro, le taux d’inflation global au mois de septembre a baissé de
1% à 0,9%, un niveau largement inférieur à l'objectif de 2,0% de la Banque centrale européenne. Hors
énergie et alimentation, l’inflation a augmenté de 0,9% à 1%.
Conformément aux attentes, la Réserve fédérale américaine a réduit son principal taux directeur de 25 points
de base pour la deuxième fois endéans 2 mois, ramenant le taux des fonds fédéraux entre 1,75% et 2,00%.
Lors de la conférence de presse, son président Jerome Powell fut relativement vague concernant les
intentions futures du Comité monétaire, déclarant que des baisses supplémentaires de taux seraient
nécessaires si l’économie donnait des signes majeurs de faiblesse, mais qu’il n’en percevait pas dans
l’immédiat.
En Europe, le président de la Banque centrale Mario Draghi a annoncé lors de l’avant-dernière réunion avant
la fin de son mandat de nombreuses mesures d’assouplissement monétaire. Ainsi, il a réduit le taux de
rémunération des dépôts auprès de la BCE de -0,4% à -0,5% et réactivé les rachats de dette publique et
privée à hauteur de 20 milliards d’euros par mois à partir du premier novembre, sans date de fin prévue. Les
mesures annoncées par Mario Draghi n’ont pas fait l’unanimité au sein du Conseil des gouverneurs, les
représentants allemands, français et néerlandais, notamment, les jugeant excessives au regard des
conditions économiques actuelles. Après le recul important des rendements à échéance sur les marchés
obligataires au cours des huit premiers mois de l’année, ces derniers se sont légèrement resserrés en
septembre. Aux États-Unis, le rendement du bon du trésor à 10 ans a augmenté de 17 points de base,
passant de 1,50% à 1,67% au cours du mois. Dans la zone euro, le rendement de l’emprunt d’État à 10 ans
est passé de -0,70% à -0,57% en Allemagne, de -0,41% à -0,28% en France, de 0,10% à 0,14% en Espagne
et de 1,00% à 0,82% en Italie.
Après la faiblesse au cours de la première moitié du mois d’août, les marchés boursiers ont retrouvé leur
tendance haussière de début d’année. Ainsi, l’indice MSCI All Country World Index Net Total Return exprimé
en euros a augmenté de 3,1% au mois de septembre, ramenant la performance depuis le début d’année à
+21,8%. Sur le mois écoulé, le S&P 500 a progressé de 1,7% (en USD), le Stoxx Europe 600 de 3,6% (en
EUR), le Topix au Japon de 5,0% (en JPY) et le MSCI Emerging Markets de 2,9% (en USD). Malgré le
ralentissement de l’économie mondiale, le rebond du mois de septembre a été mené par les valeurs
financières et cycliques alors que les secteurs défensifs (comme la consommation de base et la santé) se
sont retrouvés en bas du classement.
La faiblesse de l’euro par rapport au dollar s’est poursuivie au mois de septembre, le taux de change euro
dollar passant de 1,10 à 1,09 au cours du mois. La conjoncture plus robuste aux États-Unis, les nombreuses
incertitudes géopolitiques et les mesures additionnelles d’expansion monétaire dans la zone euro soutiennent
le billet vert.
Première estimation du PIB en volume pour le 2ème trimestre 2019 : +3,7% sur un an (STATEC)
Le STATEC publie la première estimation du Produit Intérieur Brut (PIB) pour le deuxième trimestre 2019,
ainsi que des chiffres révisés pour les trimestres précédents. Les séries trimestrielles du PIB et des
principaux agrégats sont corrigées des variations saisonnières.
Au deuxième trimestre 2019, l'évolution du PIB en volume a été de +3,7% par rapport au deuxième trimestre
de 2018 et de 2,2% par rapport au trimestre précédent. Les évolutions annuelles du PIB en volume pour
2018 ont été révisées comme suit : +2,7% au lieu de +2,6% pour le troisième trimestre et de +1,2% au lieu
de +1,8% pour le quatrième trimestre. Sur l’ensemble de l’année 2018, l’évolution du PIB en volume a été
révisée de +2,6% à +3,1%. Concernant l’évolution annuelle du premier trimestre 2019, elle est de +1,0% au
lieu de +1,6%.
