A l'aube d'une semaine marquée par la BCE, les Bourses européennes sont attendues en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.237,19 points (+0,38%), le CAC 40 à 7.240,77 points (+0,62%), le DAX 40 à 15.740,30 points (+0,14%), le FTSE 100 à 7.478,19 points (+0,49%), le SMI à 10.948,59 points (-0,41%), l’AEX à 739,09 points (-0,08%), le BEL 20 à 3.655,70 points (+0,28%), l’IBEX 35 à 9.364,60 points (+0,59%), le DJIA à 34.576,59 points (+0,22%), le Nasdaq à 13.761,53 points (+0,09%), le S&P 500 à 4.457,49 points (+0,14%), le Nikkei 225 à 32.430,29 points (-0,54%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0736 (+0,31%), l’EUR/JPY à 156,98 (-0,78%), et l’USD/JPY à 146,22 (-1,09%).

Tandis que le spécialiste des étiquettes électroniques SES-imagotag publie ses résultats semestriels, Bic organise une journée investisseurs ce jour à Paris. Le groupe automobile Stellantis a dévoilé vendredi une série de propositions de revalorisation des salaires et des conditions de travail dans ses usines américaines afin d'éviter une grève qui pourrait pénaliser le constructeur et l'ensemble du secteur. Il propose d'augmenter les salaires de 14,5% sur quatre ans, a-t-il indiqué dans une lettre adressée à ses salariés. Par ailleurs, Elior a annoncé vendredi soir la nomination de Boris Derichebourg au poste de président-directeur général d'Elior France, l'entité qui regroupe l'ensemble des activités de restauration collective de la société dans l'Hexagone.

Alors que débute une semaine marquée notamment par la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et la publication des chiffres mensuels de l'inflation aux Etats-Unis, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en légère hausse lundi. Selon les données du courtier IG, le contrat sur le DAX 40 prenait 35 points, ou 0,2%, et celui sur le CAC 40 gagnait 20 points, soit 0,3%. A 7h35, le contrat à terme sur le FTSE 100 avançait de 25 points, soit 0,3%.

Les investisseurs suivront ce lundi les nouvelles prévisions économiques de la Commission européenne et analysent les chiffres de l'inflation en Chine, parus samedi en attendant les deux événements phares de la semaine. Selon les données publiées samedi le Bureau national des statistiques, l’indice des prix à la consommation en Chine a augmenté de 0,1% sur un an en août, après une baisse de 0,3% en juillet. Tandis que l’indice des prix à la consommation en Chine est reparti à la hausse en août grâce à la progression des prix des services. Le pays avait subi son premier mois de déflation depuis plus de deux ans en juillet. Les économistes anticipaient une augmentation de 0,2% sur un an.

Les économistes estiment que la Chine n'est pas encore sortie d'affaire, l'inflation dépassant à peine zéro et les prix à la production ayant reculé pour le onzième mois consécutif en août, en dépit du rebond observé en août. Après une baisse de 4,4% en juillet, l’indice des prix à la production de la Chine s'est replié de 3% sur un an en août. Les marchés asiatiques évoluent en ordre dispersé. Tandis qu'à Hong Kong, le Hang Seng abandonnait 0,9%, l’indice Shanghai Composite gagnait 1% en fin de séance. En raison de pluies violentes, les échanges ont repris ce lundi après avoir été suspendus vendredi. En fin de séance à Tokyo, l’indice Nikkei perdait 0,5%.

Wall Street a terminé en hausse vendredi soir, effaçant une partie des pertes encaissées sur la semaine en raison du retour des inquiétudes concernant l'inflation et la trajectoire des taux de la Réserve fédérale (Fed). Le Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a avancé de 0,1%, l’indice élargi S&P 500 a pris 0,1% également. L’indice Dow Jones (DJIA) a progressé de 0,2%. Le DJIA a lâché 0,8%, et le S&P 500 et le Nasdaq ont perdu respectivement 1,3% et 1,9% sur l’ensemble de ma semaine.

Tandis que l'attention a commencé à se porter sur l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis, attendu mercredi, les  rendements des obligations du Trésor américain ont terminé en ordre dispersé vendredi. Les propos tenus par les responsables de la Fed en fin de semaine dernière laissent peu de doute sur le fait que la banque centrale ne relèvera pas le taux des fonds fédéraux en septembre. Mais, des divergences sont apparues sur la nécessité de procéder à une hausse des taux en novembre. Ian Lyngen et Ben Jeffery, stratégistes chez BMO Capital Markets estime que la « la trajectoire des taux américains fait l'objet d'un vif débat, car il semble actuellement que [le président de la Fed] Jerome Powell soit parvenu à faire atterrir l'économie en douceur et que la probabilité d'une récession économique ait diminué ».

Les stratégistes estiment qu’ « il est tentant de supposer que la prochaine étape pour le marché obligataire américain consistera à intégrer un nouveau paradigme selon lequel un marché du travail équilibré et une inflation bien maîtrisée définiront les perspectives. C'est une interprétation de la trajectoire probable de l'économie réelle au cours des prochains trimestres qui nous paraît appropriée ». Pour eux, le poids des hausses de taux réalisées depuis début 2022 rattrape rapidement l'économie américaine et l'optimisme ne pourra pas l'emporter sur la réalité d'une politique nettement plus restrictive, tant au niveau national qu'à l'étranger.

 
Ce matin, l’euro progresse face au dollar. Alors que les marchés cherchent à déterminer si la BCE relèvera une nouvelle fois ses taux jeudi ou pas et attendent les chiffres de l'inflation en août aux Etats-Unis, dernier indicateur majeur à paraître avant la prochaine réunion de la Fed, les corrélations entre les devises du G10 restent élevées selon ANZ Bank.

L'euro gagnait 0,3% à 1,0736 dollar, à 7h35.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole. Les inquiétudes concernant la croissance économique de la Chine pèse sur le moral des investisseurs. Selon ola maison de courtage basée à Singapour Phillip Nova, la reprise économique décevante de la Chine pèse sur les perspectives de la demande mondiale de pétrole. Mais le repli du dollar pourrait limiter la baisse des cours du brut. Phillip Nova estime que les producteurs de pétrole maintiendront l'approvisionnement des marchés pétroliers à un niveau élevé, malgré les investisseurs relatifs à l’économie mondiale.

Vers 7h15, le contrat d'octobre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 36 cents, à 87,16 dollars le baril, et celui de novembre sur le Brent de mer du Nord perdait 5 cents, à 90,60 dollars.