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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreQuelques investisseurs étrangers étaient présents à l'« unconference » organisée en marge d'AfricArena à Cape Town. Orange Digital Ventures et Breega représentaient la France. Les opportunités que représente la tech africaine sont-elles plus grandes que les risques liés à des écosystèmes encore peu matures ? C'est en ces termes simples que les investisseurs étrangers s'interrogent sur leur présence sur le continent. Certains ont déjà tranché en sa faveur, à l'instar du japonais Uncovered Fund, dirigé par Takuma Terakubo. Ce dernier a déjà concrétisé 16 investissements dans des jeunes pousses en Afrique du Sud, au Rwanda, en Ouganda et au Kenya. « Il n'y a pas encore eu de sortie, car nos investissements sont récents, mais la moitié des start-up ont déjà réussi le tour de table suivant », se félicite l'investisseur. Avec son premier fonds de 3,5 millions de dollars, il a injecté des tickets de 50.000 à 200.000 dollars par entreprise. Ce fonds a été financé par des groupes japonais, à l'instar de Monex ou Rohto. « C'est une manière pour eux de se donner un accès aux marchés africains, ainsi que de trouver des innovations, car l'économie locale peine à en produire », indique Takuma Terakubo, qui est en train de lever un deuxième fonds qui s'élèvera cette fois-ci à 20 millions de dollars. Un acteur allemand Côté européen, Max Klenner, responsable de l'investissement chez l'allemand GreenTec Capital Partners, a réitéré son engagement sur le continent : « GreenTec a déjà une activité d'accompagnement des start-up sur le continent africain, et nous sommes en train de lever un fonds de 60 millions de dollars pour la compléter », explique-t-il. Ce véhicule permettra de participer à des tours de présérie A, ainsi que de suivre les start-up lors de leurs séries A. « Pour le moment, l'industrie du capital-risque africaine est petite parce que personne n'a gagné beaucoup d'argent, concède-t-il. Nous misons sur le fait qu'en investissant dans des start-up que nous avons coachées, nous réduisons le risque de nos investissements. » La France encore timide Alors que Partech, le fonds français ayant levé le véhicule d'investissement dédié à l'Afrique le plus important du pays, n'était pas présent, ce sont Orange Digital Ventures et Breega qui ont représenté la France lors de cet événement qui s'est déroulé en Afrique du Sud. Lancée en 2017, l'activité africaine du bras d'investissement d'Orange est basée à Dakar et a pour le moment investi dans deux start-up. « Nous mettons des tickets de 1 à 3 millions, dans une optique d'open innovation pour le groupe », indique Marième Diop. Trois personnes sont aujourd'hui dédiées à cette activité et cherchent à investir en amorçage dans des jeunes pousses de la finance, de la santé, de l'économie du partage, de l'agriculture ou encore de l'éducation. Breega, qui a fait quatre petits investissements dans des start-up africaines avec son fonds fintech, n'a pour le moment pas de projet précis concernant le continent. « Nous sommes venus avec beaucoup d'humilité, pour comprendre comment fonctionnent les différents écosystèmes », indique le cofondateur du fonds Maximilien Bacot.
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