Le PIB selon l’approche «production»
La valeur ajoutée des activités financières et d’assurance augmente de 3,2% par rapport au trimestre
précédent. L’évolution des autres branches, par ordre d’importance dans le PIB, se présente comme suit :
«Commerce; transports; hébergement et restauration» +0,7%, «Services aux entreprises et location» +3,8%,
«Activités immobilières» +0,7%, «Industrie, y compris énergie et distribution d'eau» +0,9%, «Construction»
-0,2%, et «Administration publique, éducation et santé» +1,9%.
Le PIB selon l’approche «dépenses»
Par rapport au premier trimestre 2019, la dépense de consommation finale des ménages et des institutions
sans but lucratif au service des ménages a augmenté de 0,9%, celle des administrations publiques de 0,5%.
La baisse de la formation brute de capital fixe est de -0,6%. Les exportations ont progressé de 1,4% et les
importations de 0,2%.
Les résultats détaillés peuvent être consultés sur le Portail des statistiques www.statistiques.lu sous la
rubrique «Économie et finances» - «Comptes nationaux». Pour une comparaison avec les autres pays de
l’Union Européenne, veuillez consulter la base de données «Eurobase» d’Eurostat
(http://ec.europa.eu/eurostat/data/database).
Source : STATEC
Quatre clients sur dix sur voudraient recevoir une aide proactive de leur banque (Etude du marché bancaire
2019 d'Accenture au Luxembourg)
L'Étude du marché bancaire 2019 d'Accenture, réalisée en partenariat avec The Banking Scene, est la
première et la plus grande du genre au Luxembourg. Plus de 1000 clients et 25 questions révèlent comment
les banques peuvent donner des ailes à une confiance déjà élevée.
En tant qu'hôte de nombreuses banques, fonds d'investissement, institutions financières et start-ups, le
Luxembourg est connu pour son expertise en finance internationale. Ça ne devrait donc pas être une surprise
que les personnes vivant au Luxembourg soient douées pour la gestion de leurs finances. Mais ceci ne doit
pas décourager les banques d'offrir un petit plus à leurs clients.
La plupart des clients s'envolent en solo... mais apprécient tout de même un soutien
Lors de l'étude au Luxembourg, deux clients de banque interrogés sur trois affirment qu'ils gèrent leurs
finances sans assistance de la part de leur banque. Pour le troisième tiers, ils considèrent l'assistance de la
part de la banque comme étant essentielle. Il pourrait dès lors sembler que la majorité des personnes n'a
besoin d'aucune aide étant donné qu'ils se débrouillent seuls. Toutefois, en regardant les données de plus
près, cette hypothèse est trompeuse. Quatre clients sur dix apprécieraient de recevoir une aide proactive de
la part de leur banque parce qu'ils pensent que ça pourrait renforcer leurs décisions et les aider à passer au
niveau supérieur.
Fournir un filet de sécurité
L'étude révèle que les banques luxembourgeoises ont besoin de s'intéresser à la transparence des données
et de clarifier la communication autour de l'utilisation des données. Les inquiétudes majeures par rapport au
partage de données personnelles concernent le manque de transparence sur la manière dont les banques
utilisent leurs données (20,6%) et la crainte que les banques puissent revendre leurs données (26,8%). Ils
craignent également que les banques utilisent les données personnelles de manière intrusive (24%). Par
conséquent, les banques doivent faire attention à la limite entre conseiller de manière proactive ses clients et
une trop grande intrusion.
Cependant, 63,8% des clients des banques luxembourgeoises disent qu'ils seraient prêts à partager leurs
données personnelles en échange d'une protection contre les transactions frauduleuses.
La sécurité est un facteur-clé pour le développement d'une relation de confiance encore plus forte entre les
banques luxembourgeoises et leurs clients. 79,8% des répondants ont admis qu'ils auraient encore plus
confiance en leur banque si elle s'intéressait à la cybersécurité. Les banques n'ont rien à perdre en devenant
un 'filet de sécurité' pour leurs clients.
