Les marchés européens pourraient ouvrir en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.221,02 points (-0,41%), le CAC 40 à 7.196,10 points (+0,03%), le DAX 40 à 15.718,66 points (-0,14%), le FTSE 100 à 7.441,72 points (+0,21%), le SMI à 10.993,43 points (+0,63%), l’AEX à 739,71 points (-0,77%), le BEL 20 à 3.645,47 points (-0,76%), l’IBEX 35 à 9.310,00 points (-0,05%), le DJIA à 34.500,73 points (+0,17%), le Nasdaq  à 13.748,83 points (-0,89%), le S&P 500 à 4.451,14 points (-0,32%), et le Nikkei 225 à 32.527,41 points (-1,41%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0713 (+0,15%), l’EUR/JPY à 157,72 (+0,11%), et l’USD/JPY à 147,23 (-0,05%).

Les investisseurs surveilleront ce jour les chiffres de la production industrielle en France en juillet. En raison de la bonne performance réalisée au deuxième trimestre, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a relevé hier soir sa prévision de croissance de l'économie française pour 2023. Pour l'Insee, le produit intérieur brut (PIB) de la France devrait progresser comme prévu de 0,1% au troisième trimestre et de 0,2% au quatrième trimestre après avoir augmenté de 0,5% au deuxième trimestre. Avec un acquis de 0,3% pour 2024, la croissance atteindra 0,9% en 2023, au lieu de 0,6% anticipé en juin.

S’agissant des entreprises, Euronext a indiqué à l’occasion de sa de sa revue trimestrielle des indices que le promoteur immobilier Altarea, le groupe de grande distribution Casino et la société de capital-investissement Antin Infrastructure Partners quitteront en revanche l'indice.  L’opérateur boursier Euronext a pour sa part annoncé une recomposition de l’indice SBF 120, avec l'arrivée du spécialiste des technologies de découpe de matériaux souples Lectra, de la foncière Argan et de la fonderie spécialisée X-Fab.

Par ailleurs, le groupe de distribution et de stockage de produits pétroliers Rubis a précisé ses objectifs financiers pour l'année en cours, après avoir enregistré une progression de l'ensemble de ses résultats au premier semestre. Rubis a indiqué qu’en supposant que les conditions de marché restent stables, nous pensons pouvoir atteindre un RBE [résultat brut d'exploitation, ndlr] de 690 à 730 millions d'euros en 2023 et réitérons notre objectif de croissance de la distribution de dividendes, en ligne avec la politique de distribution du groupe ».

Les marchés d'actions européens pourraient débuter la séance dans le vert vendredi. Ils reprennent quelques couleurs après une semaine marquée par les craintes d’une accélération de l'inflation et de ses effets sur l'économie mondiale et la politique monétaire des grandes banques centrales. Les données du courtier IG indiquent que vers 7h45, le contrat sur le DAX 40 prenait 56 points, ou 0,4%, et celui sur le FTSE 100 avançait de 5,4 points, soit 0,1%. Le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 31 points, soit 0,4%. Les investisseurs attendent les chiffres définitifs de l'inflation en Allemagne, prévus à 8h00.

Le président de la Fed de New York et, à ce titre, vice-président de la Fed, John Williams, s'est dit satisfait jeudi du niveau actuel des taux d’intérêt mais a précisé qu’il surveillerait attentivement les données à venir pour s'assurer que le niveau des taux est suffisamment élevé pour maintenir l'inflation sur une tendance baissière. 

Tandis que les craintes de tensions inflationnistes et de poursuite des hausses de taux continuent de préoccuper les marchés, Wall Street a terminé en ordre dispersé jeudi. L'indice élargi S&P 500 a cédé 0,3% et le Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a abandonné 0,9%. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,2%. Les investisseurs craignent que la Réserve fédérale (Fed) maintienne ses taux à un niveau élevé, voire les relève davantage, pour freiner l'inflation, après la publication d’indicateurs économiques robustes cette semaine aux Etats-Unis et une nouvelle flambée des cours du pétrole.

Pour Spartan, « septembre est toujours un mois difficile pour les actions ». L’intermédiaire financière estime que « la crainte que la Fed ne soit peut-être pas au bout de son cycle de resserrement monétaire est à l'origine de l'indigestion ». Les investisseurs anticipent à une très large majorité que la Fed optera pour le statu quo en septembre, mais sont divisés sur la décision suivante, programmé début novembre.

Les principaux marchés asiatiques reculent vendredi. Alors que la croissance du Japon au deuxième trimestre a été révisée à la baisse, l’indice  Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 1,2% en fin de séance. Après les Etats-Unis et la Chine, le produit intérieur brut (PIB) de la troisième économie mondiale a crû de 4,8% en rythme annualisé au deuxième trimestre, à comparer à une première estimation de 6%. Par ailleurs, alors que les régions de Hong Kong et Shenzhen sont confrontées à de très fortes pluies, l’indice Shanghai Composite cédait 0,1%. Les échanges ont d'ailleurs été suspendus à la Bourse de Hong Kong.

Alors que les données continuent de signaler des tensions sur le marché du travail aux Etats-Unis, les rendements des obligations du Trésor américain ont marqué une pause jeudi. Les rendements des obligations sont proches de leur pic, mais il faudra peut-être du temps avant de commencer à voir une érosion et un point de bascule vers une baisse des taux selon BNP Paribas. Les analystes de cette banque indiquent que l'économie américaine devrait perdre de la vitesse cette année et se contracter un peu au début de l'année 2024.     

Ce matin, l’euro progresse face au dollar. Les investisseurs sont concentrés sur les indicateurs économiques et leurs implications pour la politique monétaire puis sur les annonces qui pourraient faire fluctuer les devises lors du sommet du G20 qui se tiendra ce week-end en Inde. Selon Fawad Razaqzada, analyste de marché chez City Index et FOREX.com le prochain évènement important pour le dollar est la publication de l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis la semaine prochaine, qui "pourrait influencer la décision de politique monétaire de la Fed". Le marché s'attend à ce que les taux d'intérêt restent à leurs niveaux actuels plus longtemps qu'initialement prévu, grâce à la résilience de l'économie américaine.
 

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole reculent, pénalisées par les inquiétudes au sujet de l’affaiblissement de la croissance mondiale. Tyche Capital Advisors a indiqué que la moindre faiblesse des cours du pétrole peut constituer une bonne occasion d'augmenter des positions longues, compte tenu des annonces récentes de l'Arabie saoudite et de la Russie au sujet de la prolongation de leurs baisses de production jusqu'à la fin de l'année.

Par ailleurs, pour DTN, les opérateurs devraient être "de plus en plus attentifs à la réponse de la Chine aux réductions prolongées de l'offre de brut de l'Opep+". DTN pense que « la « .Chine augmente déjà ses quotas pour l'exportation de produits pétroliers et devrait commencer à réduire sensiblement ses importations, tirant profit des stocks presque records qu'elle a accumulés au premier semestre dans un contexte de prix bas

Le contrat de novembre sur le Brent de mer du Nord perdait 49 cents, à 89,43 dollars, vers 7h35 et celui d'octobre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 58 cents, à 86,29 dollars le baril.