Ces tendances sont aussi en accord avec les tendances observées au niveau mondial. Selon le Fjord Trends
2019, «la confiance et la transparence offriront un avantage compétitif à ceux qui les maintiennent, ouvrant à
de nouvelles opportunités d'afficher des 'scores de fiabilité' à toutes leurs sources de données ou
d'informations».
Valorisez-les
La sécurité est-elle suffisante ? Selon l'étude, les banques devraient faire un effort afin de fournir des offres
plus pertinentes à leurs clients, parce que la majorité serait prête à partager ses données personnelles en
échange d'une sécurité plus poussée. Les clients Luxembourgeois aimeraient avoir des services adaptés à
leurs besoins (52,8%) tels que des offres ciblées ou des messages personnalisés.
Les services doivent aussi être personnalisés (47,8%) en anticipant les besoins individuels, par exemple,
aider les clients à analyser leurs habitudes de dépenses afin d'épargner de l'argent. Comment les banques
doivent-elles tirer profit de ces tendances ? La clé est de créer des expériences extrêmement pertinentes.
Pour y parvenir, les banques ont besoin de reconnaître et de comprendre instantanément leurs clients, leur
histoire et leurs préférences. Un moyen est de tirer profit de toutes les informations fournies par le passé, peu
importe si le client parle à un conseiller dans une agence ou reçoit des recommandations en ligne.
Envolez-vous vers de nouveaux horizons
À l'ère actuelle de l'Open Banking, caractérisée par un écosystème en expansion, la personnalisation peut
être plus poussée, allant au-delà des conseils traditionnels financiers et vers de nouveaux services. Deux
répondants à l'enquête luxembourgeoise sur trois indiquent être ouverts à ce que les banques analysent
leurs données personnelles en détails afin de proposer proactivement une assistance pour les choix de
transport, l'achat d'une voiture et d'une maison ou encore lancer son entreprise. Pour saisir cette opportunité,
les banques doivent s'allier avec un écosystème de partenaires et fournir une expérience intégrée de bout en
bout. Cela créerait des nouveaux flots de revenus, générés par un spectre plus large de services qui
rencontrent ceux des Fintechs et d'autres compétiteurs.
Soyez prudent pour ne pas tomber
La tendance autour de la confiance et de la transparence observée au Luxembourg n'est pas isolée.
Bien que les banques disposent d'une grande quantité de données qui pourraient donner des ailes à leurs
clients, elles doivent les utiliser prudemment. En cherchant à devenir des partenaires fiables, utilisant les
données en toute sécurité et uniquement pour fournir des conseils et services pertinents et personnalisés, les
banques luxembourgeoises et leurs clients peuvent s'envoler ensemble vers de nouveaux cieux.
Le résumé infographique des résultats créés par Accenture en collaboration avec The Banking Scene
(s://thebankingscene.com) est disponible sur ://view.ceros.com/accenture/mps-lu-banking2019/p/1
Plus de la moitié des salariés luxembourgeois seraient prêts à s’expatrier pour une meilleure carrière ou un
meilleur équilibre travail/vie privée (Randstad Workmonitor)
Selon la dernière étude Randstad Workmonitor, le développement de carrière et l’équilibre entre travail et vie
privée semblent être des facteurs importants pour la plupart des salariés luxembourgeois : 53% d’entre eux
envisageraient d’émigrer s’ils pouvaient améliorer ces deux points. Par contre, seuls 42% feraient cette
démarche pour un salaire significativement plus élevé et 35% pour d’avoir un emploi motivant. Par ailleurs,
59% déclarent préférer changer de carrière que d’aller s’installer dans un autre pays. En revanche, cela ne
les dérangent pas de voyager ponctuellement dans le cade de leur travail (63%).
Si l’on compare ces résultats à ceux des autres pays étudiés, on remarque que les travailleurs
luxembourgeois se situent plutôt dans le bas du classement. Ils sont moins volontiers partants pour émigrer.
Plus toutefois que les néerlandais qui semblent très attachés à leur pays (seulement 39% d’entre eux
partiraient à l’étranger pour une meilleure carrière ou un meilleur équilibre travail/vie privée). A contrario ce
sont les travailleurs indiens et d’Amérique du Sud qui partiraient plus facilement s’installer dans d’autres
pays.
Où les salariés luxembourgeois aimeraient travailler ?
Lorsque l’on pose la question «Si je devais travailler à l’étranger, je préférerais travailler....», les salariés
luxembourgeois placent l’Allemagne en première position, la Suisse en deuxième position et ensuite le
Canada. D’après ces résultats, on peut en conclure que la plupart des répondants préféreraient rester près
de leur région d’origine. Contrairement au Luxembourg, les salariés grecs semblent nettement préférer les
pays anglophones (Royaume-Unis et Etats-Unis).
Une diversité un peu moins valorisée que dans d’autres pays.
Au Luxembourg, 65% des personnes interrogées pensent que c’est une bonne chose que leur employeur
engage des travailleurs étrangers si la main-d'œuvre nationale ne peut pas fournir les compétences requises.
58% des répondants estiment que c’est une bonne chose d’attirer des candidats étrangers pour combler la
pénurie de talents. Ces résultats sont en dessous de la moyenne observée sur l’ensemble des pays étudiés
(respectivement 72% et 64%). La diversité a toutefois des retombées positives puisque 82% des travailleurs
luxembourgeois disent aimer travailler avec des personnes d'autres cultures.
Observations trimestrielles récurrentes
Bien qu’en hausse de 3 points sur le dernier trimestre, l’index de mobilité du Luxembourg (nombre
d’employés qui s’attendent à travailler pour un autre employeur au cours des six prochains mois) est toujours
le plus faible de l’ensemble des pays étudiés. Seuls 7% des employés interrogés ont changé d’employeur au
cours du dernier semestre et 11% ont changé d’emploi ce qui place là encore le Luxembourg en bas de
classement en termes de mobilité. 4% des travailleurs luxembourgeois recherchent activement un emploi
contre 4,6% en moyenne. La satisfaction au travail est légèrement en baisse mais reste bonne puisque 69%
des employés luxembourgeois sont (très) satisfaits de leur job.
Banquiers centraux/BCE : Les taux pourraient encore baisser mais restons prudents, selon De Guindos
(Reuters)
La BCE pourrait encore baisser ses taux mais doit agir avec prudence parce que les effets secondaires de sa
politique monétaire commencent à se faire sentir, déclare le vice-président de l’institut d’émission, Luis de
Guindos, dans un entretien publié mercredi.
“Nous devons attendre de voir comment évoluent les prévisions”, dit-il à Market News en réponse à une
question sur la possibilité de nouvelles mesures monétaires lors de la réunion d’octobre. “Et nous devons
attendre de voir comment évoluent les risques baissiers”.
Dans l’entretien, publié sur le site de la BCE, Luis de Guindos répond également à une question lui
demandant si les mesures annoncées récemment pour atténuer l’effet sur les banques commerciales des
taux négatifs (“tiering”) pourraient ouvrir la voie à de nouvelles baisses de taux. “Nous n’en avons pas parlé,
mais je pense que -0,5% est le bon niveau à l’heure actuelle, et concernant d’éventuelles baisses à venir,
nous aurons une bonne discussion approfondie au sein du Conseil des gouverneurs”, dit-il.
Source : Reuters
The Institute for Financial Integrity and Sustainability (IFIS) has officially been launched
With Claude Marx as speaker of the inaugural lunchtime session, the Institute for Financial Integrity and
Sustainability (IFIS) showed its dedication to become a reliable forum and platform for financial institutions to
discuss and implement growing financial integrity, ethics and sustainability.
IFIS is a non-profit and non-political association. The aim of the Institute is to reflect on and enhance
awareness for financial integrity, ethics and sustainability. The Board of Directors is composed of former
members of public institutions (Central Bank of Luxembourg, European Investment Bank), the Luxembourg
Stock Exchange, lawyers, auditors and entrepreneurs. Our members are both individuals and private
companies.
Under the impulse of its new President Hugo Woestmann and its CEO Biba Homsy, the Association
formulated its vision and mission statements and its statutes which were unanimously approved at the last
General Meeting. IFIS believes in promoting integrity and sustainability practices with financial institutions and
markets, bringing together practitioners from financial institutions and other stakeholders from within and
outside Luxembourg. To this end, IFIS organizes once a month a lunch-time conference with high-level
speakers to foster a constructive debate and help developing a mindset commensurate with changing
opinions in the market.
Launch & Lunch with Claude Marx
For its first lunch from more to come, IFIS was honoured to receive Claude Marx, Director of the CSSF. Mr
Marx highlighted the challenges for being a leader in Financial Sustainability. Financial institutions should be
able to assess their risks at all levels of a company, whether through strategic thinking and education at
Board level, management and operational levels, but also in distribution and front office level. This could be
achieved when people involved are sufficiently familiar with the topic and the products available to them.
Where guidelines exist at European level that allow for initial reflection, Luxembourg must be inspired by
them and aspire implement them and develop a real practice, based on concrete measures and solutions
rather soon.
Next events
We look forward to welcoming you to our next events. For our upcoming lunch-time session in November, do
not miss Julie Ansidei, Head of Strategy and Sustainable Finance Unit at the French regulator Autorité des
marchés financiers (AMF). s://ifis.lu/copy-of-events
Source : IFIS
La Commission européenne se félicite de l'évaluation positive de sa gestion du budget de l'UE
Dans son dernier rapport sur la gestion du budget de l'UE, la Cour des comptes européenne, l'organe
indépendant chargé de contrôler les dépenses de l'UE, a confirmé que la Commission Juncker avait
nettement amélioré la façon dont le budget de l'UE est géré. Les auditeurs ont décerné leur satisfecit aux
comptes annuels de l'UE pour la 12e année consécutive et ont formulé, pour la troisième année consécutive,
une opinion avec réserve sur les paiements de 2018. Ce bilan hautement positif témoigne des efforts ciblés
déployés par la Commission Juncker pour veiller à ce que chaque euro issu du budget de l'UE soit dépensé
conformément aux règles et crée une valeur ajoutée pour les citoyens.
Günther H. Oettinger, commissaire européen chargé du budget et des ressources humaines, a déclaré à ce
propos : «La Commission européenne ne ménage pas ses efforts pour garantir que chaque euro provenant
du budget de l'UE soit dépensé pour le bien de nos citoyens et crée une valeur ajoutée de l'Union. Nous
veillons à ce que les règles soient pleinement respectées et à ce que les erreurs soient réduites au minimum.
Nous nous réjouissons de constater que nos efforts portent leurs fruits et que l'audit indépendant de la Cour
a confirmé une fois de plus que nous avons fait du bon travail.»
Les États membres de l'UE – des partenaires importants dans la gestion du budget de l'UE
La Commission est responsable de l'exécution du budget de l'UE avec un grand nombre de partenaires; elle
gère environ 75% des dépenses de l'UE conjointement avec les États membres. Ceux-ci jouent un rôle
essentiel dans des domaines tels que la cohésion et l'agriculture, où la majeure partie du budget est
transférée aux autorités de gestion nationales et régionales. La Commission applique des règles strictes en
vue de gérer les fonds de manière adéquate et efficace. Nous coopérons étroitement avec les États
membres pour garantir que le budget est dépensé dans le respect de ces règles et que chaque euro issu du
budget de l'UE va là où il est le plus nécessaire.
Günther H. Oettinger, commissaire européen chargé du budget et des ressources humaines, a affirmé à ce
propos : «Tant la politique de cohésion de l'UE que notre politique agricole commune ont démontré leur
capacité à donner de bons résultats. Dans le même temps, la cohésion et le développement rural restent les
plus difficiles à gérer en raison du nombre d'intervenants concernés. La Commission aide les États membres
et les différentes autorités de gestion à faire mieux lorsque cela est nécessaire. Les efforts que nous avons
consentis jusqu'à présent montrent que nous sommes sur la bonne voie; nous allons donc poursuivre en ce
sens.»
Tirer le meilleur parti de chaque euro
Une des priorités clés de la Commission est de s'assurer que chaque euro issu du budget de l'UE produise
les meilleurs résultats possibles dans tous les domaines d'action. C'est la raison pour laquelle nous avons
déployé des efforts considérables pour garantir que le budget de l'UE n'est pas uniquement dépensé
conformément aux règles, mais finance aussi
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